26.𝐉𝐨𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐍𝐨ë𝐥⎮𝐄𝐯𝐞, 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 1

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Tu peux vivre dans l'obscurité autant de temps que tu le veux, le jour finit toujours par se lever.

Bonne lecture mes amours
(N'oubliez pas la petite étoile)

...


Ève

Un baiser. Puis un deuxième.

Sur mon front. Puis sur ma joue.

Finalement, tout se transforme en une pluie de baisers quand je finis par ouvrir les yeux. L'odeur qui m'englobe ne me laisse aucun choix.

— Qu'est-ce que tu fais, Parker ?

J'ai dû mal à m'adapter au jour naissant. Le visage du brun est flou mais c'est bel et bien le plus beau réveil qu'on m'ait fait.

— On va bientôt partir... murmure-t-il, j'essaye de te réveiller en douceur.

— Pour aller oooooù, je baille.

Je m'étire puis me redresse. Toujours vêtue de mon pyjama à carreaux et je me souviens, comme un flash, de ce qu'il s'est passé hier soir.

Mes joues chauffent quand je tombe sur le regard amusé de Parker.

Il a deviné.

L'envie de pincer ses pommettes se fait ressentir, sans doute autant que celle de les embrasser.

— Ma mère doit déjà nous attendre... se lève-t-il.

Je suis Parker du regard. Les deux mains dans son jogging gris, il porte un sweat à capuche noir. Il est loin d'être en pyjama, et au sac qu'il tient dans la main, il est même sur le point de partir.

— Alors... je tente de comprendre, tu pars chez ta mère pour les fêtes ?

En prononçant cette phrase, je sens mon cœur se briser.

Hier était une journée magnifique mais j'aurais dû me douter qu'elle allait se terminer.

Le bonheur est éphémère.

— Non, mon ange, revient Parker après s'être débarrassé de ses affaires, nous partons chez ma mère.

Cette fois, mon cerveau ne refuse pas cette information. C'est à ce moment-là que je repère mon sac de sport qui doit être rempli de mes affaires, ainsi qu'un petit déjeuner qui m'attend juste à côté.

— Co-comment ça ?

Ma gorge se noue, je refuse de me réjouir pour une éventualité. Je veux qu'il la prononce.

— Oui, Angel. Nous allons passer les fêtes ensemble.

Il suffit parfois de quelques mots pour dessiner un sourire.

Dans mon cas, je n'ai pas besoin de mots quand j'ai Parker à mes côtés. Il dessine tous les sourires du monde, sur tous les visages.

Mais en ce moment, c'est sur le mien qu'il déverse sa magie.

— Allez, glisse-t-il ses bras sous mon corps, votre carrosse attend madame.

​​🦋🦋🦋


Je ne saurais dire depuis combien de temps nous roulons, ni combien de chansons ont défilé. La seule chose dont je suis sûre est que mes yeux n'arrivent pas à se décoller de Parker. En coin, ou pleinement assumée, je scrute chacune de ses expressions. Il passe d'un air sérieux quand les voitures devant lui freinent brusquement, à une attitude joviale quand il se met à chantonner. Son sourire illumine tout l'habitacle, ou peut-être que ce sont mes yeux qui le voient de la sorte.

𝑯𝑶𝑷𝑬𝑳𝑬𝑺𝑺 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant