Chapitre 11 : Que la faille s'ouvre

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- Qu'as-tu de si important à me dire qui doit se dire ici ? demande Kory à Serio, donc Augustin.

- Tu dois bien te douter que je ne viendrai pas te voir à chaque fois n'est-ce pas ?

- Oui, mais quel est le rapport ?

- Le portail, il doit être ouvert, tu t'en doutes non ? Et bien, vois-tu, pour nous, les Célestins, il nous suffit d'un claquement de doigt pour les ouvrir. Mais pour vous les humains, il faut que vous utilisiez une formule.

- Une formule ? C'est un peu comme pour aspirer l'essence de vie non ?

- Oui exactement. Il te suffisait de dire "Absorption" pour obtenir l'essence. Mais pour ouvrir le portail, il faut une autre formule.

- Laquelle ?

Augustin se rapproche de Kory. Il lui chuchote alors à l'oreille la formule.

- Ok, je retiens, dit Kory.

- Très bien. Tu as intérêt à travailler ce soir, c'est un ordre.

- Je le ferai.

Augustin part. Kory s'assoit sur un banc. Eden vient alors le rejoindre. Il sort un manga intitulé Fullmetal Alchemist.

- Tu connais ? lui demande Eden.

- Oui, répond Kory, j'en ai déjà entendu parlé vite fait mais je ne sais pas de quoi ça parle.

- Tiens je te le prête. Tu penseras à le lire, j'adore ce manga ! Il est excellent et j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses.

Kory prend le manga et le range dans son sac.

- Merci beaucoup, ça fait plaisir.

- De rien, c'est normal.

- Je suis désolé, je n'ai pas encore fini ton dessin de Shoto.

- Ce n'est pas grave, tu as le temps, je suis pas pressé. Au contraire, prends le plus de temps possible pour le perfectionner.

Kory sort son carnet et recommence à dessiner. Il commence à dessiner les champignons qu'il a affronté la veille. Eden l'observait dessiner d'un œil intéressé. Après avoir fini, il range son carnet et le crayon qu'il avait sorti.

- Tu as un vrai talent, tu veux faire quoi plus tard ? lui demande Eden.

 - Je ne sais pas, répond Kory, je n'y ai jamais vraiment réfléchi.

- Tu pourrais faire mangaka en vrai. Tu as un énorme potentiel, je suis sûr que tu auras du succès.

- Peut-être bien...

Kory se lève avec Eden et partent en cours. Une fois la journée passée, Kory part du lycée pour rentrer chez lui. Pendant qu'il marche, il n'arrête pas de réciter la formule dans sa tête.

- Il ne faut pas que j'oublie...se dit-il.

Il continuait de réciter jusque chez lui. Après être rentré, il va voir sa mère. Celle-ci se tenait assis sur le lit.

- Tu vas mieux maman ? lui demande Kory.

- Oui, j'ai l'impression d'aller mieux. Après tout ce temps, mon état s'améliore. Cela fait déjà deux ans quand même.

- Oui, cela fait tellement longtemps. Je suis content que tu ailles mieux. J'ai des choses à faire, je t'apporterai ton repas.

Sa mère se recouche, laissant Kory seul, debout. Il se dirige dans la cuisine. Il prend de la confiture et sort des tartines. Il commence à étaler sur son pain. Après avoir fini de préparer son goûter, il commence à manger. Une fois fini, il monte dans sa chambre et commence à faire ses devoirs.

- Bon sang, j'ai pas mal de travail pour demain, se dit-il.

Il commence à travailler puis il voit son dessin de Shoto sur son bureau. Il le reprend et recommence à dessiner. D'un geste de la main, il faisait danser son crayon sur le papier. Au fur-et-à mesure, le dessin évoluait vers sa forme finale. Après plusieurs dizaines de minute, l'image de Shoto était devenue plus claire. Kory regarde son œuvre puis la met de côté. Il reprend alors son devoir.

- Le français, qu'est-ce que c'est ennuyant...

Il reprit alors ses devoirs. Une heure après, ses devoirs étaient fini. Il descend de sa chambre et part dans la cuisine préparer à manger. Il sort le repas et commence à faire chauffer. Il regarde l'heure. Il était déjà plus de vingt heures. Une fois la cuisson terminée, il mange en vitesse et apporte le repas à sa mère. Elle commence à manger. Elle regarde alors et lui dit :

- C'est délicieux. Tes repas sont toujours un délice.

Elle finit de manger la nourriture devant son fils. Celui-ci monte ensuite dans sa chambre. Il sort la dague de l'endroit où il l'avait laissée. Il souffle un coup.

- Aller, il faut y retourner...

Il serre la dague le plus fortement possible. Il regarde devant lui avec un regard déterminé. Il prononce alors :

- Que la faille s'ouvre...

The Ninth EnlightenedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant