XLIII. маленькая овечка

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- Min me apokaleíte étais ! dit Zion l'arme toujours pointait sur l'homme. 

Le sourire de l'homme se fit moins éclatant mais il le garda tout de même s'adossant à son bureau. 

- Donc c'est vrai, tu ne parles plus russe ! 

- Ça t'étonne ? 

- Un peu, tu essayes donc de renier tous ce qui vient de ton père !  

Je remarquais que Zion n'avais jamais mentionner une personne de sa famille. J'en avais légèrement entendu parler à travers ... et dans les murmures des cauchemars de Zion, mais il ne m'en avait jamais concrètement parlé. 

Zion garda son arme pointé vers le vieil homme, continuant de lancer des regards noirs à l'homme alors qu'il lui adresser un regard moqueur, le même que Zion m'adresser pour m'agacer. En regardant de plus près, je remarquai que l'homme avait les même traits que Zion. Des cheveux long et gris rabattus en arrière, des yeux très bleus qui donnaient l'impression qu'il perceraient ton âme et une mâchoire particulièrement bien dessinée. 

Je ne serais quel âge lui donnait, parce que malgré les quelques rides sur son visage et ses cheveux gris, il ne paraissait pas si vieux que ça, il avait un aire de Jeremy Irons à l'époque de "Lolita" et d'Anthony Hopkins dans "Le masque de Zorro". 

- Reculez ! ordonna l'homme d'une voix grave à ses hommes ne quittant pas du regard Zion. 

Ils baissèrent leurs armes reculant d'un pas, et pour autant je ne me sentais toujours pas en sécurité et tenais fermement le t-shirt de Zion. 

- Toi aussi, Alexeï ! 

- Tu sais comment on m'appelle ! dit-il en rangeant son arme. 

- Tu sais qu'Alexeï est mon second nom ? 

- Et tu crois que c'est pourquoi que j'essaye de l'effacer, et au cas où la mémoire commencerai à te quitter mon premier prénom est Zion ! 

Un léger rire passa la barrière de ses lèvres, elle même cachait sous une épaisse moustache. Il quitta des yeux Zion, pour posées ses yeux clairs et son regard joueur sur ma personne, mes jambes encore tremblantes toujours pas remises des événements d'y il y a quelques instants. 

- Tu dois être la raison pour laquelle mon petit-fils m'ignore ! dit-il son fort accent se fessant entendre. 

- Euh...C...C'est pas vraiment par choix ! balbutiais-je dans un effort considérable. 

Moi qui me demandais pourquoi j'avais une version plus vieille de Zion, j'avais ma réponse. Il se ressemblait comme deux gouttes, hormis la couleur de cheveux. Alors que ceux de Zion était d'un noir de jais, ceux de l'homme était blond pour ne pas dire presque entièrement gris. 

Il me tendis sa main alors que je la regarda dans l'incompréhension de ce que je devais faire. Je compris près un instant qu'il cherchait à ce que je m'approche de lui, regardant d'abord Zion hésitante pour avoir son avis, lui qui regardait également la main veineuse de l'homme. Sans réponse de sa part, et ne voulant pas faire patienter l'homme plus longtemps, je pris sa main m'approchant de lui ses yeux ne me lâchant pas une seconde. 

Dans un silence pesant, il contempla mon visage les yeux plissés alors qu'un frisson me parcourut l'échine tout les regard sur nous, celui de Zion particulièrement me brûlant le dos. Je savais à ce moment, que si un autre homme m'avait regardait comme ça, Zion aurait déjà logé une balle dans sa tempe. Je ne le voyais pas, mais le sentais plus que les autres, et pourtant il n'y avait rien de passionné dans le regard que l'homme me portait, j'avais juste l'impression qu'il cherchait quelque chose sur ou en moi, comme si dans son regard il disséquer mon âme pour le déchiffrer. 

Names has meaningOù les histoires vivent. Découvrez maintenant