Le lendemain matin, je suis réveillée par la lumière douce du soleil qui filtre à travers les rideaux. Je me sens un peu plus reposée que d'habitude, et mes pensées se tournent immédiatement vers l'évaluation d'aujourd'hui. L'angoisse monte un peu, mais je prends une profonde inspiration et essaie de me rassurer comme je peux. Aujourd'hui, c'est le moment de prouver ce dont je suis capable.Je descends dans la cuisine, et cette fois, c'est Maïa qui est déjà là, occupée à préparer du café. Elle lève les yeux en me voyant entrer et m'offre un sourire réconfortant.
Maïa: Bien dormi ? prête pour aujourd'hui ?
Je hoche la tête en lui souriant timidement.
— Oui, enfin... presque prête, disons.
Elle rit doucement.
Maïa: Ça va bien se passer. T'as répété, t'as bossé dur, y'a pas de raison que ça ne marche pas. Fais-toi confiance.
Moi et Maïa remarquons que les lumières de l'étage s'allument, ce qui veut dire que les autres vont se réveiller et étant donner qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de Franck et Ebony, il serait temps d'aller faire une petite fête de bon matin.
Je pris l'enceinte et la petite tablette, monte en haut avec Maïa, puis nous installons l'enceinte dans le couloir entre les deux chambres, en lançant une petite musique d'anniversaire, le volume à fond. Maïa part dans la chambre des filles, et moi je me dirige vers celle des garçons.
— COUCOU LES LOULOUSSSS !!!
Je commence à chanter la chanson en me dirigeant vers Franck jusqu'à presque lui sauter dessus pour lui faire un gros câlin. On finit part tous les réveiller, certains moins de bonne humeur que d'autres mais ce n'est pas grave.
Après un petit déjeuner rapide, je monte me préparer. J'enfile une tenue simple mais dans laquelle je me sens bien, puis je rejoins les autres dans la salle commune. Certains comme Paul et Charles sont déjà dans une ambiance concentrée, se préparant chacun à leur façon.
Je décide de remonter le rendant compte que j'ai oublier ma bague à l'étage, mais je tombe sur les filles autour de Masseo. J'essaie de comprendre ce qui se passe et vois très vite que Masseo angoisse pour l'évaluation. Je m'incruste dans le cercle pour faire partie de la conversation.
Maureen: T'es jeune, ta 18 ans, moi à ton âge j'aurais jamais été capable de faire tout ce que ta déjà fait! Les évaluations, forcément elles seront toujours angoissantes mais ça sert à rien de se mettre dans des états pareils. Tu vas y arriver j'en suis certaine, et puis si c'est le contraire, c'est pas grave tu donneras tout au prime pour pouvoir revenir la semaine prochaine.
Il semble plus rassuré après le discours de Maureen, et tout le monde repars à ses occupations. Je vais donc chercher ma bague dans la salle de bain, mais me prend un corps directement, quand je sors de la pièce.
— Oula pardon, je faisais pas attention
Je lève la tête pour voir à qui je m'adresse.
Masseo: T'inquiète, en fait je t'attendais
— Ah dis moi ?
Masseo: Bha vient on va ailleurs non ? Parce que en plein millieu du couloir c'est super bizarre
— Euh oui pas faux, vient
Je l'emmène jusqu'à mon lit, et le regarde avec interrogation.
Masseo: Je voulais en parler avec toi, parce que je sais qu'on a le même âge, on ressent peut être plus les même choses, et puis on est plus proche
— Oui, je suis d'accord, vas y dit moi
Masseo: Eh bha.. En fait je me sens en dessous, par rapport aux autres.. Quand je vois ce qu'ils arrivent à faire ça me choque limite quoi.. J'ai pas l'impression d'être à ma place..
— Alors là je t'arrête tout de suite. Tout ce que t'es en train de me dire là tu te l'enlève de la tête. C'est normal t'es plus jeune, ta moins d'expérience que les autres, mais tu n'est pas en dessous! T'es au putain de château de la Star Academy, tu te rend compte!! T'es pas là pour rien, Masseo, il faut pas que tu t'auto dégrade comme ça. Imagine que plus tard tu le regrettes, que plus tard tu t'en veux d'avoir dit ça et de ne pas avoir profité. T'a entièrement ta place ici Masseo, d'accord ?
Masseo: D'accord, merci beaucoup Cléophée.
Il me prend dans ses bras pour me remercier.
Masseo: D'ailleurs je peux t'appeler genre Cléo ?parce que Cleophée c'est chiant à dire à chaque fois.
— Bha dit le directement si mon prénom te fait chier
On rigole tout les deux.
— Nan je rigole, bien sûr que tu peux, p'tit chou
Sur ses mots je me lève et descends rejoindre les autres car les évaluations vont commencer.
Les premier passage passe à toute vitesse, assez vite pour que je ne me rende pas compte, qu'il est déjà l'heure de mon tour. Je ressens des papillons dans le ventre, mais je me répète en silence que c'est le moment de tout donner.
Quand vient mon tour, je salue les professeurs et me place, le micro dans la main. Les premières notes de Je vais t'aimer retentissent. J'ai choisi cette chanson pour mon père, et rien que d'y penser, je ressens un petit pincement au cœur. C'est comme si je chantais pour lui, pour tous les souvenirs qu'on partage ensemble.
Je ferme les yeux un instant et commence à chanter. Les paroles coulent naturellement, et peu à peu, je me laisse porter par l'émotion. J'essaie de ne pas trop regarder le miroir en face de moi pour ne pas me déconcentrer. Tout ce qui m'entoure s'efface, et c'est comme si je me trouvais dans une bulle, uniquement avec ma voix et le souvenir de mon père.
Quand la dernière note résonne, j'ouvre les yeux et vois Sophia et Malika sourire avec bienveillance. Marlène me fait un signe d'encouragement, et un sentiment de soulagement mêlé de fierté m'envahit. Je repars, le cœur battant encore, mais cette fois avec une sensation de légèreté que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.
L'après-midi est plutôt calme, et je profite de la pause pour rejoindre Franck et Marine. On échange nos impressions sur nos passages respectifs. La nervosité semble s'être dissipée, et je suis bien plus sereine.
Nous allons en théâtre, où nous rigolons, beaucoup tout en restant professionnel et en écoutant attentivement ce que le prof a à nous dire.
Ce soir, on a prévu une petite répétition générale tous ensemble dans le salon, histoire de relâcher la pression avant le prime de samedi, et surtout de faire une petite fête pour nos deux petits rois de la journée.
La soirée arrive, et on se retrouve tous en pyjama, réunis pour un dernier moment ensemble. Entre les discussions et les éclats de rire, je me rends compte que, même si tout ça est un défi intense, je ne l'échangerais pour rien au monde. C'est plus qu'une compétition ; c'est une expérience que je partage avec des gens formidables. On danse, on chante, on ris, tout semble parfait.
Alors que la fatigue se fait sentir, on montent tous dans nos chambre, le cœur apaisé et plein d'espoir pour demain.
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𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐭𝐨𝐢 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐢𝐥 (𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆𝒐 𝒔𝒕𝒂𝒓 𝒂𝒄𝒂𝒅𝒆𝒎𝒚)
General FictionCoucouu ! Moi c'est Cléophée, j'ai 17 ans et je m'apprête à vivre le rêve de tous, participer à la 𝐒𝐭𝐚𝐫 𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐲. Je m'apprêtai à faire ma rentré en Angleterre pour passer mes diplômes de danse là bas, mais ma vie un prit un tout autre tou...