L'héritière de l'étoile du Chien - Tome 1 [Fred Weasley]

Chapitre 2 - La lettre pour Poudlard

Elizabeth Smith

Dans les rues de Stockholm, Suède

16 juillet 1990

On déambule dans les rues à la recherche d'oncle Peter et de papa qui sont partis, on ne sait où. Nous slalomons entre les passants pour ne pas perdre de vue ma grand-mère qui marche à une vitesse folle dans une colère noire. À chaque fois que nous venons en Suède, c'est-à-dire un été sur deux, la journée du quinze ou seize juillet, tout dépend de quand cela tombe, nous nous levons extrêmement tôt pour passer une journée entière dans la capitale suédoise qui est bien plus au Sud de là où habite mes grands-parents. On a l'habitude que grand-mère nous emmène - ou plutôt nous traîne - voir le palais royal qui se trouve au centre de Stockholm, c'est d'ailleurs toujours le dernier endroit que nous visitons avant de repartir dans la campagne. Elle aime tellement y aller qu'elle y va au moins deux fois par an à croire que cela va changer en si peu de temps.

~ Mais ou étiez vous tous les deux ? Cria-t-elle de colère en voyant les deux fuyards. Le palais ferme ses portes dans une heure et demie, nous devons y aller maintenant !

Papa et oncle Peter ne disent rien sachant pertinemment qu'ils auront les foudres de leur mère sur eux s'ils osent dire quoi que ce soit. Alors nous la suivons tous dans un calme absolu, en essayant de garder l'allure pour la suivre étant dans une vitesse de marche assez rapide, même un léopard n'irai pas aussi vite.

Dix minutes plus tard, nous arrivons aux grilles du Palais royal, où résident la famille royale de Suède. Les gardes nous font entrer après que grand-mère leur ait montré les tickets qui nous permettent un accès au palais jusqu'à dix-sept heures. Ni une ni deux, grand-mère par dans des explications sur le moindre tableau ou objet que nous voyons. Mes cousins, Zacharias et Mirabella, les enfants d'oncle Peter ainsi que Stanley écoute attentivement ce qu'elle dit. Personnellement, je n'écoute que d'une oreille, voir pas du tout, je préfère imaginer le nombre de farces et attrape que je pourrais mettre dans chaque recoin de ce palais. En y pensant cela pourrait être drôle de perturber les moldus qui vivent ici.

En retrait, je m'arrête devant le portrait d'une petite fille qui au vu de ses vêtements devait dater d'au moins quelques siècles. Je pourrais demander à grand-mère qui est cette enfant qui doit être du même âge que moi, voir peut-être un peu plus jeune, 9 ou 10 ans peut-être, mais au loin, je l'entends parler du sol du château qui mène à la sortie comme si c'était quelque chose de plus spectaculaire que ces tableaux qui jonchent les murs d'un des nombreux salons du palais.

Une fois dans la cour du palais, les adultes décident de se rendre au parc situé à quelques mètres d'ici pour être à l'heure pour le départ du portoloin qui est dans une quinzaine de minutes.

Avant l'heure de départ, grand-père nous dit d'attraper le skateboard tout détériorer qui est à nos pieds avant d'avoir la sensation qu'un crochet nous attrape par le nombril pour nous tirer vers l'avant afin d'arriver dans un tourbillon de couleur avec un sifflement semblable à celui du vent.

En quelques secondes, nous atterrissons à quelques mètres de la maison familiale que nous rejoignons dans la bonne humeur. Des notre entrée, oncle Peter envoie Zacharias et Mirabella prendre leur douche avant le repas. Moi, je suis maman dans la cuisine pour l'aider à préparer le dîner, mais en arrivant, je vois un hibou sur le bord de la fenêtre avec des lettres dans le bec.

~ Maman. L'appelais-je parce qu'elle me tourne le dos. Il y a un hibou à la fenêtre avec des lettres dans le bec.

Elle se retourne pour venir ouvrir à l'oiseau qui entre dans la pièce avant de se poser sur la table disposée au centre. Grand-mère étant juste à côté, récupère les lettres avant de remercier l'animal. Voyant qu'il ne part pas, je m'approche en tendant lentement ma main vers lui pour attendre qu'il s'approche pour lui caresser le haut de la tête. Ce qui a l'air de beaucoup lui plaire.