YOUSSEF : 《Seni Seviyorum》

Chapitre 28

Après avoir mis mes choses au clair et avoir retrouvé celle qui m'avait fait regretter d'être venu au monde, on s'apprêtait à retourner dans le jardin mais biensûr ni vu ni connu ça aurait été beaucoup trop beau pour être vrai.

On est tombés nez à nez avec mon oncle Amir et sa femme Tata Jamila. Ça aurait pu être pire mais qd même, ça portait a confusion vu qu'on sortait d'une pièce rien que nous deux. On avait l'air suspect.

Tonton Amir: Zizou ? Et la pote à Sousou ?

Tata Jamila: Oh... *elle tire tonton* bon viens on trace notre route on fait semblant on a rien vu

Amir: Mdr mais moi vivant je laisserai aucun de ces gamins tomber dans ça. Vous faisiez quoi ?

Jamila: Eh t'es gênant, pas de conclusion hâtive. Youyou est un gentil garçon.

Moi: Merci tata, oui c'est un quiproquo j'te jure tonton.

Amir: Ouais, viens voir vite fair stp.

Il me fait signe de venir vers lui, pendant ce temps Tata Jamila discutait avec Leyla pour dissiper le malaise je pense.

Amir: Tu foutais quoi avec la fille des gens tout seul dans cette pièce ?

Moi: On était entrain de se réconcilier.... verbalement... qu'avec des mots... fin t'as compris y'a rien eu de haram j'te jure.

Amir: Un homme seul avec une femme dans une pièce c'est déjà assez. Sheytan peut vous poussier à commettre l'irréparable. Tu sais ça ? J'vous l'ai assez rabâché à toi et à mon fils non ?

Tonton Amir c'est vraiment pas l'oncle le plus relou ou le plus stricte en général, sauf qd ça parle de fille. Il est pire que mon père. Il nous a  raconté qu'à son époque les jeunes fornicaient beaucoup et ça conduisait à des drames autant pour les hommes que pour les femmes.

"Un plaisir éphémère pour un regret éternel".

On a jamais douté de ses mots mais contrairement à mon père, il a l'air vraiment inquiet à ce sujet. Il a du mal à nous faire confiance dans le sens ou pour lui, les hormones à notre âge ça peut nois faire oublier toute raison et toute piété. Pour lui c'est forcément de la faute de l'homme s'il y a fornication. Et si on rajoute à ça les mauvaises fréquentations c'est foutu. Bref moi j'ai pas de fréquentation tout court et j'suis traumatisé par la vie donc j'arrive à me tenir.

Moi: Oui tonton je sais. J'avais pas pensé à ça mais tu peux me faire confiance, je te jure sur mon honneur de dz que je l'ai jamais touchée comme tu le penses.

Amir: J'espère... tu sais c'est pour ton bien que j'm'inquiète, t'es comme mon fils. J'veux pas que tu commettes des erreurs que j'ai pu faire étant jeune.

Moi: Oui je sais merci de te préoccuper de mon kheir. Vous nous avez bien éduqués, on connait les conséquences etc. J'oublie jamais toutes vos leçons de vie.

Amir: C'est bien wouldi. Bon maintenant que j'ai fait mon taff de tonton, tu m'racontes pourquoi tu devais te "réconcilier verbalement" avec la pote à ta sœur ?

Moi: Ze3ma mon père il vous a pas raconté ?

Amir: Ah c'est ça dont il parlait qd il disait que t'étais plus timide ? Et Karim qui dit que tu joues les charo c'est ça aussi ?

Moi: Tonton Karim s'il est pas excessif un jour dans sa vie il meurt ?

Amir: J'crois bien mdrr. Il t'a vu parler avec une fille une fois il a dit tu commençais ta carrière de charo.

Moi: N'importe quoi je raccompagnais Leyla c'est tout. Bah c'est la pote à Sousou mais de base c'était ma voisine de table en cours. On est dans la même classe. Et bref j'ai appris à la connaître et je l'aime bien.