chapitre 12

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J'enfile ma veste en cuir et ressort cette fois sans voiture. Je préfère me dégourdir les jambes. Au bout de quelques minutes je me stoppe devant un petit café, et entre pour ensuite passer commande d'un gâteau au chocolat noir et d'un smoothie de la même saveur. Après tout sa fait du bien d'avoir quelques moments de répit, d'autant plus qu'il n'y a pas beaucoup de monde et que c'est calme.

Oui sa fait du bien.

-alors tu n'as pas encore ramasser tout l'argent.

Je porte mon attention vers cette voix basse qui en plus d'être grasse et moche a brisé ma coquille de tranquillité, et je constate que ce sont deux hommes hideux qui s'adresse à la serveuse qui à l'air gêner et désemparée.

-je suis désolé laisser le moi un peu de temps en plus, et je vous rembourserai tout ce que je vous dois. Dit-elle la voix tremblante

-nous t'avons laisser deux mois et tu n'es pas fichus de nous rembourser cinq cent mille dollars, répond t'il avec mépris

-les affaires ne sont pas bonnes en se moment, mais je vous le jure je vous rembourserai

-à oui vraiment ? Vois tu petite on en a marre d'attendre et si on détruisait cette endroit minable plutôt

-non je vous en pris ce café est tout ce qui me reste de mes parents, et qui me permet de subvenir au besoin de mon frère, dit-elle alarmé s'apprêtant à pleuré

-hmm que c'est touchant, sauf que vois tu on veut notre fric nous

-je vous en pris donné moi quelques temps en plus, dit-elle cette fois sans retenir ses larmes

-et si tu nous remboursais par nature, dit l'un des deux resté silencieux jusqu'à maintenant en la regardant de manière perverse, et la pauvre fille semble comprendre de quoi il parle

Il s'approche d'elle et l'attrape par la hanche et elle le gifle en réflexe, ce qui ne semble pas lui plaire car il l'attrape violemment le coup pour ensuite la plaque contre le comptoir.

Je jette un coup d'œil aux autres clients voir s'ils viendront l'aider, mais je constate que certains filme plutôt la scène. Décidément l'homme manque cruellement de bon sens et de solidarité et ils ont le culot de se vanter de ça. Mon cul oui

Je quitte ma place dégouté et m'approche des deux hommes avant d'attraper la main du type qui maintient la fille

Blood: je ne pense que c'est ainsi que l'on traite une jeune fille

-de quoi je me mêle? Retourne dans ton bordel pétasse

Blood: pétasse hein? D'accord

Je lui tord son bras et il cris à peine de douleur en lâchant la fille qui recule derrière moi, et je lui donne un bon coup de genou dans le ventre et le repousse puis il s'effondre au sol sous le regard ahuris de son compagnon et des autres clients qui jouent au cameraman avant de me regarder

Blood: quoi tu veux ma photo ?

-petite pute

Il se lève avec colère et s'avance vers moi dans l'espérance de me donner un coup de point, mais j'attrape son bras puis sa nuque avant de venir fracassé son visage bien fort sur le carrelage du comptoir et j'entends la mélodie du craquement de son nez qui saigne asser abondamment, puis je reporte mon attention sur son pote qui c'est relevé et semble trembler en croisant mon regard.

Blood: tu devrais emporter ton pote ou il risque de crevé

Il s'exécute avec difficulté et ils sortent tous deux la queue entre les jambes. de toute façon c'est le genre d'homme qui ne réfléchisse qu'avec ça. Je pose un regard sombre aux personnes présentes ici et comme s'ils avaient compris, ils cessent de me fixer et sortent tous du café.

-je te remercie beaucoup

Blood: comment tu t'appelles

-elisabeth

Blood: alors tu leur doit de l'argent ?

Elisabeth: ce café appartenait à mes parents, sauf qu'à un moment pour soigné ma mère qui avait une maladie incurable, mon père à dû prêté de l'argent. Mais malgré tout ma mère est morte et mon père ces tué en travaillant trop dure pour non seulement rembourser la dette, et aussi s'occupé de moi et mon petit frère. Du coup j'ai dû abandonner la fac pour pouvoir m'occuper de tout ça

Blood: tu n'as pas un membre de votre famille pour aider

Elle secoue la tête négativement et c'est larmes coulent à nouveau

Elisabeth: en tout cas Merci beaucoup de m'avoir aidé, même s'ils risque de revenir et cette fois ce sera sûrement pour s'approprier le café

Je l'observe un moment avant de retourner où j'étais assise, prendre mon téléphone et envoyé un message à zena, puis je reviens près de le jeune fille

Blood: t'inquiète tout ira bien et dès que possible prend des employés de confiance, renouvele les lieux et reprend la fac

Elisabeth: de quoi parles tu ? Comment ça ?

Blood: tu comprendra bientôt Élisabeth. À la prochaine

Je quitte ensuite le café pour retourner près de mes deux amis, et à peine je passe la porte que zena m'assomme de question

Protection Mafieuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant