Chapitre 7:Retournement de situation

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Kyle, Liberty High School

– M. Cole Galaad changera de classe et ne pourra plus approcher mademoiselle Parker. Mais quant à vous, M. Smith, vous irez en colle une fois par semaine. Nous avons fini, vous pouvez disposer.

Voilà ce qu'a dit le directeur. Je vais devoir aller en colle, mais au moins je n'aurai plus à Cole dans mes pattes, et surtout dans les pattes de Kira.

D'ailleurs, nous avons dû la laisser à l'infirmerie, alors je passe à la cafétéria prendre de quoi manger et boire, moi et Ashley nous nous rendons à l'infirmerie. Une fois la bas infirmière absente et Kira aussi, je porte l'oreille, j'entends ce qui semble être un cri de femme étouffée. Je rentre dans la chambre de l'infirmier, seulement un lit et... Bingo, une armoire, je marche d'un pas rapide vers celle-ci, puis ouvre la porte d'un reste brusque et rapide. L'infirmière y est enfermée, elle me saute dessus :

– Merci, merci, merci. Me dit-elle essoufflée et apeurée. Pour moi, une phrase résonne dans ma tête, où est Kira. La dame essoufflé me dit :

– Deux hommes sont venus, il savait qu'elle était ici, mais je ne les ai jamais vus dans l'enceinte de l'école. Elle était inconsciente, c'était donc simple pour lui de l'enlever. Il m'a menacé avec une arme. Je n'ai rien pu faire, il est parti il y a 5 min. Il faut appeler la police, on parle d'un kidnapping.

Une fois qu'elle a fini sa phrase, elle marche dans la direction du téléphone de service accroché au mur. Au moment où elle le prend et le dirige vers son oreille, Ashley lui arrache des mains.

– Mais pour qui tu te prends, Ashley ? Enfin, on parle de votre meilleure amie, vous vous rendez compte ? Nous devons faire quelque chose.

– Non, personne ne doit être au courant. Je suis sûr que quelque chose de louche se trame. Si on vous pose des questions, vous dites qu'elle est repartie cher elle. Kyle, il faut que je te parle, on y va. Me demande Ashley. L'infirmière a les yeux larmoyants, Ashley se dirige vers la porte, je fais de même, laissant la dame derrière nous. Ashley n'a rien à me dire, en réalité nous partons la chercher. On se précipite vers la voiture d'Ashley, car la mienne étant beaucoup plus loin. Mais c'est bien beau de monter dans la voiture sans vraiment savoir où aller, alors on reste là à se regarder, Ashley et moi, sans savoir quoi faire et où ils l'ont emporté. Je ne vais pas vous le cacher, cela m'inquiète un peu et Ashley s'en rend compte.

— Ne t'inquiète pas, c'est une battante, elle survirera quoi qu'il en coûte. Me dit-elle, elle aussi inquiète par la situation. Nous attendons encore un moment dans la voiture. Puis mon cerveau s'allume, je sais où elle se trouve. Je demande à Ashley de me laisser le volant de sa petite MINI Cooper. Et c'est partie pour... Je ne sais où.

******

Kira, quelque part dans un entrepôt.

– Tu l'as trop shooté ; elle ne va pas se réveiller et on va se faire engueuler par la patronne. On nous appelle, on reviendra la surveiller plus tard.

Cette voix semble provenir de très loin. Je t'ente d'ouvrir les yeux, mais la lumière m'aveugle, alors après m'être habitué à celle-ci. Je découvre l'endroit dans lequel je ne trouve rien. Un dépôt qui semble à l'abandon depuis longtemps. Le toit laisse passer quelques gouttes de pluie, vu son état. Quant à moi, je suis attaché à une chaise au milieu du bâtiment. Étrangement, je n'ai pas peur, comme le serait une personne normale qui vient de se faire kidnapper. Après, tu n'es pas normal, Kira.

Je me demande où sont partis les deux personnes que j'ai entendues parler. Ou alors, c'est dans ta tête.

J'inspecte de nouveau l'endroit dans lequel je me situe et je trouve un détail qui a tiré mon attention. Au niveau du toit, un faisceau lumineux me parait suspect. C'est comme un projecteur. Le bâtiment est sombre et semble être recouvert en taule, mais pas à cet endroit. Alors peut-être que j'hallucine et que je devienne folle. Ça ne m'étonnerait même pas.

Mais il faut que je vérifie ça, alors grâce au coup de self défense que j'ai pris étant enfant, j'arrive rapidement à défaire les liens qui me retenaient les mains derrière mon dos. Une fois libre, je m'aventure dans le bâtiment. Et je ne sais pas par quelle technologie, mais la pièce est en réalité divisée par deux. Le bâtiment dans lequel je pensais être était bien une illusion.

– Carle, coupe tout. Dit une voix de femme que je me peux voir, car je suis seul dans cette pièce. Une fois que cette phrase retentit, l'illusion du bâtiment abandonnée révèle le repère d'un geek. Je reste sans voix, l'entrepôt n'était pas réel, j'avais raison.

– Il faut que je répare le projecteur 32, il gâche tout ! Dit la personne derrière l'énorme table de contrôle. Celle-ci possède 4 écrans et de nombreux boutons pour faire je ne sais quoi.

– Bonjour, chérie, moi, c'est Carle. Ajoute-il avant d'avancer pour effectuer une poignet de main, à laquelle je ne réponds pas.

Il retire sa main puis ajoute : -OK, tu dois te poser 10 mille questions. Bien sûr, je ne peux pas te répondre, mais sache que nous ne te voulons pas de mal.

– Pas de mal ? Vous vous foutez de ma gueule ? Crache-je fou de rage. Vous m'avez kidnappé, littéralement ! Seulement un beau motard aux cheveux longs pourrait le faire, et là ça ne me déplairerait pas, mais bon, ça n'est pas le cas. Enfin bref.

— Je sais que ça sonne bizarre dit comme ça, mais je t'assure que tu ne crains rien. Seulement si tu réponds et obéis à leur demande. Ajoute le nommer Carle, au même moment, 3 gars baraqués débarquent.

– Super, elle est réveillée, la chef l'attend. Dit l'un des gars. Puis les deux autres m'attrapent les bras et me poussent pour avancer, abandonnant Carle le geek. Je passe la porte toujours avec les deux Frigos à mes bras. Nous passons un sas et on arrive dans un long couloir blanc. Les cris qui y résonnent me font frissonner. Après avoir traversé tout le couloir, on arrive devant une énorme porte noire. Le troisième frigo toque et, même si le silence fut la seule réponse, les deux hommes me lâchent enfin les bras. La porte s'ouvre, mais sans personne, et puis une main qui doit bien faire la taille de ma tête me pousse à l'intérieur.

Je n'ai même pas eu le temps de me retourner que le son de la porte qui se ferme retentit. Je fais ressentir mon mécontentement en tapant du poing sur la porte, mais rien ne se passe. Alors je passe en revoyant la pièce, elle est grande et lumineuse, car une grande baie vitrée orne le mur devant moi. Après avoir fait le tour, il n'y a personne avec moi. Alors je cours vers cette baie vitrée et malheureusement, il n'y a rien mis à part des arbres à perte de vue. Même après cette déception, j'essaie tout de même de l'ouvrir, mais bien évidemment, elle est verrouillée

Je n'ai jamais de chance sérieux.

Et me voilà enfermé, car dans la pièce il n'y a pas d'autre fenêtre ni porte. Comme je suis bloquer je décide de fouiller, pour peux être savoir ou je suis. Ce qui habille la pièce et un énorme bureau en bois, et un piano à queue, magnifique, sois dit passent ! Je fouille dans le bureau et à part des carnets vides et des stylos, il n'y a rien. Comme je sais jouer du piano, je m'installe sur le tabouret prévu à cet effet. Mais en soulevant le cache du clavier, se trouve un Glock 17, un petit pistolet très pratique, et bingo, il y a 3 balles. Ça servira à les impressionner. Je décide de le cacher dans mon T-shirt derrière mon dos, juste au cas où. Tout d'un coup la porte s'ouvre, je peux facilement deviner que c'est une femme, car j'entends les talons qui claquent sur le sol, ce qui résonne dans toute la pièce. C'est bon, mes heures ont sonné et en plus, tué par une femme, la classe. 

Même si je préférais ne pas mourir du tout.

Par reflex, je mets ma main droite sur le pistolet, toujours dans mon dos. Je reste debout face à mon destin et la femme arrive devant moi. Elle porte les talons de mon rêve, les Yves Saint Laurent Opyum noir et or, à plus de 120 000 €, avec ce qui est une jupe droite et un chemisier en soi, tout cela bien évidemment noir. Pour finir, la tenue de nombreux bijoux en or, surement plus chère que toute ma garde-robe, apporte la touche finale. Une fois que mes yeux ont fini de contempler sa tenue, il arrive à son visage. Celui-ci me semble beaucoup trop familier.

– Bonjour Kira, Je suis ravie de te revoir. Commente la femme.

Je reste sans voix et seulement après de longs instants à rester muette, je fini par dire :

– Bonjour maman...



J'adore le chapitre, pas vous???

A la semaine prochaine, des bisous, the blue bird :)

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