Chapitre 1 Roi du Monde 🏜

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Le monde est différent des livres

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Le monde est différent des livres. Les vainqueurs écrivent l'histoire avec le sang des perdants, c'est la vérité sur la guerre. Après une longue effusion de sang, le monde est en paix, grâce au sultan Vergil, sultan du désert. Le guerrier a mis fin à une guerre dans le sang, une guerre qui en quelques mois avait sombré le monde dans la tristesse et la peur. Vergil dirigeait toute l’Arabie et l’Afrique comme un seul immense pays. Il a rallié la France, l'Amérique, l'Angleterre, l'Asie à sa cause, contre la Russie et la Corée, et après une lutte atroce où le sang des innocents a coulé à flots, il a apporté la paix. Le monde était aujourd’hui plus sûr pour voyager autant que pour les hommes, les femmes, les étrangers. Dire qu’il a fallu que la troisième guerre mondiale soit déclarée pour que la paix règne enfin. Les anciennes disputes du passé n’étaient plus à l’ordre du jour.

Cette guerre qui fait essentiellement front en Russie et en Asie a duré presque une année entière, une année de peur et de sang. Après la victoire de Vergil qui avait pu couper les têtes de l’Hydre définitivement, de nouveaux gouvernements ont pris le relais pour la Russie et la Corée. Plus sain, un gouvernement élu par le peuple pour le peuple qui a le plus souffert. Vergil fut surnommé le roi du Monde, pourtant il s’en fichait. Une fois la situation apaisée, il était rentré chez lui en Arabie, dans la Cité d’or à l’entrée du Sahara, une immense cité du désert, l’oasis du Sahara, un joyau de plus dans le paysage, la huitième merveille du monde.

Deux ans que la paix dure, deux ans que son conseil cherche à le marier pour qu'il donne un héritier au trône et deux ans qu'il ne les écoute pas. Le sultan est un guerrier, passablement un homme de politique, mais il n’était pas l'homme d'une seule femme. Tellement de rumeurs à son sujet avaient été lancées, dont beaucoup étaient malheureusement vraies : Vergil ne garde jamais longtemps une femme, il s'ennuie rapidement. Mais elles ne s'en plaignent pas, pour ces femmes, passer une nuit avec lui est un honneur et elles sont prêtes à tuer pour ça. Cependant, même s’il n’avait pas l’envie de s’unir, de fonder une famille, il commençait à avoir marre de ses femmes. Il les repérait de loin pendant les soirées, il s’amusait parfois pour une nuit sans plus.

Le Sultan est comparé au Dieu Arès pour ses batailles, à Dionysos pour ses fêtes et à Éros pour les femmes, un dieu du sexe à en faire gémir des servantes toute une nuit. Il est aussi comparé à Apollon pour sa beauté et le sexe, après tout, il est grand, 1,96 m, musclé, vif au combat, le meilleur épéiste, le meilleur cavalier, des cheveux mi-long noirs comme son père et les yeux vert émeraude de sa regrettée mère. Le Sultan Adonis et son épouse légitime, la belle Béatrice, morte de chagrin à cause de l’infidélité de son époux. Étant un Sultan du désert, la loi lui permettait d’avoir jusqu’à trois épouses et une horde de concubines.

Vergil était assis sur le trône sur lequel siégeait, avant lui, son père. Les membres du conseil se plaignent encore et pour toujours sur le même sujet qui en devenait lassant même pour lui :

— Mon Sultan, je vous en conjure, insiste un de ses vieux Conseiller
— Je n'en ai pas envie.
— Il va bien falloir que vous donniez un héritier au trône !
— Putain, je n'ai que vingt-six ans ! Laissez-moi tranquille. J'ai passé ma vie à me battre, j'ai ramené la paix, laissez-moi donc profiter de ça.
— Vous le feriez également avec un fils pour assurer la pérennité du sultanat, lance un autre vieillard.
— Moi, avec une femme, quand je les ai toutes à mes pieds, nargue Vergil
— Faites comme votre père alors.
— Ayez une épouse légitime et des concubines dans ce cas, ajouta un autre.

Vergil les laisse parler sans réellement les écouter. Prendre une épouse et des concubines pour son plaisir ? Il ne le fera pas. Vergil est un homme à femmes, certes, cependant il est fidèle. S'il doit se marier, ce sera effectivement pour avoir des enfants, mais il veut bien choisir son épouse pour la vie. Vergil s'est fait une promesse sur le lit de mort de sa mère il y a trois ans : être fidèle à son épouse. Vergil se souvient de la tristesse de sa mère quand son père rendait visite à ses concubines. Vergil s'est juré de profiter de la vie et qu'une fois prêt, quand il trouvera la perle rare, il l'épousera comme unique épouse. Sans concubines ni maîtresses. Une seule femme pour le restant de sa vie. Il faut qu'elle soit parfaite en tout point, mais surtout parfaite à ses yeux. Même si Vergil ne croyait pas en l’amour, il pourrait suffisamment adorer une femme pour les cinquante prochaines années :

— Mon Sultan ?
— Je suis d'accord pour que vous organisiez votre soirée, annonce-t-il enfin.
— Durant laquelle vous choisirez votre épouse parmi les filles des nobles et-
— Je consens à discuter avec toutes les jeunes femmes à marier du sultanat. Je dis bien toutes, nobles de naissance ou pas. Une femme reste une femme. Mère n'était pas une princesse, mais une architecte qu'il avait rencontré lors de son voyage en Angleterre.
— Mais, mon Sultan, commence un vieillard.
— J'ai dit toutes, Messieurs !
— ... Bien, mon Sultan.

Il a promis d'assister à la fête, de discuter avec chacune d'entre elles, mais Vergil n'a pas juré d'en choisir une ce soir-là. Peut-être qu'après ça, ils lui ficheront la paix, du moins pendant un temps, jusqu'au prochain bal sans doute. Parfois, le champ de bataille lui manque, c'était plus simple : tué ou être tué. Pour se défouler, soit il allait dans le désert a cheval, l’air qui fouettait son visage le vivifier les veines, ou il allait dans sa salle de sport pour frapper sur des sacs, jusqu'à ce que ses mains saignent, la douleur qu'il ressent est libératrice pour lui. Ils passent ses mains sous l'eau froide, ensuite, il se les bande et il a un flash-back de sa mère qui lui bandait les mains après une séance d'entraînement.

— Un jour, tu trouveras ton âme-sœur, mon grand.
— Je vous en prie, mère... Ça n'existe pas.
— Si j'y crois, je crois en l'amour. Malgré tout ça, je sais que ton père m'aime à sa façon.
— Vous auriez voulu ne l'avoir que pour vous.
— Évidemment, mais voilà, je me suis fait une raison avec sa culture, marmonne-t-elle
— ... Je vous le promets mère.
— Hein ?
— Je ne me marierai qu'à une femme. Je n'aurais pas de concubines, ni de maîtresses. Je n'aurais qu'une épouse. J'attendrai de trouver la bonne.
— Celle qui te tourmentera le cœur, qui t'obsédera, qui te contredira, qui te fera sourire. Ouvre les yeux, je suis sûre qu'elle est plus proche que tu ne le penses, ajoute sa mère
— Je vous aime plus que tout au monde, mère.
— Je t'aime bien plus fort que cela, mon fils.


Vergil sourit à ce souvenir. Il aimait son père, mais il adorait sa mère, il aurait tout fait pour elle, pour son sourire, pour un câlin de plus, pour l'entendre l'engueuler une fois de plus. Il a fait une promesse et malgré son conseil, il compte bien la tenir. Après ça, il rentre dans ses appartements, il doit se préparer pour la comédie de ce soir.

🏜𝔏𝔦𝔨𝔢𝔯

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🏜𝔏𝔦𝔨𝔢𝔯. 𝔓𝔞𝔯𝔱𝔞𝔤𝔢𝔯. ℭ𝔬𝔪𝔪𝔢𝔫𝔱𝔢𝔯 .🌙

🌹𝔍'𝔢𝔰𝔭𝔢𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔠𝔞 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔭𝔩𝔞𝔦𝔱.
𝔒𝔫 𝔯𝔢𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢
👑𝔇𝔢𝔩𝔦𝔩𝔞𝔥 𝔢𝔱 𝔙𝔢𝔯𝔤𝔦𝔩 🗡
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