𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒

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Charvat était là dans l'ascenseur, plus précisément au sol. Les cheveux devant le visage, si j'étais d'humeur je lui demanderai quand commence le tournage de Ring - Ze Lord Of The Ring. 

Le culot qu'elle a de se pointer ici, sachant pertinemment que je suis là.

J'allais faire demi tour mais elle m'attrapa le poignet.

Ayudame (aide moi)

NON MAIS OH ! Et puis quoi encore ? Les cours de l'après midi ? Je retira mon bras, mais elle tomba, en larme.

Fucking you Charvat.

Je me rapprocha, repoussant mon coeur pour l'aider. 

- Lève toi.

Elle se leva difficilement en titubant, je vais définitivement devoir la porter. Sûr toutes les personnes de cette ville, il fallait que ce soit elle, en plus de ça bourrée.

- Ça va ? Tu veux que je m'en occupe ? Hurla Leo.

- Non. Un déchet à ramasser est déjà suffisant.

Je passa mon bras sous ses épaules et l'autre sous ses jambes, elle est super légère bordel. J'attendis que l'ascenseur sur ferme pour être sûre, et regagna l'espace qui était avant son arrivé, cosy.

En me voyant arriver avec le poids mort en bras, Charlotte et Raph déboulent en courant sur moi tandis qu'Elie ricane. Je sais pas si elle se moque, mais laisser son amie morte dans l'ascenseur n'est pas de l'amour non plus.

- Qu'est-ce qu'elle a ? S'inquiète Charlotte.

- Elle a ses règles. Répondit Elie.

Mon visage dû se décomposer.

Entre mes bras, je sens du mouvement, un rire.

Je lâcha brusquement Charvat au sol, qui se retenu le ventre, tellement son fou rire était grand.

Raphaël et Charlotte repartent s'asseoir dans le canapé, tandis que moi je reste debout, devant l'asticot ridicule au sol.

- Elle t'a bien eu. Ricana Florent, en aillant Elie sur ses genoux.

Je lui lança un regard noir, il leva les mains en signe de paix. Et parti dans ma chambre, j'en ai plus que marre de cette fille. Elle a besoin d'attention et moi je lui en donne, comme une débile. Elle n'en a que faire de qui je suis, elle aime être au centre de l'attention. 

J'envoya valser tous mes vêtements pour rester simplement en tee-shirt, short. Aka le meilleur combo. J'ai bien prit soin de fermer à clé, parce que je connais des âmes suicidaires qui squat cet appartement. Je m'installe sur mon lit et regarde ma pièce, il y a un énorme vide contre le mur en face de mon lit. J'aime qu'il y ai beaucoup de chose, ce trou montre qu'il manque bel et bien quelque chose à ma vie. J'alluma mon enceinte à distance et lance ma musique, un son de Sofiane Pamart Focus, ce son me rappelle l'été, et il me rappelle aussi que je sais jouer du piano. À ce moment précis, l'envie d'un piano comble ce vide.

Voilà ma lueur du moment.

Dans la foulée j'envoie un message à Georgio :

- Il est où le piano à papi ?

- Bonsoir à toi aussi, encore chez mamie je crois. Tu veux enfin le brûler ?

Je sais à quoi il fait allusion, mes parents. Ils nous ont forcé à jouer un instrument, Georgio le violon et mon le piano. On aimait pas ça du tout quand on était petit, mais ça nous rapprochait aussi. Papa voulait faire de nous des artistes reconnus, moi pianiste et Georgio violoniste. Il a longtemps voulu ça de nous, mais maman a réussi à lui faire comprendre que ce n'est pas son choix, c'est d'ailleurs le seul moment où maman s'est interposé pour nous.

Lueur CapricieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant