Échos du passé

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Allez, en avant ! Attachez bien vos ceintures, l'avion décolle !

Asalamou haleykoum namone naléne Lou beuri🫶

"Si vous êtes chauds, ñou lale groupe WhatsApp."

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...........Lorsque je rouvre les yeux, je ne sais plus où je suis. La réalité et le cauchemar se confondent, et une terreur sourde m'envahit.........

— Je n'ai pas beaucoup de temps, et jusqu'à maintenant, je parviens à me contrôler pour ne pas te tuer. Si je fais preuve de clémence, c'est uniquement parce que tu es la mère de mon enfant. Tu sais parfaitement combien mes descendants comptent pour moi. Alors ne me pousse pas à perdre le contrôle, et surtout, n'essaie pas de me mentir. Je peux devenir très violent, et jusque-là, j'ai fait preuve d'assez de patience. Saisis cette chance, et dis-moi qui tu es réellement, Marie Guylaine Cissé.

Elle tente de parler, mais les mots restent coincés dans sa gorge. Incapable d'articuler quoi que ce soit, ses larmes commencent à couler.

Nos deux invités, immobiles comme des meubles, restent sur place, obéissant à mes ordres, tels des fantômes.

— Ha... Habibi... Je ne sais même pas ce qui m'a pris. Je t'en supplie, comprends-moi. Quand ces gens seront partis, je te dirai tout.

— Tu veux que je les fasse partir pour que tu m'expliques ? Non, ils ont le droit de savoir. Quelle que soit la décision que je prendrai, ils devront être là. Ce ne sont pas tes parents, après tout ? Ou bien, tu veux que je t'aide à parler ? Tu veux que je te donne un coup de pouce ? Eh bien, ne compte pas sur moi. Si tu es assez courageuse pour me mentir pendant cinq ans, alors tu es assez courageuse pour m'expliquer sans aide. Marie Guylaine Cissé, je commence à en avoir sérieusement assez ! Maintenant, dis-moi pourquoi tu m'as regardé dans les yeux pendant toutes ces années pour me mentir !

J'ai presque crié, la colère montant en moi.

— Habibi...

— Arrête de m'appeler ainsi ! ai-je hurlé.

— Si je t'explique, tu comprendras...

Hab... Mutaib, je t'ai aimé, je t'ai aimé plus que moi-même. J'avais peur... peur que tu me détestes, que tu renonces à ce mariage si je te disais la vérité. J'avais peur que tout ce que j'avais construit s'effondre. J'étais terrifiée, Mutaib, je n'avais pas le choix... Je ne pouvais pas te présenter mes parents parce que je n'en avais pas...

— Tu m'as menti, Marie Guylaine Cissé ! Tu m'as regardé droit dans les yeux en me disant que tu m'aimais, alors que tout n'était que mensonge.

— Non, Mutaib ! Je ne t'ai pas menti sur l'amour que je te porte ! Je t'aime, c'est la vérité, et je refuse que tu en doutes. J'ai voulu t'en parler, mais j'avais trop peur... peur que tu ne me comprennes pas. Je n'aurais jamais cru que ce jour viendrait, jamais... Je pensais que cette vérité ne serait jamais révélée.

— Il n'y a que l'argent et le malheur qui ne se croisent jamais, dit la femme supposée être sa mère.

— Il paraît que l'argent ne fait pas le bonheur, rétorque son mari.

— Je refuse de croire cela, sauf si une maladie dévore l'argent, réplique la femme.

Ils échangèrent un regard complice, et la mère murmura : « On dirait que l'homme est la maladie. »

— Je hais Guylaine, mais ce que je hais encore plus, ce sont ces deux imposteurs, ces trafiquants d'identité.

— Taisez-vous ! Je vous ai dit de la fermer, je ne veux plus entendre vos voix !

La génération 2000Où les histoires vivent. Découvrez maintenant