Chapitre 7

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Deux semaines à attendre nos retrouvailles pour cause de problèmes de planning. C'est dans un salon de thé à une rue de l'hôtel de ville d'Angoulême que nous nous sommes retrouvés. Si mon studio permettrait de les héberger pour le week-end, il nous fallait quand même un peu d'espace pour discuter.

Nous étions tous impatients de nous revoir après ces deux longues semaines. Le salon de thé était cosy, parfait pour une réunion tranquille. Les effluves de thé et de pâtisseries créaient une ambiance propice à la réflexion.

-Donc, commençais-je une fois nos commandes prises. Que fait-on ?

-Que tu suspendes ton boulot pour qu'on étudie ton don c'est déjà bien, commença Julius. Mais pour faire quoi ? Je veux dire. Leur argent n'a aucune valeur et ils n'ont rien à nous apporter.

-Qu'est ce que tu en sais ? coupa Ophélie. Ils ont peut-être, je sais pas, de la magie.

-De la magie ? dis-je sceptique.

-Ton pouvoir s'en rapproche vachement, continua-t-elle.

-On est pas dans un isekai Ophélie, trancha Julius.

-C'est quoi un « isekai » ?demandais-je.

-Tu déconnes, m'ignora Ophélie a l'adresse de Julius. On est en plein dedans. Un type lambda qui peut voyage dans un autre monde plein de magie et...

-C'est quoi un isekai bordel !finis-je pas crier.

Leurs deux visages surpris seposèrent sur moi.

-Un genre dans les mangas. Qui implique généralement un gars moyen qui se retrouve généralement propulsé dans un autre monde en mourant dans le sien percuté par un camion. Une fois là-bas il est souvent investi d'une mission et doté de pouvoirs complètement pétés, y a souvent un harem aussi.

Ophélie venait de terminer son explication quand une serveuse apporta notre commande. Je notais la précision avec laquelle elle décrivait le genre, probablement révélateur de ses propres lectures. Une serveuse apporta notre commande.

-Après on s'étonne que je n'accroche pas au manga, dis-je en sirotant mon chocolat viennois. Et pour tout te dire j'ai pas vu de dragons ou d'elfes.

-Alors on en fait quoi de ce don ?

Les visages surpris de Julius et Ophélie étaient assez drôles. Il fallait l'admettre ; ma question sur le genre de manga « isekai »me faisait paraître un peu ignorant ; et la réaction d'Ophélie était plutôt amusante. Nous étions tous en territoire inconnu, en cherchant des réponses à des questions que personne d'autre ne se posait.

Réfléchissant à ma dernière question, il était nécessaire que nous trouvions réelle utilité à mon « don ».

-Julius. Tu as les pièces sur toi ? demanda Ophélie.

-Oui, répondit mon cousin en sortant de la poche de son manteau un sachet plastique qu'il lui tendis.

Ophélie en sortie la plus grosse.

-Tu as dis qu'elle était en...billon c'est ça ? Qu'est ce que c'est ?

-Un alliage, de zinc, d'étain etd'argent. Celle-ci doit en avoir peu vue sa couleur rouille.

Ophélie l'observa un moment sous toute les coutures. Je remarquais avec intérêt le soin avec lequel Ophélie examinait la pièce. Chaque détail pouvait être crucial pour notre compréhension de l'Autre Côté. La tension dans l'air était palpable, chacun de nous mesurant les implications de ce que nous avions entre les mains.

-J'ai un ami chaudronnier qui fait de fausses pièces pour jeux de rôle en grandeur nature et ça y ressemble. Tu as réussi à comprendre les textes dessus.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 20 ⏰

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