Je souffre, je souffre depuis tellement longtemps que je ne connais pas l'origine de cette douleur mais je la sens vivre en moi comme un poison brûlant se répandant dans mes veines qui glacent en moi toutes mes peines.
Glacées... elles deviennent alors immobiles, immortelles...
Que j'aimerais faire fondre ses peines et les laisser couler à flots hors de mes veines.
Et si j'y laisse ma peau, je souhaiterai que le monde se souvienne d'un seul mot... libre.Je serais libre, enfin libre... libre de ce poids écrasant ma poitrine, libre de ces entraves invisibles qui m'empêchent de vivre, libre de cette douleur qui a effacée peu à peu tout mes bonheurs, libre de voler dans un imaginaire en couleurs, libre de vivre qu'à travers leurs cœurs.
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Recueil d'une insomniaque
PoetryLa face cachée d'une âme tourmentée, qui, éveillée à la nuit tombée, couche ses pensées sur le papier.