29.𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞⎮𝐏𝐚𝐫𝐤𝐞𝐫

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Hello... ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit ici que je suis devenue timide...

Alors, comment vous allez ?

Pour ma part, ça va très bien. Beaucoup d'entre vous m'ont posée la question, vous êtes adorables. J'avais juste besoin d'une pause au niveau des réseaux, et ça fait du bien de vivre pour soi et non pour quelqu'un d'autre ahah. Je me mettais trop de pression pour les chapitres, alors j'ai décidé de calmer le rythme.

Normalement, on est reparti.

J'arrête de parler, vous êtes ici pour une chose.

LA SUITE !!

Bonne lecture mes amours et comme toujours, n'oubliez pas la petite étoile.

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...


Parker

Mon premier reflex est d'étendre mon bras à ma droite, mais évidemment, sa place est froide.

Vide.

Mes yeux s'ouvrent, son parfum flotte toujours dans les airs, je peine à croire qu'un jour il pourra disparaître. Le soleil transperce les rideaux, je me demande depuis combien de temps Ève est levée.

Une semaine que je dors avec elle et aucune fois, je ne me suis réveillée à ses côtés. Pourtant, aujourd'hui est un jour différent, je le sens.

Sur cette réflexion, alors que je ne le fais jamais, je me lève et me positionne devant la fenêtre. Le soleil n'est pas très haut, signe qu'il est encore très tôt. La neige n'a pas arrêté de tomber, la poudreuse est venue recouvrir les montagnes, la vue est splendide.

Mais la vue n'aurait jamais été aussi belle si je ne l'avais pas vue, elle, sortir du chalet, dans son legging et son tee-shirt des Sharks. Chaussée de ses baskets de running, Ève ne se retourne pas en direction de la porte. Elle s'éloigne d'un pas décidé. Sa queue de cheval agite de gauche à droite, une drôle d'envie s'empare de moi. Celle d'y glisser mes doigts et de la tirer en arrière.

Cependant, je réprimande toutes ses envies pour réaliser celle qui m'anime.

Être à ses côtés.

Deux minutes après, à mon tour, je sors du chalet, vêtue d'un ensemble de sport noir mais surtout, avec des baskets à mes pieds. Je ne sais pas réellement ce que je m'apprête à faire, je devine juste qu'elle doit avoir besoin de compagnie.

Ève n'a pas couru depuis des semaines. Elle a pris quelques kilogrammes qui lui vont à ravir et même si elle ne fait aucune réflexion, sa manière de se cacher n'a pas disparu. J'ai dû mal à comprendre pourquoi elle déteste ce corps que j'aime tant mais je serai là pour l'aider à l'apprécier.

Alors sans transition, quand je la trouve en train de faire le jour du stade, non loin du chalet, j'apparais derrière elle.

La brune met quelques secondes à comprendre ce qu'il se passe, quand ses iris bleus se plantent dans les miens, tant de sentiments se bousculent.

Ses lèvres s'entrouvrent, elle est sous le choc, mais elle n'arrête jamais de courir.

C'est ce que j'aime le plus chez elle.

𝑯𝑶𝑷𝑬𝑳𝑬𝑺𝑺 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant