Le loup et le chat

chat-pitre 3

Mes yeux collés, j'ai du mal à respirer. Je sens d'après mon pelage chaud et douillet que je suis sûr un matelas de mousse récoltée récemment . L'odeur de plante me chatouille les narines.
Pffff..... Rooooohhh....
Je ne suis vraiment pas d'humeur. J'ai l'impression d'être aveugle. Moi, la génie de tout les temps, se retrouve coincée dans une petite taverne de guérisseur! Je voudrais voir quel temps il fait. En tout cas, il ne pleut pas. Il n'y a point de clapotis signalant une averse.
J'aperçois l'odeur de graines de pavot et d'une fleur d'arnica. Des pas lourds et désespérés résonnèrent dans la petite caverne. C'est Givre.

'' Tiens mange!, m'ordonna la louve en me balançant les graines avec violence. Je vais t'endormir pour bidouyer ta tête.

- Jamais ! De 1: tu ne m'endors pas avec ces stupides graines et de 2: tu ne me touches pas avec tes salles pattes!, dis-je les yeux à peine entrouvert.

- Trop tard, renchéri le prédateur en me fourrant les petites germes dans la gueule. Bonne nuit petit chaton!

- JE NE SUIS PAS UN CHA..., sur ceux je m'assoupi. ''

Je ne sens plus rien, juste un vide infini. Le désespoir ? La mort? Non. Mais.... Euuuuhhh.... Berk! Un goût acide me détruit la gorge. Qu'est-ce qu'elle me fait ? Et dire que je me suis attachée à elle.

Avec ses muscles massifs elle m'a cassé ma boîte crânienne. Je ne suis pas guérisseuse mais pour tuer mes camarades avec du poison, il faut étudier les plantes médicinales et le blessures importantes pour savoir mettre le coup fatale. Il faut que je me réveille pour la défoncer. Même si elle m'adore et qu'elle prend soin de moi, je m'en contre fou. Ah bah tiens... Je me réveille. Ah... Il pleut aujourd'hui.

'' Ça fait combien de temps que je dors?, demandais-je sèchement.

- Oh aller... Deux, trois jours ! Facile !, ricana la mongole.

- Arrête de crier! J'ai mal à la tête, ralais-je .

- Je ne crie point. Tes oreilles sont tout simplement plus ouvertent. Se sont des séquelles, m'informa Givre. ''

Je me relève, sans plus de difficultés. Juste quelques courbatures qui m'infortune.

''Mais encore ! C'est peut être la résonnance de la caverne, me confia-t-elle. ''

Étrangement j'ai le réflex, que je n'ai jamais eu, de poser ma tête contre la sienne en guise de réconfort. Il y a une sacrée dose de stress en elle qui est inexplicable. Quand j'enlève ma tête, un silence retenti.

'' je peux dormir ici?, miaulais-je.

- C'était prévu t'inquiète ! Regarde par là-bas, continua-t-elle en pointant du bout de la queue un petit nid frais et confort. ''

D'un pas lent et lourd je me pose bien correctement sur le matelas de mousse. Je m'emporte dans un rêve intrigant...

𝘑𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘲𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘦̂𝘵 𝘥𝘦 𝘣𝘰𝘶𝘭𝘰𝘵. 𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘰𝘪𝘯 𝘥'𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘦̂𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘫𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘢𝘤𝘵𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘯𝘪 𝘮𝘢 𝘱𝘳𝘦́𝘤𝘦́𝘥𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘦̂𝘵. 𝘑𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘭𝘦 𝘤𝘦𝘳𝘧... 𝘌𝘯𝘧𝘪𝘯 𝘫𝘦 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴. 𝘔𝘢𝘪𝘴 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘦́𝘵𝘳𝘢𝘯𝘨𝘦... 𝘜𝘯𝘦 𝘴𝘪𝘭𝘰𝘶𝘩𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘵 𝘴𝘦 𝘤𝘢𝘤𝘩𝘦 𝘥𝘦𝘳𝘳𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦𝘳 𝘢̀ 𝘮𝘢 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘦. 𝘐𝘭 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭.
'' 𝘲𝘶𝘪 𝘦̂𝘵𝘦𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘴?

- 𝘓𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘢𝘴 𝘵𝘶𝘦́ 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘵𝘰𝘯 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦́, 𝘭𝘢𝘯𝘤̧𝘢 𝘶𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘰𝘶 𝘩𝘢𝘶𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘱𝘢𝘵𝘵𝘦𝘴, 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘳𝘱𝘴 𝘦́𝘱𝘢𝘪𝘴, 𝘭𝘦𝘴 𝘺𝘦𝘶𝘹 𝘷𝘦𝘳𝘵𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘱𝘦𝘭𝘢𝘨𝘦 𝘨𝘳𝘪𝘴 𝘤𝘭𝘢𝘪𝘳 𝘴𝘰𝘺𝘦𝘶𝘹.

- 𝘛𝘶 𝘮𝘦 𝘥𝘪𝘴 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦... 𝘛'𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪, 𝘥𝘪𝘴-𝘫𝘦 𝘦𝘯 𝘳𝘪𝘨𝘰𝘭𝘢𝘯𝘵 𝘥'𝘶𝘯 𝘳𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘢𝘶𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘮𝘦𝘯𝘢𝘤̧𝘢𝘯𝘵.

- 𝘛𝘶 𝘯𝘦 𝘵𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘷𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘱𝘢𝘴?...

- 𝘍𝘭𝘢𝘮𝘣𝘦𝘢𝘶?! 𝘔𝘢𝘪𝘴... 𝘓𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘳𝘳𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘵𝘰𝘪 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘊𝘩𝘢̂𝘵𝘢𝘪𝘨𝘯𝘦, 𝘔𝘶𝘭𝘰𝘵, 𝘖𝘳𝘢𝘨𝘦, 𝘔𝘶𝘴𝘦𝘢𝘶 𝘗𝘭𝘢𝘵, 𝘔𝘰𝘪𝘯𝘦𝘢𝘶, 𝘚𝘰𝘶ill𝘦𝘶, 𝘗𝘭𝘶𝘮𝘦... 𝘖𝘩 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘯'𝘦̂𝘵𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘢̀! 𝘑𝘦 𝘮𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘲𝘶𝘦 𝘫'𝘢𝘪 𝘢𝘴𝘴𝘢𝘴𝘴𝘪𝘯𝘦́𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦.

- 𝘙𝘰𝘶𝘨𝘦..., 𝘭𝘢𝘯𝘤̧𝘢 𝘔𝘶𝘭𝘰𝘵.

- 𝘕𝘦 𝘭'𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘭! , 𝘤𝘳𝘢𝘤𝘩𝘢 𝘔𝘶𝘴𝘦𝘢𝘶 𝘗𝘭𝘢𝘵.

- 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘵𝘦 𝘴𝘶𝘳𝘷𝘦𝘪𝘭𝘭𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘦̂𝘵... , 𝘢𝘷𝘰𝘶𝘢 𝘊𝘩𝘢̂𝘵𝘢𝘪𝘨𝘯𝘦.

- 𝘝𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘻 𝘶𝘯𝘦 𝘪𝘥𝘦́𝘦 𝘦𝘯 𝘵𝘦̂𝘵𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴, 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘪𝘯𝘶𝘢𝘪𝘴-𝘫𝘦 𝘦𝘯 𝘧𝘢𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘤𝘭𝘦𝘪𝘯 𝘥'𝘰𝘦𝘪𝘭. ''

𝘚𝘦𝘶𝘭 𝘍𝘭𝘢𝘮𝘣𝘦𝘢𝘶 hocha 𝘭𝘢 𝘵𝘦̂𝘵𝘦.
𝘔𝘰𝘯 𝘳𝘦̂𝘷𝘦 𝘴'𝘦́𝘴𝘵𝘰𝘮𝘱𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘷𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶'𝘶𝘯𝘦 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘦 𝘯𝘰𝘪𝘳𝘦.