🏚Atterrissage à l'allée des Embrumes 🦇

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Ils réapparurent dans la tristement célèbre allée des embrumes...

Retour à la case départ.

Toutes les devantures des boutiques vendant des bizzareries avaient au moins un mendiant assis devant celle-ci, avec un chapeau au sol, espérant grappiller quelques noises. Des rats aussi gros que des chiens mangeaient dans les poubelles.

Les embrumés (c'est ainsi qu'on appelle les habitants de l'allée des embrumes) ne cherchèrent heureusement pas d'ennuis à nos deux aventuriers.
Chouta était complément débraillé, avec son visage plein de suie et de traces noirâtres. Chaudron-Fou avait reprit connaissance mais ce n'était pas encore la joie, elle devait le tenir par la main.

Ces derniers collaient vraiment bien à cette ambiance de misère, de débauche et de pauvreté. Sans savoir où aller, sans savoir que faire, ils marchaient.

Les hommes et les femmes qu'ils croisaient avaient la peau sur les os, et leurs robes n'étaient pas plus habimée que celle de Chouta, sans parler de Chaudron-Fou qui avait un pagne crasseu. A la fenêtre d'une maison en pierre, une dame vraiment très vieille confondait son chat ( mort devant sa porte ) avec une chauve-souris qu'elle nourrissait avec des croquettes. Même les personnes âgées étaient complément abandonnée dans leurs propre tête, dans la maladie.

En clair, ces ruelles étroites demeuraient inchangées depuis son enfance. C'était toujours une déchetterie à ciel ouvert.

- Mes maîtres, je dois retourner là-bas! Monsieur Malefoy doit savoir! Vous m'avez emmené sans son royale accord! Je suis né pour les servir!

L'Elfe des Malefoy ne cessait de dire ça en boucle. C'était bien agaçant. Il avait même dit à uns des passant que Chouta l'avait prit en otage, ce qui bien heureusement ( mais ça, elle l'aurait parié) ne dérangea personne.

- Ramène-moi chez mes maîtres!

Bon, elle allait devoir utiliser ses talents de menteuse si elle voulait avoir la moindre chance de le canaliser.

- J'ai quelque chose à t'annoncer, ça concerne Narcissa et Lucius, dit-elle avec sérieux. Ils ont un message à te transmettre.

L'Elfe sembla soudain plus disposé à l'écouter. Donc, ils rentrèrent dans un café - restaurant avec seulement quelques clients solitaires fumant des cigares au comptoir.

- PAS DE MINEURS! Hurla une horrible tête réduite colée à la porte.

Le tenancier, un homme encore plus barbu qu'Hagrid leva la tête derrière son bar :

- Vous avez de l'argent? Demanda-t-il d'une voix lasse. Vous consommez?

- Et comment! Fit Chouta d'une voix assurée en secouant son sac à main plein de pièces.

- Alors soyez les bienvenus à la Limace de Feu!

Elle commanda des brochettes géantes de bœufs, deux crèmes brûlées et deux Irish avant d'aller s'asseoir sur une table bancale.

- Je dois vraiment aller faire pipi, fit semblant Chouta. Après je te parlerai du message des Malefoys.

Il acquiesça, et elle s'en alla vers les toilettes dégoûtantes faite...D'un simple trou dans le sol avec une chasse d'eau à corde des années quarante.

Elle s'y enferma à l'aide du barillet et elle retira sa culotte.

Oui oui, vous avez bien lu, sa culotte qu'elle plia et rangea soigneusement dans son sac. Chouta prit la peine de tirer la chasse d'eau dans le vide pour vraiment faire croire qu'elle y avait été, puis retourna à table.

- Bien, Chaudron-Fou. Tes maîtres sont vraiment déçus de toi, affirma-t-elle. Tu es une piètre serviteur, le pire de tous.

- Je peux m'améliorer, dit-il en couinant.

- D'abord, ils ont pensé à te tuer. C'est eux qui ont mis le feu à la cabane, mentit-elle. Puis ils eurent une meilleure idée...Te priver d'eux. Ils savent à quel point tu les aimes, c'est vrai, ta lignée sert les Malefoy depuis sûrement plusieurs générations. Narcissa m'a donc demandé de t'emmener loin de chez eux, car ils ne veulent vraiment plus te voir. Elle m'a ensuite donné quelque chose...

Chouta fit mine de fouiller son sac, comme si elle ne savait plus exactement où la culotte était rangée.

- Ah, voilà, tiens, dit-elle en lui donnant. C'est sa culotte, elle te fait don d'un vêtement. Tu es libre, elle ne veux jamais plus te revoir. Tu as aussi l'interdiction de servir une nouvelle famille, de toute façon, ta réputation est faite. Personne ne voudra de toi et de tes chemises mal repassées.

Chaudron-Fou lui arracha presque la culotte des mains, ses yeux aux paupières tombantes compléments ouvertes...

- Des années de servitudes...De sévices...J'ai vu mes oncles mourir à la tâches...J'ai, j'ai ce privilège...Chaudron-Fou ne va pas mourir comme eux...

Il souriait tellement fort que sa bouche montait jusqu'à ses oreilles. Sans nuls doutes, L'Elfe était sur un véritable petit nuage, la dévotion disparaît très vite lorsqu'elle n'est plus une obligation.

- Moi qui pensais que cette nouvelle te rendrait triste, remarqua Chouta, en tout cas, c'était le but des Malefoy.

- Chaudron-Fou, triste d'être libre? Triste de rejoindre Dobby?

- Dobby? Qui est Dobby?

- Mon meilleur ami, le premier Elfe que Lucius a rendu libre pour déloyauté, couina-t-il. Harry Potter et lui sont très amis. Dobby est l'elfe le plus rebelle de l'histoire, il est vu...comme un saint, chez nous les serviteurs.

- Trop cool, ça va rendre les choses plus simples, affirma Chouta. Où est-il, ton saint-Dobby?

Il souria, trépignant comme un gosse sur sa chaise :

- À Poudlard, bien-sur!

- Alors vas-y! Tu as le droit de transplaner n'importe où à présent.

- Pas avant de m'être fait servir pas un sorcier, dit-il en se frottant les mains.

Juste au ciel, à ce moment-là, le tenancier arriva avec leur commande sur un énorme plateau...Chouta régla l'addition après qu'ils aient tout dévorés avec les doigts, sans la moindre bonne manière. Ce soir il n'y avait pas que Chaudron-Fou qui était libre, l'adolescente se sentait elle aussi libérée, elle n'aurait pas voulue une minute de plus rester là-bas.

- Merci pour cette soirée, Chaudron-Fou, dit-elle avec reconnaissance alors qu'ils fermaient la porte du café derrière eux.

Des pétards sauvages explosèrent dans le ciel noire, suivit d'un feu d'artifice qui venait d'encore plus loin. La cloche de la cathédrale des Infirmes sonna minuit pile.

- Meilleur vœux, pour une merveilleuse sorcière, dit-il en lui faisant une belle poignée de main..

- Également, petit mec.

Ils se firent la bise.

- Bonne année 1995, ma fille, dit soudain la voix de Rogue.

Ils regardèrent à côté d'eux. Rogue
venait d'apparaître sous un réverbère, ses yeux noirs quelques instants porté sur la petite culotte que Chaudron-Fou tenait fièrement dans sa main gauche.

- Papa! S'exclama de joie Chouta. Par Merlin, comment m'as-tu trouvée ici?

" Papa ". C'était sortit tout seul, comme le tutoiement. Elle espérait qu'il n'en soit pas froissé...Tellement de barrières, de murs de briques, elle voulait en finir avec tout ça. Rogue est une homme bien, courageux et méritant. Ses griefs, elle les avaient tous pardonné. Ce soir, il avait été son papa et son héro.

Rogue eut un sourire presque rassurant.

- L'instinct paternel, je présume, dit-il.

Cinquante chapitres à vos côté. Pardonnez-moi, je n'ai jamais eût l'esprit de synthèse. Les détails sont des choses importantes pour moi, j'espère que cette histoire vous plaît toujours autant. N'hésitez pas à me donner vos avis comme toujours, vous savez à quel point cela m'encourage. Je publie la suite dans quelques jours...
Belle journée.

La Fabuleuse Destinée De Chouta Prince - Severus RogueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant