Allez, en avant ! Attachez bien vos ceintures, l'avion décolle !
..................................
..........Je l'ai laissé là, planté, l'air surpris. Moi, j'étais satisfaite : 1-0.
Lamtoro :
Mais je rêve ou quoi ?
Une tête vide me parle ainsi ?
J'ai esquissé un léger sourire avant de décider de ne pas la suivre dans ses délires. Je suis entré et ai pris place, mais par malchance, toutes les bonnes places étaient prises. Il ne restait que deux places, et ces deux places étaient à côté de cette jeune fille indisciplinée. Je ne voulais pas m'asseoir là-bas, mais je n'avais pas d'autre option. Bon, je m'en fiche, de toutes façons elle ne m'intéresse guère.contrairement à ce que je craignais, elle n'a même pas pris la peine de me regarder.
L'amphithéâtre s'est rempli.
quelques minutes après,deux filles sont venues directement vers nous et ont commencé à parler._Safiétou où sont les places que tu a réservées pour nous ?
—Qu'est-ce que je vous avais dit ?
il ne reste qu'une place, et sachez que c'est par chance, je ne l'avais pas gardée pour vous.Khadija:
Minus, assieds-toi sur la place qui reste, je peux me mettre derrière.Minus :
Non, attends.....—J'ai vu la fille avancer de deux pas jusqu'à mon niveau et me dire d'un ton coquin et capricieux :
—Monsieur, s'il vous plaît, je suis de petite taille et je ne pourrai pas voir si je me mets derrière.... Et euh....
Je lui ai répondu rapidement d'un ton calme et ferme à la fois :
—Depuis quand sais-tu que tu es de petite taille ? Pourtant, cela ne t'a pas empêchée de venir tôt pour avoir une bonne place. Mademoiselle, je ne peux pas, pousse-toi.
Safiétou :
-Je n'ai pas pu m'empêcher de rire face à cette réplique cinglante de ce bel homme à Minus. Non, lui, je l'aime bien. Il a ce caractère direct que je n'aurais jamais soupçonné. J'ai vu Minus murmurer : « La galanterie est morte ici à l'université Cheikh Anta », et elle a fait un geste de honte tout en allant s'asseoir derrière nous.
Quelques minutes après, une déesse est entrée dans l'amphithéâtre. Pour vous dire à quel point elle était parfaite dans sa robe noire très classe, ses cheveux bruns coupés en carré impeccable encadraient un visage aux traits déterminés et aux yeux pétillants d'intelligence.
Elle avance d'un pas assuré, ses talons résonnant sur le sol, et s'arrête devant le bureau. Ses mouvements sont précis, calculés, chaque geste semblant révéler une maîtrise parfaite de soi. Elle pose son sac en cuir sur la table, sort calmement ses notes, et prend le temps de regarder chaque élève dans les yeux, comme si elle cherchait à percer leurs pensées.
—Bonjour à tous, commence-t-elle d'une voix claire et posée.
—Je suis Madame Sy , et je suis ici non seulement pour vous enseigner la psychologie, mais aussi pour vous inspirer à penser différemment, à remettre en question vos certitudes.
Elle marque une pause, un léger sourire au coin des lèvres, observant les réactions dans la salle.
—La psychologie n'est pas une science froide. Elle est vivante, elle est en vous, dans vos interactions, vos rêves, vos peurs. Et ensemble, nous allons explorer ces territoires fascinants.
-waoow Je dois avouer qu'aucun adversaire, même le plus farouche, ne pourrait nier son charme. Elle a réalisé une présentation impeccable et exceptionnelle. Tout l'amphithéâtre était unanime : le silence et les regards fixés sur cette belle créature en témoignaient. Quant à ce jeune homme à côté de moi, je pense que son regard fixé n'était pas seulement pour saisir le sens de ses paroles, mais bien pour l'admirer. Elle n'a pas même pris le temps de cligner des yeux.
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La génération 2000
RomansaMarie Guylaine Cisse est une professeure de psychologie, très belle, élégante et intelligente, dotée d'une confiance en soi inébranlable, d'audace et d'un esprit de conquête qui constituent son unicité. Pour Marie Guylaine Cisse, personne n'appartie...