Chapitre 3

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Giuseppe

Putain. J'en ai marre de ce figlio de puttana de Vitali qui m'échappe toujours. Après l'attaque, il a déserté sa maison sans sa putain de fille. En effet, j 'ai été agréablement surpris de voir
qu'il avait une fille. Je l'ai trouvée dans une cave au sous-sol de leur immense et luxueuse maison blanche. Je l'ai trouvée alors je l'ai embarquée. Je n'allais quand même pas la laisser toute seule alors que je pourrais obtenir des informations sur son père très facilement car si elle était enfermée dans une cave j'imagine que ce n'est pas pour rien. Pour essayer de la faire parler j'ai pris mon poignard et je l'ai promené sur ses cuisses. Cela a laissé des marques et du sang mais elle n'a rien dit, elle n'a pas réagi. J'ai bien vu qu'elle luttait contre la douleur et puis comment vous cacher que cela m'amusait .. Enfin quelqu'un qui osait me tenir tête.. Même quand je lui ai envoyé des décharges électriques, elle n'a rien dit. Elle ne m'a pas imploré d'arrêter comme bon nombre de personnes avant elle l'ont fait . Non, elle n'a rien fait à part soutenir mon regard. Mais notre duel de regard a été interrompu par Lorenzo. A cause de lui j'ai perdu ce combat.

Elle a quand même osé me défier . Moi, Giuseppe Ricci. Chef d'une des plus grandes mafia d'Italia.

Quand Gia est venue me voir toute à l'heure pour venir me dire qu'elle n'y était en rien dans sa mort, je suis entré dans une couleur noire. J'étais comme dans une transe et quand je suis dans cet état là, je suis violent, ingérable. Je ne suis plus moi-même. Et c'est pourquoi je suis retourné la voir. Je me souviens de son regard paniqué quand j'ai porté ma main sur son cou et que je l'ai soulevée. Je sais que si Mamma ne m'aurait pas arrêté, elle serait probablement morte à l'heure qui l'ai. pour une raison qui m'échappe, j'ai déçu Mamma. Mais pourquoi ? C'est quand même une Vitali. Une putain de Vitali. Je me suis juré depuis des années que je ferais tomber cette ignoble famille. Si je dois mourir en même temps qu'eux, qu'il en soit ainsi. Au moins j'emmènerais avec moi les Vitali en Enfer. Qu'il en soit ainsi et à cette idée, je souris.

Je sors une cigarette du paquet posé sur mon bureau, l'allume et en tire une latte. L'effet est immédiat, je sens la pression se relâcher quand un bruit résonne dans cette maison. N'est- on jamais tranquille ? Je sors du bureau et essaye de repérer d'où viens ce raffût. Une des chambres d'amis si on peut les appeler ainsi. J'ouvre la porte et tombe sur la Vitali en pleurs.  Je m'avance et la regarde quand Mamma débarque dans la chambre accompagnée de Lorenzo, Gia et .. Gianni? Que fait- il ici? Mon petit frère n'a que cinq ans, il ne devrait pas être ici. Ils s'approchent tous du lit tentant de la calmer alors que ses cris s'intensifient. N'en pouvant plus je craque.

- Mais tu vas la fermer oui ?! j'éclate.

-  Stai zitto, idiota. ,me crie dessus Mamma.

(ferme là espèce de con)

- Lorenzo ramène là dans sa putain de cellule. ,dis-je sans l'écouter.

- Giuseppe Antonio Ricci ! elle va aller nulle le part. me contre ma mère.

-  Elle va la où est sa place. Dans une cellule. Ah non laisse moi me rectifier sa place est aux Enfers là ou tout les membres de sa putain de famille l'y rejoindra!!

- NON ! me coupe ma mère.

Je ne l'ai jamais vu aussi énervée. Même pas quand j'ai cassée son vase en porcelaine que sa mère lui avait offerte. Mais une chose est sûr, il est hors de question qu'un Vitali dorme dans une chambre de MA maison.

- Elle. Va. Aller. Dans. Sa. Cellule.  C'est bien VOUS qui m'avez dit après sa mort que c'est MOI qui devais tout endosser parce que je suis l'héritier. C'est donc Moi qui décide bordel de merde ! DONC MAINTENANT JE VOUS DIS DE L'EMMENER DANS SA PUTAIN DE CELLULE ALORS VOUS LE FAITES SANS DISCUTER !

Je hurle et tout le monde  doit m'entendre dans la maison mais je 'en fou. Je m'en fou complétement que Gianni me voit ainsi. Ils m'ont énervé et maintenant ils doivent en payer le prix, assumer et ne s'en prendre qu'à eux même !

Je sors en trombe de la chambre et me dirige vers mon bureau tout en sentant leurs regards dans mon dos. Je sais qu'ils vont m'obéir et l'emmener dans sa cellule. Ils ont trop peur de me contredire.

J'entends encore les pleurs de l'autre nana. Je jure que si elle continue encore comme ça je vais exploser quand soudain on toque ma porte. Je tourne la tête et découvre Vincenzo, mon cousin et sicario, tueur à gage. Je sens qu'à sa tête et son air renfrogné il n'est pas content.

-  La tua puttana vuole vederti. (ta pute veut te voir) , me déclare  t-il avant de prendre une voix de fille plus qu'aigue et de dire "J'aimerais voir Giu si ça ne te dérange pas Lorenzo."

Ne pouvant pas me retenir je laisse un rire sortir de ma bouche. Nathalia confond toujours Lorenzo et Vincenzo alors qu'il ne se ressemblent absolument pas. Un est brun et l'autre blond alors soit elle est très conne soit elle fait exprès mais je paris plutôt sur la première option.

D'ailleurs c'est bien qu'elle soit venue, j'ai besoin de me vider les couilles, de relâcher la pression. Elle est bonne au pieu mais putain, qu'est ce qu'elle me casse les oreilles avec sa voix aigue. Et je déteste sa manie de venir chez moi à l'improviste. Tout ça car elle croit qu'il y a quelque chose entre nous juste parce qu'on a déjà baisé.

-  Giu, giu, comment ça va mon petit beau gosse ? dit-elle avant d'entrer dans mon bureau perchée sur ses talons aiguilles. Elle s'assoit sur mon bureau et retire sa robe afin de me laisser admirer la nuisette transparente et plutôt sexy qui moule parfaitement son corps dont ses seins qui me rappellent des souvenirs. Moi entrain de lécher sa bonne paire de seins bien ferme puis entrain de lui faire l'amour.

- Ne m'appelle plus jamais comme ça. , je grince tout avec un rictus de dégoût sur mes lèvres rien qu'en repensant à ce surnom hideux.

- Oui, oui. dit elle avant de continuer et de dire en me faisant les beaux yeux.  Je me suis fait virée de mon appart, je peux rester quelques jours ici le temps de trouver une solution ?

Je la regarde avec mépris et elle arrête directement ce qu'elle était entrain d'essayer de faire. Primo je suis pas d'humeur et deuzio il est hors de question qu'elle vienne me casser les couilles elle aussi. J'ai assez d'un nana à gérer.

-  Démerde toi.

- Allez s'il te plait, tu pourras profiter de mes services en plus...

- Non.

Au bout de  cinq minutes d'échanges entre oui et un non, j'en ai marre alors je sors mon flingue d'un de mes poches et le colle contre la temps de Nathalia. Elle baisse la tête et change tout à coup d'attitude. La peur luit dans ses yeux et son corps tremblote.

- Je crois que t'as pas compris Nathalia. Je suis ni ton copain ni un de tes clients. Alors tu vas arrêter de me faire chier, et partir de chez moi.

Elle bégaie vite fait des excuses avant de partir en courant. Je souris, fier de moi-même et du pouvoir que j'ai avant de me replonger dans mon travail.

Attrazione (mafia)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant