7- Encre rouge

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"Trois heures de supplice"

Je suis allongée j'ai du mal à respirer bougé mais impossible j'ai mal partout j'ai l'impression d'être passé sous un train j'aurais sûrement préféré mais non je suis passé sous "lui"ça fait plusieurs minutes qu'il est parti totalement satisfait de ce qu'il m'avait fait je n'étais plus une enfant j'ai cesser de l'être quand il a fait avec moi toute ces choses parce que oui les "enfant" ne sont pas censé faire cela.
Je fixe le plafond essayant au mieux de canalisé la douleur dans un coin de ma tête pour ne plus souffrir mais c'est dure j'ai peut-être cessé de crier et de pleurer mais c'est par épuisement la douleur ne s'est pas envolée pour autant.
Une main se pose sur moi et je me relève d'un bond position assise sur le lit, ce geste je le regrette tout de suite je me plie en deux la douleur est intense.
Je sers les dents du mieux que je peux pitié pas lui la terreur me submergé.
- c'est moi c'est Sandie. Sa voix est petite je dirais même suppliante
- ...
Alors je reprends le cours de ma respiration que j'avais arrêté.
Son regard est triste et pleins de pitié je dois lui faire pensé à un animal apeuré elle regarde le lit avec dégoût pourquoi ?
Eh bien parce qu'il est couvert d'encre rouge je baigne dans mon propre sang et sûrement ses sécrétions.
Mes orifices sont endoloris je les sens palpité à chaque bouffer d'air
Elle propose de prendre un bain j'accepte d'un hochement de tête, mais de cette chambre à la salle de bain le chemin semble long en-ai je la force et surtout mon corps me permettra? J'en doute fort.
Sandie me prend dans ses bras et me soulève lentement je me laisse faire...

Le bain est tout de suite devenu rouge quand j'y suis entré elle a dû le vidé et le remplir à nouveau l'eau chaude m'a fait du mien mais peut importe les tonne de savons ou de bulles rien ne pourra effacer ce que j'ai subit ce soir là rien ne pourra effacer cette couleur qui me hante à présent cette couleur vive ce "Rouge sang".

Je me suis endormie tant bien que mal dans mon lit hanté par sa présence toute la nuit son odeur à flotté dans l'air.
Quand j'ai ouvert les yeux il était là et il me caressait la main.
- bonjour...
Il semblait si doux on aurait dit une personne complètement différente de la veille son regard suppliant posé sur moi j'ai su m'asseoir sur ma haine et j'ai enfui ma douleur en moi.
- bonjour
- je suis venu m'excuser je ne voulais pas te faire mal c'est juste que quand je fais l'amour je ne suis pas pareil tu m'en veux ?
*Comment lui en vouloir il m'avait offert ce que je n'avais jamais eu il n'était pas obligé de bien me traiter après tout je n'étais qu'un article qu'il avait acheté du moins j'essayais de me convaincre de cette quelconque vérité.
- non
- alors tu serais d'accord de recommencer ? Pas aujourd'hui mais plus tard.
- je-je...
- bien sûr tu n'es pas obligé je t'ai juste sorti de la misère tu ne me dois rien.
Son sourire saint était de retour la culpabilité m'envahissait.
- tes parents n'aurai jamais été capable de tout ceci tu le sais n'est-ce pas ?
- oui je le sais.
- alors si tu le sais tu seras d'accord pour qu'on recommence très prochainement pour au moins me remercier de la vie que je t'ai offert.
-...
- ne sois pas ingrate Mayra!
Après cela il est parti de ma chambre.
Je suis resté seule ces paroles continuais en boucle dans ma tête.
"Ne sois pas ingrate Mayra" c'était ingrat de ne pas vouloir souffrir, de ne pas vouloir m'offrir à lui comme un présent...j'en venait à regretter ma vie passée celle ci était bien trop cher payé c'était dure à supporter et je ne pense pas qu'à huit ans j'avais assez d'expérience pour supporter toute cette charge mental et physique j'étais désemparée...

Je me devais de ne pas être égoïste même si celà impliquait de souffrir encore et toujours pour le bien de celui qui m'avait "sauvé" de la misère.

Mon tortionnaire et mon bourreau...

MayraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant