i am enough?

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L'été après la mort de Sirius avait été un tourbillon de mélancolie profonde

Pour les Weasley, l'absence de Sirius se faisait cruellement sentir. La maison du Terrier, habituellement animée et pleine de vie, semblait plus sombre et plus silencieuse que jamais. Molly Weasley, habituellement source de chaleur et de réconfort, passait de longues heures à regarder par la fenêtre, son esprit perdu dans des souvenirs. Chaque fois qu'un bruit de porte résonnait, elle se retournait avec l'espoir fugace de voir Sirius apparaître avec son sourire contagieux, mais chaque fois, elle se heurta à la réalité. Les rires de ses enfants, qui résonnaient dans le jardin, avaient perdu une part de leur éclat.

Pour Lupin, la perte de Sirius ne se résumait pas simplement à la mort d'un ami ; c'était l'absence d'un frère. Ils avaient affronté les ténèbres ensemble, se battant pour un monde meilleur, mais maintenant, tout cela semblait vain. Sirius avait toujours été le plus audacieux des Maraudeurs, et Remus se sentait comme une ombre à côté de son éclat.

Luna avait été envoyée à Sainte-Mangouste par les Malfoy, mais cela n'avait pas suffi à apaiser le vide laissé par Sirius. Les jours s'étaient étirés en semaines. La perte de Sirius pesait lourdement sur son cœur, l'emplissant d'une tristesse qui semblait inextinguible.

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A Poudlard, la rentrée des classes se déroula dans une atmosphère chargée de mélancolie. Les Gryffondor s'étaient réunis dans la salle commune, la lueur des flammes dans l'âtre projetant des ombres dansantes sur les murs, créant une atmosphère à la fois intime et solennelle. Ce soir-là, ils avaient décidé d'organiser une minute de silence en hommage à Sirius Black.Au centre de la pièce, une bougie s'élevait, sa flamme vacillante symbolisant l'esprit indomptable de Sirius. L'infirmière de Poudlard, Madame Pomfresh, avait également fait le déplacement pour rendre hommage, ajoutant un sentiment de gravité à l'événement.
plus tard dans la soirée, Changbin croisa San dans un coin de la salle commune. Ils ne s'étaient pas vraiment vus depuis la nuit de la bataille, et une vague de culpabilité envahit Changbin en se rappelant les efforts de San pour les aider.« Hey, San, » commença Changbin, un peu hésitant. « Je suis vraiment désolé de ne pas avoir pris de nouvelles. Avec tout ce qui s'est passé, je... » San le coupa avec un sourire réconfortant, ses yeux pétillant d'amitié. « Ne t'inquiète pas pour ça, Changbin. J'ai passé quelques semaines à me faire dorloter par Wooyoung. Il m'a gardé occupé avec toutes ses histoires de fantômes et ses bêtises. » Changbin se sentit immédiatement soulagé par cette réponse : « Merci pour tout ce que tu as fait. Je sais que tu as pris des risques pour nous. »San secoua la tête, le sourire toujours présent. « C'est ce que font les amis, non ? On se soutient les uns les autres. »


Dans la salle commune des Serpentards, l'atmosphère avait changé. L'arrogance et la désinvolture de Malfoy ne pouvait cacher une certaine vulnérabilité. Avec l'emprisonnement du père Malfoy. Drago et sa mère s'étaient retrouvé seul face aux conséquences de leur loyauté envers Voldemort. Drago continuait pourtant à surveiller Luna discrètement, même si son comportement envers elle était teinté de froideur.

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Quelques jours après la reprise des cours, Han et Luna accompagnèrent Hermione, un devoir de potions à la main, jusqu'au bureau du professeur Rogue. En entrant dans la salle, une odeur enivrante de potions flottait dans l'air. le maitre des potions était penché sur son bureau, en train de terminer un philtre d'amour, ses gestes précis et méthodiques trahissant son expertise. Hermione remarqua alors une odeur familière qui se mêlait aux effluves des ingrédients : une odeur de dentifrice, fraîche et mentholée, qui semblait flotter autour de Rogue..

« Ça sent presque bon, » murmura Han, son nez plissé, tandis qu'il inspirait profondément l'air saturé de diverses odeurs. Une fragrance singulière, légère, presque familière, envahit ses narines, déclenchant immédiatement un sentiment de reconnaissance. "Du Febreze...?" pensa-t-il, surpris. Le parfum lui rappelait quelque chose d'étrangement précis et, en un instant, ses joues prirent une teinte rosée.C'était Minho. Han se souvint aussitôt de la petite habitude que son ami avait adoptée depuis leur arrivée à Poudlard : un rapide coup de pschit de Febreze avant de sortir de leur dortoir. C'était devenu une blague entre eux, Minho prétendant que c'était « un bon moyen d'économiser sur les parfums tout en restant frais ». Han étouffa un rire nerveux en se souvenant des nombreux moments où il avait taquiné Minho à ce sujet, mais maintenant, cette odeur si familière flottant dans la salle de potions le plongeait dans un mélange d'embarras et de nostalgie.


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