CHAPITRE 5- 𝐗𝐀𝐕𝐈𝐄𝐑

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Mini plot-twist en vu...préparez vous ☕️

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« 𝐋𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑖 𝑑𝑜𝑢𝑥, 𝑠𝑎𝑢𝑓 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛 𝑠𝑢𝑏𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠. »

Le hurlement strident de la sonnerie m'arrache à ma somnolence, je râle avant de donner un coup sec sur l'horloge pour arrêter le massacre. Celle-ci tombe à plat contre ma table de chevet avec un gros bruit, mais s'arrête aussitôt.

— Fais chier, grommelé-je, la tête dans le coussin.

Mon mal de crâne d'hier ne s'est pas atténué, la douleur est toujours aussi intense. J'ai l'impression d'avoir reçu un coup de marteau dans le cerveau, ce qui est loin d'être agréable.

Je pioche des vêtements dans mon placard et remercie les cieux de ne pas être dans un lycée ou le port de l'uniforme est obligatoire. Devoir mettre les mêmes vêtements chaque matin, créant une routine morose et non appréciable, sans façon.

La buée s'accumulant contre la vitre de la chambre me fait mettre une écharpe autour de mon cou. Les temps se font frais, et la fraîcheur est souvent synonyme de rhume.

Des feuilles oranges se sont collés au bord de la vitre, une jolie nuance de couleurs.

Je trébuche contre un paquet de cigarettes et maugrée.

— Eliott, tu me casses les couilles putain.

Mon frère, étalé sur son lit en position d'étoile de mer grogne et enroule sa couverture autour de lui pour plus de chaleur.

J'attrape l'extrémité de sa couverture et la tire de toutes mes forces. Il pousse un cri en tombant sur le sol et je secoue le tissu sous ces yeux interloqués.

— Tu es un connard.

— Et toi un crasseux, rétorqué-je.

Il tend son majeur en levant les yeux au ciel. Je souffle et laisse tomber sa couette, puis je donne un coup de pied au paquet de cigarettes qui atterrit sur la tête de mon frère.

— Aïe !

— Oups, me moqué-je, avec un sourire mauvais plaqué sur le visage.

Il ouvre un œil, puis le deuxième et se redresse.

— Tu as un briquet ?

— Sérieux ? Mec, il est huit heures du matin.

— Huit heures du matin ?! Alors pourquoi tu me fais chier ? Grommelle-t-il.

Il bâille et remonte sur son lit, à moitié endormi. Je l'observe, désireux de me rendormir aussi.

Mais une odeur parfume la pièce et la motivation me vint.

Des pancakes.

Je m'approche de la cuisine et m'assois sur une des chaises disposées autour de la table et guette avec attention l'arrivée des plats.

Ma mère se retourne, son tablier lui collant aux hanches et croise les bras.

— Pas de bisou ? Les gosses deviennent décidément ingrats !

Je ris aux éclats avant de plaquer ma bouche contre sa joue et j'en profite pour glisser ma main sur l'assiette posé derrière elle. Puis, j'engouffre le pancake dans ma bouche rapidement, sous ses yeux rieurs.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 11 ⏰

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