Darling

Chapitre 8: L'ombre de l'indifférence

Aria

C'était définitivement ma dernière soirée.

La semaine dernière Rosa m'a ramenée chez moi.

Elle a reçu un message de ma part indiquant où j'étais, mentionnant que j'avais été droguée, mais que tout allait bien pour moi et qu'il fallait veiller sur moi.

Je me rappelle de ce qui c'est passé avant que je me fasse drogué. Mais pas de la suite.

Je me suis retrouver dans se lit, portant sur moi un costard qui fait dix fois ma taille.

Je n'arrive plus à me lever de mon lit, ce qui m'est arriver, m'a énormément chambouler.

C'est ma faute j'est été stupide.
Stupide, de partir à une soirée.
Stupide, de mettre isolé.
Stupide, de croire que je guérirais.
Stupide, de croire que je pouvais avancé.
Stupide, d'être autant faible et pas me protéger.

Stupide, de ne pas mettre suicider.

Je le savais, je n'est pas le droit au bonheur.

Je suis née pour souffrir et mourrir.

C'est comme sa.

Je n'est pas d'autre choix.

J'en peut plus.

Je ne veut plus. Et je ne pourrais plus.

Je ne veut plus souffrir, il faut que j'en finisse.

Je me lève de mon lit, me dirige dans ma salle de bain.

J'arrive face à mon miroir. Je me vois. Ou plutôt se qui reste de moi.

Mes cernes, ma peaux pale, mes yeux enflé après avoir tant pleurer, mes lèvres sèche et mes cheveux en bataille.

Le tiroir grince lorsque je l'ouvre,je prends les médicaments qui y sont cachés.

Une tentation ultime d'un repos définitif.

Mon cœur bat lourdement.

Je prends une première boîte, puis une autre, et encore une. La première pilule glisse, puis une autre, jusqu'à ce que mes mains cessent de trembler et que mes pensées se calment.

Tout devient flou, les contours du monde se brouillent comme un voile de fumée.

Je ne tient plus debout.

Je titube jusqu'à la baignoire, où je m'allonge, mon corps s'enfonçant dans le froid.

Je m'abandonne.

Pas de lettres, pas d'explications.

Je veux simplement... disparaître.

C'est de plus en plus calme autour de moi, je n'entend plus rien.

Cette âme, qui quittera mon corps, ne partira, qu'apaiser. Malgré toute cette souffrance que j'ai pue endurer.

C'est aujourd'hui, que je vais me quitter.

Mon âme, éloigne toi, fuis et ne te retourne pas.
Cette fois si, fini ton chemin et ne reviens pas.

Je ferme les yeux, prête à dire adieu.