CHAPITRE DIX-NEUF

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Luciana



Dès que nous quittons la demeure, je sens une bouffée d'air frais envahir mes poumons. Le soleil, encore timide, éclaire notre chemin de ses rayons dorés, réchauffant doucement l'atmosphère. À mes côtés, Neremyn avance d'un pas assuré, sa présence apaisante renforçant mon énergie.

Nous traversons une clairière, où la rosée matinale scintille sur les brins d'herbe, créant un tapis étincelant sous nos pieds. Les oiseaux chantent leur mélodie joyeuse, accompagnant nos premiers pas dans cette aventure. Je suis émerveillée par la beauté des paysages qui se dévoilent progressivement : des collines verdoyantes, des arbres majestueux aux feuilles bruissantes, et des sentiers sinueux qui invitent à l'exploration.

Chaque détour révèle de nouvelles merveilles, et je ne peux m'empêcher de m'arrêter pour admirer les fleurs sauvages aux couleurs éclatantes, caresser les troncs rugueux des arbres centenaires, et écouter le murmure du vent dans les feuillages. Le sourire de Neremyn, ses éclats de rire, ajoutent une touche de magie à cette matinée déjà parfaite. Je me sens libre, légère, comme si chaque pas m'éloignait un peu plus des préoccupations du quotidien, me rapprochant de quelque chose de plus pur, de plus essentiel.

Après un moment de quiétude, nous nous remettons en route. Les pente deviennent plus raides et les chemins plus étroits, mais l'excitation de l'inconnu nous pousse à avancer. Les arbres se font plus denses, leurs branches entrelacées créant un feuillage verdoyant au-dessus de nos têtes. Des rayons de soleil filtrent à travers les feuilles, dessinant des motifs changeants sur le sol. Alors que nous grimpons, nous apercevons au loin le sommet d'une colline.

— Qu'est-ce qui nous attend au sommet de cette colline ? finis-je par demander, curieuse.

Je le vois sourire discrètement. S'il m'a amené sur cette colline précisément, ce n'est sûrement pas pour rien.

— Veux-tu vraiment le savoir maintenant ? Je sais que la patience n'est pas ton fort, mais tout de même.

— Je vais attendre, déclaré-je finalement en contournant la silhouette du prince.

Neremyn et moi montons jusqu'au sommet de la colline, chaque pas nous rapprochant d'un paysage enchanté. À mesure que nous gravissons la pente, le monde autour de nous semble se transformer. Les arbres deviennent plus majestueux, leurs branches entrelacées formant une voûte verdoyante au-dessus de nos têtes. Des oiseaux de toutes les couleurs volent joyeusement au-dessus de nous, leurs chants mélodieux ajoutant une note de magie à l'atmosphère.

Dès que nous arrivons au sommet, j'écarquille les yeux et esquisse un grand sourire, stupéfaite par le panorama qui s'offre à moi. Devant nous s'étend un paysage féerique et verdoyant. Des collines ondulantes couvertes d'un tapis de fleurs sauvages aux couleurs vives ont l'air de s'étirer à l'infini. Des rivières scintillantes serpentent à travers la vallée, reflétant la lumière du soleil comme des rubans d'argent.

Au loin, le grand château en pierre se dresse fièrement, ses tours imposantes touchant presque le ciel. Entouré d'une forêt dense et luxuriante qui s'étend à perte de vue, il ressemble à un bijou dans un coffret de verdure. Les arbres de la forêt, vieux de plusieurs siècles, semblent murmurer des secrets anciens portés par la brise.

Ici, au sommet, Neremyn et moi sommes les maîtres du monde. Le vent souffle doucement, apportant avec lui le parfum des fleurs et de la terre humide. Le panorama est à couper le souffle, une véritable toile de maître peinte par la nature elle-même. Je tourne la tête vers Neremyn, mon sourire reflétant l'émerveillement et la joie que je ressens à cet instant.

Un royaume d'églantine et de phénix.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant