𝟏𝟓 | 𝐌𝐞𝐧𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞𝐬

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♫︎ tu peux lancer le petit clip pour
plonger plus profondément dans l'histoire ♫︎

Cielle

* Coucou ! Avant de commencer, je tiens à vous prévenir que ce chapitre mentionne des viols passés. Il peut s'avérer très difficile émotionnellement pour certains d'entre vous, voilà pourquoi je tenais à vous prévenir. Sur ce, bon courage, et sortez les mouchoirs ! *

- Ouais, ça roule, j'ai presque fini, lâchais-je, avant de raccrocher.

Je reporte mon attention sur l'homme que je tiens captif depuis déjà une dizaine de minutes. Il ne daigne pas parler, mais j'ai besoin de cette petite pièce en métal.

Lorsque je repose mon regard haineux sur mon prisonnier, il recommence à trembler.

- Je te donne une dernière chance de me dire où est cette putain de poulie, ou je jure que ta mort sera lente et douloureuse, le menaçais-je, à bout de patience.

- Je vous l'ai dit, elle n'est plus en ma possession, mademoiselle Harrison, m'assure-t-il difficilement, entre deux quintes de toux.

Il est faible, et il n'a pas l'air de connaître l'emplacement de ce que je suis venue chercher pour Ronny. Malgré tout, il reste le voleur.

- Enfin... Un homme est passé avant vous, il disait s'appeler Jayden, toussote le revendeur.

J'ouvre de grands yeux. Bien joué, mec, tu viens de prolonger ta vie d'au moins cinq minutes.

Je me rapproche du voleur, avant de lui placer ma lame sous la gorge. Il frissonne.

- Que voulait-il ? Demandais-je froidement et durement.

L'homme déglutis.

- Il m'a dit... C'est bizarre, hein, mais je jure de dire la vérité, se plaint-il.

- Crache le morceau, ou je fais rouler ta tête sur le sol, menaçais-je encore.

L'homme tousse de plus belle.

- Il a dit... Il a dit que ton ami séjournait dans le même hôpital que les siens, avoue-t-il finalement.

Je ne perds pas de temps. En une fraction de seconde, je tranche la tête du voleur d'un geste habile et sec.

Merde, merde, merde.

Je saute dans la voiture, l'histoire de la poulie volée déjà à des kilomètres derrière moi.

Mes mains tremblent sur le volant, je le frappe violemment. Feux rouges, limitations de vitesse, et même sens interdits ne font plus partie de mon vocabulaire. Je n'y serai jamais à temps.

J'allume mon téléphone et fait défiler la liste des contacts à toute vitesse.

- Allô, putain, t'es où ?

Mon meilleur pote semble comprendre l'urgence de la situation au timbre de ma voix, car j'entends sa respiration s'accélérer.

- À l'autre bout de la ville. J'ai ta localisation, je vais te rejoindre le plus vite possible, déclare Alejandro.

- Non ! Tu dois aller à l'hôpital, Marlon est en danger, expliquais-je.

Un blanc de quelques secondes s'en suit. Ma panique ne fait qu'augmenter.

- Je vais mettre bien une heure trente à arriver, Cielle. Je vais appuyer sur l'accélérateur, mais appelle De Santis, ordonne Alejandro, avant de raccrocher.

𝐏𝐫𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬𝐬 𝐃𝐫𝐢𝐯𝐢𝐧𝐠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant