Chapitre 6

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«la guérison ne signifie pas que la douleur a disparu, mais que nous avons appris à vivre avec»


As salamou aleykoum mes beignets dougoup!

Bonne lecture 📖 !

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Narrateur externe


La nuit s'étirait, lourde et oppressante, alors que les sirènes de la police retentissaient au loin, se rapprochant dangereusement de la Maison Renaissance. Leurs échos stridents résonnaient dans les rues sombres, perçant le silence de la nuit comme une alarme impitoyable. Les éclairs rouges et bleus des voitures de patrouille coloraient les murs blanchis à la chaux de la maison, créant une atmosphère surréaliste, presque oppressante. Tout autour, les résidents s'étaient rassemblés, leur visage déformé par l'incompréhension et la peur.

Leïla et Aïssata se tenaient à l'écart, figées dans un état de choc difficile à décrire. La terreur était gravée sur leur visage, encore marqué par les événements des dernières heures. Ami, cette jeune fille à l'allure égarée et paniquée, gisait désormais sans vie à quelques pas d'elles. Ses derniers instants s'étaient consumés dans la violence, dans une souffrance si rapide et brutale qu'elles n'avaient pu faire autre chose que d'assister, impuissantes, à sa fin tragique.

La scène était déchirante. Les policiers, en nombre croissant, circulaient entre les lieux, disposant des rubans jaunes autour du périmètre, photographiant la scène, ramassant des indices. Le choc de ce qui s'était passé commençait à imprégner chaque personne présente. Les murmures se propageaient comme une traînée de poudre, chacun essayant de comprendre, de donner un sens à cette violence inattendue qui venait de s'abattre sur eux.

Les résidents de la Maison Renaissance, d'ordinaire si sereine et protectrice, étaient en état de panique. Quelques-unes pleuraient en silence, d'autres ne cessaient de poser des questions aux autorités, demandant des assurances, des explications. Personne n'avait jamais imaginé qu'un tel drame pouvait se produire ici, dans ce lieu qui avait toujours été perçu comme un refuge, un abri loin des horreurs du monde extérieur.

Le policier en charge de l'enquête s'approcha de Leïla et Aïssata. Il s'appelait Mbaye, un homme d'une quarantaine d'années, dont les traits fatigués montraient l'expérience des situations difficiles. Il portait un uniforme sombre qui, à la lumière des gyrophares, prenait une teinte presque fantomatique.

Mbaye: mesdames, je vais devoir prendre vos dépositions. Je comprends que ce soit un moment difficile, mais nous avons besoin de votre témoignage pour comprendre ce qui s'est passé.

Sa voix était douce, mais il y avait une urgence sous-jacente dans son ton, une nécessité de recueillir les faits tant que les souvenirs étaient encore frais. Leïla hocha lentement la tête, se préparant à parler, mais chaque mot semblait coincé dans sa gorge. Elle voyait encore le visage d'Ami, cette expression de terreur et d'espoir mêlés. Elle se rappelait des mots désespérés de la jeune fille, de la façon dont elle avait supplié de l'aider. Et maintenant, elle était partie.

POUVOIRS CROISÉS, VÉRITÉS CACHÉES. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant