NOYER SOUS TON EMPRISE

5. KARA REYES

L'horloge de ma chambre que j'appelle « ma cellule moderne » affiche dix-neuf heure et demie. Vers les coups de dix-huit heure une servante est venue m'apporter une assiette de riz cantonais suivie d'une salade César, ainsi que la tenu que j'allais porter ce soir.
Une robe en satin,dorée. Celle-ci n'avait pas de feinte sur l'une des jambes mais plutôt un long dos nus.
Dix-heure cinquante.
Je suis fin prête. Coiffure, maquillage, robe. Tous est parfait.
Me revoir dans une tenue pareil me rend nostalgique. A deux doigts de vouloir reprendre du service pour de bon cette fois-ci. Retourner à Cuba chez mes parents. Retrouver mes frères. Tuer tous ce qui bouge par pur envie. Ravoir le sang de ma victime sur mon visage, mes vêtements. Ravoir une arme entre les mains.
Mmmh c'est excitant.

- mademoiselle vous êtes attendu en bas. Dit une voix féminine derrière la porte.
- Dites à votre patron que je ne suis pas autorisé à sortir de cette cellule sans son accord. Alors qu'il vienne me chercher !

Mmmh se faire désiré. J'adore!
A peine quelques minutes plus tard, j'entends des pas se rapprocher de ma porte.

- vous respectez mes ordres que quand cela vous chante ?
- Bien sûr sinon ce ne serait pas drôle. J'ouvris la porte de mes propres mains et m'arrête au pas de la porte
- Puis-je sortir de ma cellule monsieur Ozerova ?
- Enfiler d'abord ce manteau vous risquerez d'attraper froid. J'ai pas envie que vous foiriez mon plan parce que mademoiselle a attrapé un coup de froid.

Il me balance le manteau à la figure puis longe le couloir. Niveau de galanterie zéro.
Le manteau était de couleur marron claire qui ce marier parfaitement avec ma robe. Il était long et était en fausse fourrure. Tous pour bien me tenir au chaud.

En traversant le salon, deux petites filles s'y trouver avec leurs mère. Elles jouaient toutes ensembles.
C'est ce genre de relation que j'aimerais bien avoir avec ma mère.

- maman elle est belle la madame. Dit l'une des deux petites.
- Oui c'est vrai. Dit leurs mère.
- Mais pas plus belle que maman.
Elle me regarda et dessine un léger sourire sur ses lèvres, je fis de même par gentillesse. Un petit rictus se dessiner sur mes lèvres. Contente pour elles qu'elles est une bonne relation avec leurs mère.

Une grande et longue limousine nous attendez à l'extérieur.
Nous prenons la route dans une nuit noir. Elias était vêtu d'un costume noir et avait en dessous de celui-ci un chemise blanche visiblement bien repassé.

- Si c'est vous qui avez choisi la robe je vous félicite elle juste magnifique
- Il fallait bien que tous le monde aient les yeux rivés sur vous à notre arrivés
- Et les votre ? Sont-ils rivés sur moi ? Dis-je avec une pointe de séduction et d'arrogance pour plaisanter un peu
- Si vous avez besoin de compliments ne vous tournez pas vers moi mademoiselle Reyes.
- On passe de « la serveuse » à « mademoiselle Reyes » on avance.

La limousine s'arrête en face d'un énorme château.
Un château qui me paressait plus ancien. Il avait l'air de daté des années quatre-vingt dix.

Elias sortit en premier puis me tendit sa main. Décide t-il d'être galant maintenant ? Je lui pris alors la main et sortis à mon tours.

Nous entrons dans dans le château. Un homme vient nous prendre nos manteaux et un notre vient nous proposer un verre de champagne. Nous prenons un verre et trinquons avant de boire une gorgée.

- Ne me regardez pas quand je vous parle. Vous voyez ce type là haut ? Me demande Elias. Je lui affirme sa demande d'un simple « oui » silencieux
- Il s'appelle Kev Compbell. Il me doit deux milles deux cents dollars. Je ne sais pas comment est-ce que vous allez vous y prendre mais faite au plus vite pour me ramener ma tune. Votre micro est bien branché ?
- Oui. J'y gagne quoi moi dans l'histoire ?
- Rien du tout. Me ramener mon argent serait comme une sorte d'échange. Au lieu de vous tuez pour la mort de mon homme, vous me ramenez mon argent. A moins que vous ne préfériez la mort ? Dit-il avec sarcasme
- Je me lance.