Pas à pas 

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Je me retournai, surprise. . Il était là, l'air léger, comme s'il avait laissé derrière lui ce mur de distance.

Moi : Tu veux quoi ?

Karim : tg tu parle à qui

Moi : au pape

Karim:  je dois rigoler ?

Moi : tg brf tu voulais quoi

Karim : non rien laisse tomber

Moi : wsh dit

Karim: att...attend

Moi : oui ?

Mon cœur s'accéléra, mais je sentis une vague d'excitation.

Karim : ferme ta geuuuuuuule

Moi : sal gamin va

Karim : haha  bref selem

Moi : tchip

Il rentre dans son bâtiment, mon bâtiment était collé au sien .
Qui aurait cru qu'une heure de retenue composerait les premières notes d'une amitié inattendue ?

J'étais encore sous le choc de ma rencontre inopinée avec Karim en sortant du collège. Nous avions échangé quelques mots, rien de plus, mais l'adrénaline d'un moment partagé me remplissait d'excitation.

Je m'installai à mon bureau, mon téléphone ouvert devant moi. Le bruit doux des notifications de Snap résonnait comme une mélodie familière. Je me connectai rapidement à l'application et, dans la section des conversations, je sélectionnai le groupe où je partageais mes pensées avec Trécy et Inès  .

Moi : Salut les filles ! , les doigts dansant sur le clavier.
Vous ne devinerez jamais, j'ai parlé quelques minutes avec Karim en sortant !

Les réponses ne tardèrent pas. Trécy, toujours enthousiaste, était la première à réagir.

Trécy : Sérieux ?! Et ça s'est passé comment ?

Son enthousiasme était contagieux, et je me surpris à sourire en imaginant sa voix pétillante.

Inès : Tu lui a dit quoi ?

Je pris un instant pour réfléchir à la simplicité de notre échange. Ce n'était pas un événement marquant,Karim avait ce charisme particulier qui pouvait transformer une conversation banale en quelque chose de mémorable.

Moi : il m'a appelé pour me dire un truc après il me dis enft non rien

Trécy : on  doit lui parler plus souvent

Je pouvais presque entendre son sourire à travers l'écran.

L'échange continua, esprit vif, chacun ajoutant des petites blagues sur notre trio et les aléas du collège .
Inès exprimait souvent son admiration pourKarim , et trécy bien qu'un peu excité , donnait son point de vue avec une sagesse surprenante.

Je me délectais de cette douce complicité entre nous, du sentiment d'appartenance que nous ressentions. Le collège n'était pas qu'un endroit d'études et de stress ; c'était un cadre vibrant où l'amitié pouvait fleurir, même dans les moments les plus ordinaires.

À la fin de la conversation, je me rendis compte que le simple fait d'avoir partagé cet instant avec Trécy et Inès avait rendu ma journée plus légère, plus colorée. Comme si un simple échange pouvait illuminer ce qui, au fond, était une routine.

Je j'éteignais mon téléphone le cœur léger, et me préparai pour le dîner, une nouvelle énergie en moi. Peut-être que ces moments banals avaient bien plus d'importance qu'ils n'en avaient l'air.

Il était 23 heures. . C'est alors que Inès ,envoie un message dans le groupe, elle avait envoyé un snap avec son sourire malicieux

Inès: Vous savez quoi ? Lundi, je vais commencé à embêter Karim !

Trecy a éclaté de rire
Trécy : Oh, attends, tu réalises ce que tu dis ? Tu vas provoquer une véritable guerre !

Inès, l'air amusé.
Inès: Pourquoi pas ? Vous m'avez bien entraînée. C'est juste du bon vieux fun, non ?

Moi : Ça, c'est sûr !

Inès: On pourrait créer une vraie tempête !

Trécy : Une tempête d'embêtements !

Inès: Mais il va falloir être stratégique. Je propose qu'on commence par des choses légères, histoire de ne pas trop l'effrayer.

Trécy : Oui, mais on doit tenir jusqu'à la grande finale !

Inès : a éclaté de rire en imaginant la scène.

Nous avons tous ri, l'adrénaline de l'imagination étouffant le reste de la nuit. L'idée de partager cette complicité, ce petit jeu, nous remplissait de bonheur. Chacun de nos mots tissait les maille , d'un moment de camaraderie folle.

Alors que je me suis promis de plus embêter Karim

Inès : Lundi,Karim , prépare-toi !

Chronique « cette fissure »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant