Et s'il n'y avait pas eu de meurtre

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   SPOILER ALERT - SPOILER ALERT

On est pendant l'épisode 3 de la saison 8, pas encore diffusé en France
On ne lit pas la suite si on ne veut rien savoir!
On s'arrête là!!!





A la base j'avais appelé cet OS « et s'ils n'avaient pas été interrompus »
Donc SPOILER!!!

Ils étaient dans la chambre, un peu ivres mais pas complètement, suffisamment pour être déshinibés l'un envers l'autre. Pascal était allongé sur le lit, tentant tant bien que mal de soigner sa blessure.

- Qu'est-ce que vous faites?

- Deux minutes, j'arrive.

Elle déboula dans la chambre avec une petite bouteille, l'air malicieux.

- Regardez ce que j'ai trouvé!

- Vous croyez pas qu'on a assez bu?

- N'importe quoi. C'est pour votre blessure, c'est pour faire du frais. Elle posa la bouteille sur l'œil de Pascal de manière un peu brusque et enfantine. Et puis je vous rappelle qu'on n'est pas en service hein

- Je vois ça, je vois ça ... Dit il en la regardant et en enlevant la bouteille de son œil.

- Pourquoi j'entends comme un reproche?

- Pas du tout, j'aime bien quand vous vous lâchez.

Il la regardait toujours, s'approchant d'elle. Elle eut un léger mouvement de recul lorsqu'il enleva la rose de derrière son oreille. Elle le regardait...

Et si, il n'y avait pas eu de meurtre et donc pas d'interruption....

**

Dehors, c'était le déluge, accompagné d'éclairs, pourtant face à elle, il n'y avait que les yeux de Pascal. Pascal qui la regardait avec une intensité sans nom. Elle sentit monter une chaleur indescriptible dans son corps lorsqu'il approcha son visage du sien.

Il ne voyait que ses yeux, et ses lèvres qu'il avait terriblement envie d'embrasser. Elle était là, face à lui et elle ne le repoussait pas. Il pensa à Sarah une fraction de seconde, et la mit de côté. Il était avec Florence. Florence qu'il avait aimé pendant des années, qu'il avait embrassée une fois, qu'il voulait protéger plus que tout. Elle était face à lui, sur ce lit, et elle se laissait aller.

Leurs visages se rapprochaient plus que dangereusement. Ils devaient arrêter avant que ça ne dérape sérieusement. L'un d'eux devait bouger, faire cesser cette tension et ce désir qui grandissaient à l'intérieur. Mais rien de tout cela ne se produisit.

Leurs lèvres se touchèrent délicatement, faisant exploser des milliers de barrières chez Florence, libérant des papillons trop longtemps enfermés. L'électricité qui s'empara d'eux était indéniable.

Elle sentit la main de Pascal sur sa joue, ses lèvres d'une douceur absolue. Elle devait lui dire que c'était une erreur, une monstrueuse erreur vue sa situation. Mais elle lui rendit son baiser.

Pascal sentait sa peau sous sa main, ses lèvres sur les siennes, il était bien, elle était ce dont il avait envie. Ce soir, cette nuit... Toujours? Il devait arrêter, penser à Sarah. Mais rien. Il ne pensait qu'à Florence, ne voyait qu'elle, ne voulait qu'elle.

Le baiser s'accéléra et gagna en intensité. Lorsqu'ils s'écartèrent au bout de quelques instants, ils savaient qu'ils auraient dû parler, arrêter la machine. Au lieu de ça, Florence enleva lentement la chemise de Pascal, dévoilant son tatouage qu'elle trouvait terriblement sexy. Elle passa ses mains dans ses cheveux. Il l'attira à lui, la libérant de sa chemise à son tour. Il n'y avait plus aucune place pour la raison. La passion, le désir les emportaient. Florence passa au-dessus des jambes de Pascal, se retrouvant à califourchon sur lui, collée à lui. Il sentait sa poitrine contre son torse. Il n'arrivait pas à croire qu'ils se retrouvaient dans cette situation. Ils s'embrassèrent à nouveau, encore et encore.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 12 ⏰

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