Chapitre 4 : Une vérité peu encline à être dévoilée

8 3 0
                                    

Disclaimer : Ni Hetalia, ni l'histoire ne m'appartiennent, ils appartiennent respectivement à Hidekaz Himaruya et @JakkalsTrou , je ne suis que la traductrice.

* . * . * . * . *

"Qui étaient ces gens à qui tu as été rendre visite pendant la pause ?"

Le cœur du blond s'arrêta.

- - - - -

(TW : Crise d'angoisse)

'Comment. Au nom du ciel, comment ? Comment ? Il... Il m'a suivi ?'

Amérique observait, debout, les yeux écarquillés, les mains tremblantes, son esprit fonctionnant à mille à l'heure. Aller-retour, encore et encore, cherchant désespérément à comprendre ce que Russie venait juste de lui dire.

Sa bouche était grande ouverte, et le choc s'étalait clairement sur son visage, confortant ainsi le Russe dans son idée qu'il s'agissait de quelque chose de sérieux. 

"La fille, elle t'a appelé 'pa'. Et tu agissais comme s'ils étaient tes enfants." 

Russie ne posait pas la question, il l'affirmait avec conviction. Ses yeux se plissèrent, se penchant vers l'Américain tout en se rapprochant de lui pas à pas.

Amérique recula jusqu'à ce qu'il se retrouve adossé au mur. Il se maudit silencieusement, mais cette fois, il n'était heureusement pas restreint.

Russie semblait s'agacer au fur et à mesure que le silence se prolongeait.  Le remarquant, le blond lui répondit avec empressement, ses mains battant nerveusement l'air.

"C'-C'est juste une petite blague entre nous ? Tu sais, entre collègues d'un même bâtiment !"

Sa voix se saccada alors que le Russe le fixait, son expression agacée s'assombrissant.

"Cesse de tenter de te couvrir de façon si pathétique, Amerika. Je t'ai entendu les appeler par des noms d'États."

 'Merde'

Amérique savait qu'au point où il en était, il ne pouvait plus le nier. Il paniquait. Beaucoup. Ses respirations se saccadèrent d'autant plus et sa vue se brouilla sous l'effet des larmes qui menaçaient de couler. Il tenta de se concentrer sur les paroles de Russie, mais son esprit divaguait. Il se laissa glisser le long du mur, enfouissant sa tête dans ses bras.

'MerdemerdemderdemerDEMERDEMDERDE. Qu'est-ce que je dois faire ? L'un de mes pires ennemis sait. Qu'est-ce qu'il fera quand il trouvera les autres ? Quand il trouvera Alaska ? Non, non, non, non, NON !'

Russie observa Amérique, dos au mur, trembler et hoqueter, perdu dans sa panique intérieure. Ses grands yeux violets étaient écarquillés, toute irritation disparue pour laisser place à un grand inconfort face à la scène sous ses yeux, n'ayant pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire.

Lentement, il s'assit devant l'Américain et enroula un bras autour de ses épaules. Le blond tressaillit. Pour une raison que le Russe ignorait, son cœur se serra en le remarquant.

"Amerika ?"

Sa voix était étonnamment douce - à cause de la situation choquante ou de quelque chose d'autre, Amérique n'était pas sûr.

"Amerika, regarde-moi."

L'inflexion de voix, plus ferme, fit se lever les yeux de l'Américain rougis par les larmes, son cerveau toujours en proie au chaos. Dans son regard, la peur était flagrante, et peut-être, pour la première fois, c'était la seule chose que le Russe ne souhaitait pas voir.

En repensant à ce qu'il venait de se passer, Russie fit un compromis avec lui-même. La principale motivation qu'il avait à découvrir le secret d'Amérique, c'était qu'il ne voulait pas être celui que l'on regardait avec désapprobation, pour une fois. C'était égoïste, mais il en avait assez d'être seul. Il voyait bien les regards que les autres Nations lui jetaient une fois son dos tourné, même sa propre sœur le regardait de travers. 

 Après quelques minutes (Russie avait perdu le compte après 20), les sanglots du blond se firent plus silencieux. Russie soupira. Il avait un plan, un plan qui résoudrait avec un peu de chance leur deux problèmes.

"Amerika, que penses-tu de passer un marché avec moi ?"

Malgré la douceur avec laquelle la proposition avait été faite, l'Américain se raidit dans l'étreinte du blond platine. Il essuya ses yeux tout en se dégageant des bras de Russie.

"Quel genre de marché ?" demanda-t-il, quelque peu désarçonné par son état pathétique et sa voix rauque, mais son ton dur.

"Je ne parlerai à personne de tes États. Pas même à mon gouvernement."

Cette simple clause laissa Amérique éberlué. Russie ne sautait pas sur l'occasion de faire du chantage, à lui, son plus grand ennemi, alors qu'il connaissait son plus grand secret ? La fin du monde était-elle arrivée ?

'Je sens arriver un 'mais' dans cette conversation'

"Mais."

Le blond se prépara au pire, mettant ses nerfs à rude épreuve et affichant une expression neutre.

"A la condition que tu sois mon ami."

"..."

'Hein ?'

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 01 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Two can keep a secret  -  Traduction FrançaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant