E.V.E

CHAPITRE 13

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Bonne lecture  💋

TYLER

— Qu'est ce que des armes faisaient dans votre voiture ? questionne l'agent de police, un cahier de note et un stylo dans ses mains.

— Pour tout vous dire je n'en sais absolument rien, je...je ne sais pas comment ce truc diabolique est apparu là.

Mon mensonge est aussi visible que les fausses larmes qui coulent sur mes joues.

— Vous allez arrêter de mentir ou je vous fou de suite en prison. Maintenant dites moi ce que ces putains d'armes foutaient là ! lâche-t-il la mâchoire crispée en donnant un coup sur la table.

Je sursaute sous l'effet de son coup, les yeux écarquillés.

Il ne rigole pas.

Il faut que je trouve un autre moyen pour sortir d'ici. Je me racle la gorge en fixant la pièce dans laquelle nous sommes. La pièce est petite, presque étouffante avec une lumière au-dessus de la table métallique.

Il n'y a aucun issu pour sortir d'ici, à part la porte principale mais si je tente quoi que ce soit je crève direct.

Mes mains sont moites, et des gouttes de sueur perlent sur mon front. L'agent me fixe du regard, il attend des réponses, mais je dois détourner l'attention.Sans un mot, je laisse mon corps se relâcher d'un coup.

Je tombe de la chaise, m'effondrant lourdement sur le sol, simulant l'évanouissement brusque.

L'agent me regarde tomber et croise les bras, sceptique.

— Ah, c'est ça ton truc ? Tu crois vraiment que ça va marcher ? Allez, debout, arrête de faire semblant, dit-il en soupirant.

Il s'approche et me secoue légèrement.

— Ça suffit, lève-toi maintenant. Tu m'entends ?

Non je t'entend pas, imbécile.

Voyant que je ne bouge toujours pas, il fronce les sourcils et me tape plus fort sur l'épaule. Putain pourquoi il arrête pas de me frapper, il veut vraiment que je fasse un malaise ou quoi ?

L'agent continue de me secouer, frustré.
Je garde les yeux fermés, respirant lentement, restant immobile. Chaque seconde qui passe alourdit le silence.

L'agent commence à taper légèrement sur mon visage, mais je ne réagis toujours pas. Il va se décider d'arrêter de me frapper là ?

— Hé, tu m'entends ?! Arrête de faire l'idiot ! s'exclame-t-il, sa voix trahissant une pointe d'inquiétude.

Il commence à paniquer. Je sens ses mains me secouer un peu plus brusquement. Puis, soudain, il recule, sort sa radio et appelle en urgence.

— Poste 5, besoin d'une ambulance immédiatement ! Sujet inconscient, urgence !

Pourquoi il appelle les ambulances ce gros con ?

En restant immobile, je perçois le bruit des sirènes approcher. Quelques minutes plus tard, les secouristes arrivent en trombe. Ils se penchent au-dessus de moi, vérifiant rapidement mes signes vitaux. Je sens leurs mains sur mes bras, mon cou, mais je ne bouge pas, concentré à maintenir mon jeu.

Putain tout ce complique.

— Il respire, mais il ne réagit pas, dit l'un des ambulanciers, la voix grave.