Chapitre 6 : Dans les ombres de la guerre : Un pillier sur qui s'appuyer.

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07/09/1940
08h00
Quelque part dans la campagne Anglaise

Victor ne se sentait plus si seul depuis cette discussion avec Gaspard. Malgré que cela ce soit passé il y a deux mois cela l'avait tout de même marqué avec son aide et les mots réconfortant des lettres de sa femme il allait de mieux en mieux malgré qu'il restait désespéré. Il pouvait enfin confier ce qui peut s'apparenter à quelque chose de "honteux" .

Pendant qu'ils plaçaient des mitrailleuses au niveau de certaines tranchées ils entendirent le bruit d'avion..Mais ces avions ils n'étaient pas anglais mais bel et bien de l'Allemagne nazie. La panique s'installe , les lieutenants crient

"Allez vous abritez dans les bunkers !"

Ils répétaient sans cesse mais Victor a vu qu'ils n'allaient pas les bombarder. Ils allaient bombarder leur capitale . Là où était son épouse . Amanda , Aliyah aussi était surpris . La peur l'envahit . Et si elles ne survivaient pas ? Et si les bombardements Allemand étaient massifs ? Gaspard le tira dans le bunker

«Mais enfin Victor réveille toi bon sang ! Malgré que ces avions se dirige vers la capitale nous ne sommes jamais à l'abri d'être bombardée !*

Victor était anxieux et silencieux , il tenait proche la dernière lettre

***05/09/1940***

"Cette lettre est adressée à Victor Smith mon tendre époux"

"Je prends enfin le temps de t'écrire, avec la résistance et le travail je n'ai plus bien le temps pour moi . Bien que chaque jour sans toi semble une éternité. Je veux que tu saches à quel point je pense à toi et à ta sécurité. La guerre fait rage autour de nous, mais je garde espoir en attendant ton retour"

"Chaque jour, je regarde par la fenêtre, imaginant le moment où je te reverrai. J'entends les nouvelles des combats, mais je me rappelle aussi des doux souvenirs que nous avons partagés. Ta force et ton courage me donnent la force de continuer, même dans ces moments difficiles. Rappelle-toi que tu n'es pas seul. Je suis là, à chaque instant, t'attendant avec amour. Je sais que tu fais tout ce que tu peux pour protéger ceux que tu aimes, et je suis fière de toi. Prends soin de toi autant que possible. Je t'envoie tout mon amour et mes pensées réconfortantes. Reste fort pour nous deux, et sache que je rêve du jour où nous serons enfin réunis"

"Ta petit femme Amanda"

Il la relisait en boucle pour apaiser sa lettre dans l'espoir de se calmer mais rien n'y fait . La panique le prend . Gaspard saisit les deux épaules

«Gringalet c'est pas le moment de nous lâcher ! Ressaisis toi , ça va aller . Je connais bien ma sœur et ma femme elles sauront comment réagir !»

Victor était toujours paniqué mais cela s'estompe désormais. Qui était donc Gaspard Martinez ? Un ami ? Un beau frère ? Un soutient ? Victor restait confus tandis qu'il regardait le visage sérieux de Gaspard . Il lui rappelait tellement sa femme que sa présence lui faisait du bien.

Ils entendaient des bruits de bombes non loin et Victor marmonnait le nom de son épouse en espérant que rien ne leur arrive.

L'ambiance n'aidait pas non plus . Certains priait , d'autre pleurait , même quelque-un perdait la tête . Victor avait l'impression que dans ce remue-ménage seul Gaspard était lucide et calme . Il était dans un coin lisant une des lettres de Aliyah

***02/09/1940***

"Mon cher Gaspard, La guerre ne fait que de nous éloigner à mon avis . J'espère que tu manges à ta faim et que tu ne souffres d'aucune maladie . N'oublie pas de remercier le bon dieu pour chaque moment de bonheur que tu éprouves. Mon métier de biologiste me manque énormément et toi par ailleurs , j'avais étudié plusieurs fois le corps humain mais voir autant de personnes décapitées sous mes yeux me donne la nausée . Cela m'a même dégoûtée de mes études mais malgré tout je résiste pour toi."

"Ta grande sœur m'a fait part de plusieurs affaires . Récemment comme tu le sais j'ai rejoint une branche de la résistance française , la WCSAW . Elle m'a fait part d'un dossier important . Pourquoi les correspondantes de ta grande sœur ne répondent pas . Cela paraît peut-être anodin à tes yeux et j'avais fait la même tête que toi quand tu lis la lettre . Mais le problème c'est qu'il n'y a même pas de raisons valables . Jusqu'à récemment les messagers livrait bien les lettres de France,Pologne et d'Espagne . Je ne peux pas te révéler ou mes recherches ont mené mais ceci est bien plus sombres que ce que tu ne penses."

"Protège toi bien et rappelle toi toujours que je te soutiens dans tout tes gestes et tu es un homme de bien
Ton épouse , Aliyah"

Gaspard souffla quand il finit de lire la lettre de sa femme. Il essayait de rassurer temps bien que mal Victor mais rien n'y fait il restait effrayé au plus au point .

//Flashback//

C'était la première fois qu'il allait rencontrer la famille de l'amour de sa vie. Amanda vut qu'il était stressé .

«Mon cher Victor tu es tout blanc , es-tu souffrant ?
-Non ma chère , juste un peu effrayé de rencontrer ta famille.
-Ma famille n'est pas cannibale tu sais sinon je t'aurai déjà mangé»

Elle ricana en le taquinant ces quelques mots l'aidèrent à prendre son courage à demain . Il prit la main de sa femme et les cadeaux qu'il avait prévu .

Malgré que le mariage soit arrangé entre leurs parents , cela ne les dérangeait pas , ils s'aimaient après tous . Ses parents avaient insisté pour qu'il aille rencontrer les parents d'Amanda seul .

A son arrivée il fut accueillie par la mère d'Amanda .

«Tu es le jeune homme qui a été arrangé de marié ma p'tite fille eh bien elle est chanceuse j'arriverai même à l'envers !»

Elle rigola et le fit entrer . L'odeur du poulet flottait dans l'air . Sa future belle mère s'exclama soudain :

«Gaspard Rovachi Martinez tu vas me faire le plaisir de descendre saluer ton futur beau frère !
-Oui maman j'arrive !»

Un jeune adulte fraîchement sorti de ses années de lycée apparu . Il portait juste une chemise et un pantalon . L'effort n'était pas présent :
« Tu es donc ce fameux "mari" dont ma sœur parle tout le temps , eh bien ma sœur sait choisir les belles trouvailles »
Jeanne Martinez poussa le jeune adulte turbulent
«Ne fait pas gaffe à Gaspard il est toujours aussi..Décontracté»

Elle s'arrêta et sourire nostalgique apparu sur son visage
«Je suis sûre que mon défunt mari aurait aimé savoir Que ma fille est avec un jeunot comme lui !»

Après un dîner rempli de bonheur . Il rentra chez lui l'esprit tranquille . La famille de sa bien aimée n'était pas si bizarre à ce quoi il s'attendait .

Victor ricana et finalement se calma en repensant à ces bons souvenirs...

Fragments de Lumière : "L'Amour au Milieu des Ombres"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant