Chapitre 2: «Ares Hidalgo, c'est toi ?»

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Kira, 10 h

Je suis rentré chez moi après l'accident d'hier soir. Ce con m'a foncé dessus et ce n'est même pas excusé. Quelques minutes après son départ, et après avoir repris mes esprits. J'ai trouvé son téléphone, j'ai cherché à le retrouver, mais en vain, donc je suis rentré cher moi. Bien sûr, il est verrouillé donc je ne peux rien faire à part attendre un appel.

Aujourd'hui, c'est samedi malheureusement je n'ai pas cours, et je boss pas la journée je suis donc bloqué cher moi, jusqu'à ce soir. Mon frère joue à la PlayStation comme d'habitude et mon père n'est pas rentré hier, il est surement ivre mort dernière une poubelle, mais il rentrera, il rentre toujours malgré mes souhaits. N'ayant rien à faire, je décide de ranger la maison.

Une fois les animaux nourris et le ménage fais je peux enfin souffler. Je me réfugie dans ma chambre et je ne sais pour quelle raison mais mes yeux se posent sur le téléphone du gars d'hier. J'ai décidé de l'appeler comme ça car je ne connais pas son prénom. Celui-ci est donc allumé et plein de messages ils sont affichés, mais malheureusement je ne peux lire le numéro. Il y a juste un nom, h4l4n4, on dira plus un code. J'essaie de déverrouiller le téléphone avec mais ça ne marche pas, c'est pêne perdu. Je le ramènerai à la police, ils arriveront peut-être à savoir à qui il appartient et ils pourront me dire qui est ce con qui m'a foncé dessus.

17 h 45,

J'ai fait des crêpes pour le goûter, mon frère Alex est plutôt content. À part ça, je n'ai pas fait grand-chose aujourd'hui. Je suis resté dans ma chambre à lire et à jouer avec mes lapins, tout ça au téléphone avec ma meilleure amie Ashley. Après qu'elle a fini de me raconter tous ces petits potins, je descends faire la vaisselle de ce que j'ai sali en cuisinent. Au même moment, la porte d'entrée s'ouvre, il s'agit de mon père. Je vous l'ai dit. Il rentre toujours. Il jette son manteau sur les escaliers, crie des mots incompréhensibles, puis il me pointe du doigt. Oh non.

Avant même que j'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, celui-ci me gifle violemment au visage. Je ne dis rien, car avec le temps, j'ai compris que plus je ne disais rien, plus vite il me laissait tranquille, même si ça veut dire de subir sa violence. Du moins dès qu'il a fini de jouer avec moi. Mes mains touchent ma joue, qui me lance, mais il ne s'arrête pas là. Il attrape la poêle posée sur le rebord de l'évier et porte de nombreux coups dans mon ventre ce qui me fait tomber au sol. Mon frère s'interpose au milieu mais cela ne change en rien, car il n'est pas dans son état normal.

Là, c'est une autre personne qui vient par moment, pour que je n'oublie pas le passer, mais le lendemain mon père ne se souviendra pas de ça et moi non plus d'ailleurs seuls les marque sur ma peau me le rappelleront. Après plusieurs coups, il décide que c'en est assez lâche, la poêle qui tombe au sol et fais résonner un bruit sourd dans toute la maison, puis il se dirige vers le salon dans lequel il allume son joint, après plusieurs taff, il s'endort sur le canapé.

Après avoir repris mon souffle, je me lève avec difficultés puis fonce dans la salle de bain et ferme la porte à clé. Une fois en sécurité je soulève mon t-shirt et constate les dégâts. Quelques bleus sont déjà apparents. Je décide de nettoyer un peu l'endroit car aux égratignures, du sang a déjà couler. Après avoir serré les dents, je déverrouille la porte et je cours dans ma chambre. La porte fermé, je pose ma tête dessus et lâche un soupir de soulagement. Le silence est rompu par un raclement de gorge, ce qui me fait sursauter. Un frisson de peur s'empare de mon corps lorsque j'aperçois une silhouette portent uniquement des vêtements noirs. Je ne vois pas son visage car il porte sa capuche mais j'en déduis que c'est apparemment un homme vu la taille de ces mains.

Celui-ci a le téléphone que j'ai trouvé à côté de lui.

-Comment êtes-vous... Commençai-je à dire.

A l'ombre des révélationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant