Syham : le feu de mon âme

~ nº5

ᥫ᭡

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Depuis cette soirée mouvementée en émotions, l'ambiance n'est plus pareil, j'ai souvent peur de rentrer chez moi et retrouver Marouan devant ma porte. Sheryne fait tout le temps des cauchemars et perd l'appétit.

Même si cette « agression » nous à causée aucune égratignure, elle a laissé derrière elle une blessure.
Une blessure mental que l'on oubliera pas si facilement.

La vie a repris son cours, la routine quoi. Rien de très intéressant.

Réveil,
Boulot,
Dodo.

Réveil,
Boulot,
Dodo.

Certains pourraient se plaindre de ce train de vie monotone et fade. Ce que je comprend totalement. Mais moi, sa ne me déplaît pas, je m'estime heureuse car je suis loin de mon orphelinat. Mais surtout, j'ai plus aucune nouvelle de Lilya, Sophia et le directeur.

Au travail, je jongle entre prendre les commandes, servir les repas et m'assurer que les clients vont bien. L'ambiance avec mes collègues est assez conviviale, on se soutient et s'encourage, malgré le patron un peu ronchon ( et légèrement raciste sur les bord ).

J'aime bien la magie qui émane du restaurant quand l'atmosphère est chaleureuse.

A la fin de la journée, je rentre chez moi fatigué mais apaisé. Je n'abuse pas, je préfère largement le monde du travail que l'école.

Mais bon, on s'approche peu à peu de la fin des vacances, sachant que mi-septembre je fais ma rentrée en fac de psychologie. Et il faudra que je trouve un nouveau travail pour l'alternance. Bref.

Aujourd'hui, je termine à 21h, plus que 1heures et je peux rentrer chez moi et dormir. Il y a énormément de clients, c'est épuisant.

Moi : voilà vos plats mesdames.

Elles : merci.

Puis je me dirige vers une autre table afin de prendre leurs commandes. C'était un couple de personne âgée.

Moi : bonjour, que puis-je vous servir ?

La dame : heu.. je préfère que ce soit l'autre serveur qui prenne ma commande.

Moi : sa va pas être possible, mon collègue se charge de la clientèle situé à l'étage.

La dame : alors dans ce cas là, nous allons nous installer à l'étage.

Moi : désolé mais l'étage est seulement pour les clients avec une réservation. Du coup, vous souhaitez prendre quoi ?

L'homme : bon allez Gisèle, c'est pas grave, moi je vais prendre des lasagnes bolognaise s'il vous plait.

Moi : d'accord monsieur, et vous madame ?

Elle : vous savez, je trouve que certains employés ne devraient pas travailler ici.

L'homme semblait lui-même dépassé du comportement de sa femme.

Moi : ce n'est pas le sujet, je souhaite juste prendre votre commande.

J'essaye de garder mon calme, il faut que je me fasse violence pour m'empêcher de m'énerver.

Elle : je refuse que se soit vous ! Voyons, le client est roi. Je ne veux pas de vous, sa me mets mal à l'aise.