— Et toi, petit ! Va me chercher mes affaires là-bas.
Il me désigna un coin boisé vers lequel je me précipitai. Je me mis à genoux, fouillant parmi les feuilles mortes et les mauvaises herbes, quand un smoking bordeaux attira mon regard. Alors que je m'apprêtais à lui rapporter son dû, une brume chaude émana du vêtement. Je plaçai mes mains devant mon visage pour me protéger de cet air lourd, imprégné d'une odeur à la fois sucrée et piquante.
Quand la brume se dissipa, j'aperçus une silhouette grande et robuste qui se rapprochait. À mesure qu'elle réduisait la distance entre nous, elle devint plus claire. À un mètre de moi, la figure apparut dans toute sa limpidité. Mon regard s'échappa rapidement en voyant son corps nu, et je sentis une rougeur involontaire monter à mes joues.
Sans le regarder, je lui tendis ses vêtements avec raideur. Il les prit délicatement.
— T'es un sorcier ? demanda-t-il.
— Oui, répondis-je précipitamment. Pourquoi cette question alors que vous m'avez vu sortir d'un portail magique ?
Il grogna comme seule réponse. J'entendis le bruit de sa braguette se refermer, et, malgré moi, je risquai un coup d'œil.
— Qui t'a demandé de regarder, sale chien lubrique ?!
Mais c'est qui le toutou, là ? pensai-je.
— Désolé, monsieur.
Il grommela avant de s'éloigner dans une direction opposée à la mienne.
— Hé, monsieur, ne me laissez pas là !
Je vérifiai rapidement que mes affaires étaient toujours dans la poche de ma chemise, réduites par un sort d'espace pour mieux les transporter. Puis je me lançai à sa poursuite, courant pour rattraper mon étrange compagnon au look rebelle.
— Monsieur Bakugou, attendez-moi !
Il s'arrêta brusquement.
Je m'efforçai de le rejoindre, essoufflé.
— Vous…
— Chut, nous sommes encerclés.
Le ton sérieux de sa voix me fit oublier immédiatement la fatigue de ma course. Peut-être que j'exagérais un peu...
Je regardai autour de moi et remarquai que la température avait drastiquement baisé. Le ciel clair était devenu semblable a un avant de pluie. L'obscurité envahissait peu a peu les alentours , nous forçons incessamment a regarder de tous les côtés.
- des ghoules ?
Monsieur bakugou se retourna vers moi étonné par ma constatation.
- tout a fait . Dit il toujours surpris . Ce sont juste des nouveaux élèves ne , t'inquiète pas .
Un son silencieux fondit l'air et tout ce que je remarquai a la fin, c'etait une branche d'arbre parfaitement taillé réceptionnée dans la paume de Monsieur bakugou. Je ne relisais que peu de temps après ça que nous venions de nous faire attaquer.
D'autres branches sortirent des bois sombres mais ils se retrouvaient pour la plus par briser en l'air sans que je ne sache comment.
- il veulent se la jouer comme ça les petits.
Un sourire presque meurtrier s'afficha sur le visage de mon professeur .
- j'avais bien dit à ce proviseur de ne pas inviter des espèces aussi meurtrières et sombres dans cette putain d'école .
Il est vrai que les ghoules sont des être extrêmement dangereux pour toutes les espèces. Elles ne sont pas dotée d'une très sociabilité et préfèrent rester entre elle dans des coin sombre du continent.
- écoute gamin ! Cria le prof d'une joie extrême. Je vais les massacrer, alors si tu veux pas voir des tripes putrides a l'air ta intérêt à te recroviller dans un coin et a pleurer ton Dieu .
- pas besoin de les massacrer vous savez.
- hein
- soleil pure des saintes Écritures.
Les ghoules sont des créatures de la nuit , elles ont donc pour ennemi naturel tout ce qui se rapporte à la lumière. Avec mon double sort je vais les affaiblir et les enchaîner .
Une lumière irradiante sorti de la paume de ma main . Elle brillait tellement que je pouvais a peine voir les traits. surpris de mon professeur sur moi . Mon sourire s'efaca sur lui alors que je formai une colonne de lumière qui s'entendit dans le ciel, et prit plus de 600 mètre de diamètre . Ce sort peut prendre quelques minutes avant de ce dissiper . Je me concentrai sur mes différents projets a réaliser au cours de cette année qui semblait déjà mal commencer àvec cette rencontre plus d'étrange . Une main chaude me saisit brusquement la taille puis une autre me remena contre un torse chaud et rassurant. Dans les bras de cette personne je me sentais tellement bien .
Quelques minutes plus tard la lumière se dissipa le ciel sombre était transpercé, les arbres et le sol terne avaient pris une couleur d'un blanc pensque divin .
Monsieur bakugou me tenait dans ses bras comme si j'étais sur le point de me briser en mille morceaux.
Sans trop de force je le poussait pour qu'il me laisse enfin respirer .
- ça va ? Demandais-je
Mes ses yeux rouge continuait à me regarder sans en comprendre le fond .
Je quittais monsieur bakugou du regard pour observer la forêt qui avec mon sort s'était démuni de toutes ses feuilles. Au loin on pouvais appercevoir une troupe de plusieurs personnes se tortillant au sol de douleur . Je regardais de tous les côtés et constatai que le flair de mon professeur était bien efficace , nous étions bien encerclés .
Une tape sur la tête et mon attention revenu sur mon prof .
- qui t'a demandé de les zigouiller a ma place gros con ?
Le gars était sérieusement en colère en plus.
-mais... Monsieur ils sont toujours en vie .
Il tirait mes cheveux dans tous les sens, comme si ils n'étaient pas déjà assez décoiffé.
- voilà le problème mon petit. On attaque pas katsuki bakugo sans y laisser la vie . Tu viens de foutre ma réputation en l'air , petit con .
Résigné il me lâcha. Sa main alla rejoindre l'intérieur de sa poche et y sorti son téléphone portable. Il tapa un numéro et mis le cellulaire a son oreille.
De mon côté j'avais formée un miroir avec les quelques gouttes d'eau présente dans l'air pour . Je me recoiffais en tapotant les cheveux soigneusement.
- allo ... Oui VA TE FAIRE FOUTRE CONNASE !!!!!!
Je sens que mon cœur va prendre un coup si c'est vraiment mon prof .
Il rageait contre un simple téléphone. Le voir comme ça me fait presque sourire.
- tu te marres ? Tu te fous de ma gueule ?
Il me regardait avec un drôle de regard maintenant. Je préférais m'éloigner un peu de lui .
- NON JE PARLE PAS AVEC TOI ... OUI UN ÉLÈVE. TU AS CERTAINEMENT DU LE VOIR DEPUIS LE CHÂTEAU, LA G'RANDE LUMIÈRE BLANCHE .
Mes oreilles !
geta un œil sur moi .
- ohhh ok .
Monsieur bakugou enleva son téléphone a l'oreille malgré le fait que de l'autre côté la voix continuait a parler .
- sache que ton sort vient d'interenpre la cérémonie d'ouverture du lycée. Tout le monde nous attend au château aux mille visages.
Quoi ?
-----------------------------------__---------------------------
LES GHOULES
ABONNEZ VOUS ET AIMEZ 🤫
1113 MOTS
VOUS LISEZ
FANTASY HIGH SCHOOL
DiversosÉloigné de toute connaissance humaine, un château épargné par les âges rudes et les guerres sert d'établissement pour les jeunes créatures surnaturelles. Cette école demeure depuis des siècles un centre d'apprentissage pour toutes personnes doté de...