𝙹𝚊𝚙𝚘𝚗, 𝟸𝟶**
Fut une période où elle était totalement perdue et dépourvue de conscience. Personne n'était là pour la guidée et recoudre les plais de son cœur frêle.
𝚂𝚎𝚒𝚓𝚞𝚗 𝙷𝚊𝚗𝚊𝚖𝚞𝚛𝚊
Au bout de quelques années, elle se rendu compte...
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Seijun
Mes iris fixent la glace devant moi où ma silhouette est reflété par le miroir. Je porte mon uniforme celui de mon lycée. Je regarde en détaillant chaque partie de mon corps en m'assurant qu'il me vas même si je sais au plus profondément de moi que non.
Je vérifie juste si il n'y a pas de tache ni de problèmes sur ma chemise ou ma jupe. En dessous de celle-ci je me suis assurer de mettre un short et aussi d'enfiler de longue chaussettes.
Je n'ai pas vraiment envie que les regards des pervers dans le métro essaye de regarder sous mon uniforme. Ce genre de pervers se cachent dans les foules et les endroits où tu ne penses pas que les gens font attention à toi. Des porcs.
Je souffle profondément de fatigue et passe mes dents sur ma lèvres pour les mordillées. Je n'ai pratiquement pas dormis de la nuit à cause du stresse de la rentrée, comme chaque année je fais une nuit blanche à chaque fois.. Soudain, quelqu'un ouvre la porte se qui laisse la chaleur du couloir se faufiler dans ma chambre où la température est gelée. Mon radiateur ne marche plus depuis deux jours.
— Jun t'es prête ? Me questionne mon grand frère.
J'avale difficilement ma salive et me regarde une dernière fois dans le miroir.
— Oui, malheureusement. Dis-je en me tournant en sa direction.
J'attrape mon sac à dos sur mon lit, Giyutaro descend les escaliers et m'attend en bas pendant que je fixe une vieille photo sur ma commode. Je m'abstiens de courir et me réfugier sous ma couette pour ne pas partir. Mais pas le choix.
Je sors de ma chambre et ferme la porte derrière moi pour pas que mon petit frère rentre dedans et fourre son nez dans des affaires qui ne le regarde pas. Surtout que je déteste ce genre de personnes.
J'enfile mes chaussures et rejoins Giyutaro dans sa voiture. Hier soir, il m'a expliqué qu'il ne pourra pas toujours me ramener au lycée à cause de son travail mais aujourd'hui il allait le faire car c'était mon premier jour. Il vas faire de son mieux pour m'emmener en cours le plus possible.
On est maintenant en avril, l'hiver à laisser place au printemps. Les flocons de neiges aux feuilles de Sakura et au froid à la chaleur douce de cette saison. L'herbe qui était couverte de neige est devenue verte avec toutes sortes de fleurs qui poussent sur celle-ci.
Un sourire s'installe sur mes lèvres quand je m'aperçois enfin que je ne suis plus contrainte de porter ces gros blousons et ces écharpes étouffantes maintenant. Même si d'un côté j'apprécie beaucoup l'hiver, pour les fêtes de fin d'années, les marches de Noël et aussi car j'avais une réel excuse pour ne pas sortir.
