3. KARA REYES

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Les rayons du soleil viennent me cogner au visage. Mes paupières s'ouvrent. J'étais allongé sur un petit matelas. Dans une pièce qui m'avait l'air bien éloigné de tous. Une seule fenêtre et une seule porte.
Les souvenirs de la soirée d'hier me revienne : on m'avait proposé de l'argent pour empoisonner Elias Ozerova, j'ai été cramé. Et maintenant je me retrouve ici. Je suppose que je suis chez lui, dans sa salle de torture. Mais pourquoi est-ce qu'il ne m'a pas tué sur le champ ? Pensais-je
Je me rappelle que j'avais noté un numéro sur mon bras. Par miracle il ne s'est pas effacé.
J'attends avec impatience l'arrivé d'Elias. Surement qu'il s'est rendu à l'enterrement de son confrère.

Elias apparu soudainement.
L'expression dit donc vrai : en parlant du loup on voit sa queue.

- On vous a promis combien pour me tuer ? Dit-il en se positionnant devant moi.
- Vous êtes bien égoïste. Et vos hommes alors, eux aussi devaient mourir.
- Telle est la définition d'un égoïste. Répondez à ma question.
- Plus de dix mille. Hésitais-je
- Dix mille ? C'est tous ? Retournez faire du trottoir et vous gagnerez beaucoup plus. Je ricana assez fort pour qu'il m'entende
- Le culot. Et votre sœur alors on en parle ? Elle avez pas besoin de faire du trottoir pour gagner sa vie. Et pourtant ça n'e l'empêchait pas d'en faire.

- Pesez vos parole avant de parler. Je peux vous tirer une balle en plein cœur quand je le désir. Dit-Il pleine de rancoeur
- Ça va, détendez vous. Je peux vous posez une question ?
- « pourquoi est-ce que je ne vous ai pas tuez sur le champ ? » Renchérit-il. Parce que vous allez mettre utile. Il me regarda de haut en bas, comme s'il m'analyser.
- En quoi ? Et pourquoi moi ?
- Vous en saurez peut-être plus après vous êtes apprêtée et dîner.

Après avoir prononcé sa phrase, il s'en alla laissant derrière lui les portes ouvertes au public. Deux grands hommes entrent dans ma « cellules » après le départ d'Elias.
Ils me bandèrent les yeux et m'emmènent hors de cette «  cellule », je ne sais où.

Nous montons des escaliers, un ascenseur puis nous remontons quelques marches avant de traverser un couloir. J'entends une porte s'ouvrir en face de nous.

- Ne sortez pas de cette chambre sans qu'on ne vous ait donné l'ordre. Dit l'homme se tannant à ma gauche avant de claquer la porte derrière lui.

Je retira le bandeau de mes yeux. Encore une fois, le soleil cogna de nouveau mes paupières. J'analyse alors la pièce dans laquelle je me trouver.

Un grand lit
Une grande fenêtre juste en face du lit
Une grande armoire sur la gauche tu lit
Une porte d'entrée sur la droite du lit, certainement une porte menant à une salle de bain.
En clair, une chambre.

Une chambre que je n'arriverai même pas à me payer une nuit.
C'est donc un luxe pour moi de me retrouver ici.
Des vêtements étaient poser sur le bord du lit : un t-shirt noir simple et un jogging gris.
Je sens que je vais avoir froid.

Je pris une douche. Chaude.
On m'a pourtant dit de ne pas sortir de cette chambre sans qu'on ne m'ait donné l'ordre.
Mais qui suis-je pour suivre des ordres ?
J'ouvris la porte d'une douceur immense en espérant ne pas là faire grincer.
Je traverse le long couloir que j'avais sentis par mes pas, jusqu'à arriver au début des escaliers.

Cette scène me rappelle d'énormes souvenirs : durant mon enfance et adolescence. Je avais 16 ans. En mission avec mes frères Ares, Zack et mon père.
Mon rôle était d'amadouer la cible, l'emmener à l'étage, le foutre dans la chambre dans laquelle se trouver mes frères. Depuis derrière la porte, je pouvais sentir leurs malins plaisirs à tuer.
D'ailleurs, mes frères étaient la fierté de mon père.
La réussite de mon père.
Ils étaient tous les deux exactement comme lui. Eux deux éprouvés ce malin plaisir à tuer.
Tels des psychopathes.
L'empathie. Connaissaient-ils ce mot ? Était-il dans leurs vocabulaires ?
Mon père pensait certainement que la fille qu'il a eu serait mille fois plus pire.
Qu'elle serait dévastatrice.
Qu'elle manierait les armes et armes blanches avec habilité.
Qu'elle briserait tous les cœurs, et même la vie sans pas même éprouver une once d'empathie.

Et il l'a eu cette fille au finale.
Mais la vie en a décidé autrement pour celle-ci.
Elle a décidé de mener une vie normale. Loin des armes, meurtres, drogues, guerre, conflit.
L'empathie à prit le dessus sur elle

Et aujourd'hui regardons où se trouve cette petite fille qui a maintenant 22 ans. Dans la maison d'un des plus grand mafieux des États Unis , entrain de descendre ses escaliers.
Elias Ozerova.

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