J'envie ces âmes pures dont l'esprit sage laisse le calme paisible de la nuit s'installée.
La nuit, cette fenêtre à la fois douce et apeurante, qui apaise autant qu'elle torture les âmes tourmentées dont l'esprit chaotique laisse les questions sans réponses s'enchaîner encore et encore dans un tourbillon d'incertitudes et d'imagination.
Le silence laissant place à la liberté d'être enfin soi sans détoures, sans masques, sans artifices. La liberté de vivre sans conditions et sans contraintes dans une solitude salvatrice et désirée. Le temps semble s'arrêter laissant les pensées s'entremêler dans une boucle infinie.
Cette fenêtre laisse parfois s'y refléter deux corps peau contre peau dans une connexion charnelle. La nuit seule ou partagée diffuse un parfum de paix, de tendresse ou de douleur selon les âmes et cette mise à nue se fait en pleine authenticité.
Je rêve de ces âmes pures tout en aimant ces nuits où seule la lune semble contempler le monde et où mon esprit peut vagabonder dans un silence solitaire, où mon corps peut danser sans mélodie, où mes larmes peuvent couler sans raison, où ma vie peut être repenser, où « être » suffit en toute simplicité... jusqu'aux premiers rayons du soleil quand le crépuscule laisse place à l'aube qui éveille les âmes endormies, celles qui rêvent dans le noir quand je rêve éveillée.
Je suis une âme tourmentée, enivrée par cette autre monde chaotique dont la beauté incomprise peut parfois laisser des cicatrices au prix d'une vérité libérée.
À tout ces esprits passionnés, divergents et utopiques, vous êtes les phares dans la nuit qui nous guident, les étoiles dans le ciel qui nous éclairent et les idées qui nous inspirent.
VOUS LISEZ
Recueil d'une insomniaque
PoesíaLa face cachée d'une âme tourmentée, qui, éveillée à la nuit tombée, couche ses pensées sur le papier.