Quand le cœur s'éteint

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Dans l'obscurité des jours, la vie se fane,
Les blessures s'accumulent, lourdes comme des chaînes.
Chaque rire éteint, chaque espoir en vain,
Trace un chemin glacé, un souffle incertain.

Les échos d'un amour, autrefois si brûlant,
Se muent en murmures, en ombres flottantes.
La froideur des expériences, un voile pesant,
Éteint la lumière, les sentiments se heurtent.

Je marche parmi les cendres de ce qui fut,
Un spectre engourdi, un cœur à l'abandon.
La passion se dissipe, les souvenirs se tuent,
Et le goût de l'amour s'efface comme une chanson.

Dans cette mer d'indifférence, je cherche un frisson,
Un battement de vie, un éclat de chaleur.
Mais chaque jour s'étire, et l'absence, une prison,
Rend les rêves impossibles, obscurcit le cœur.

La distance entre moi et l'élan de l'existence,
Est un gouffre sans fin, un abîme de douleurs.
Et je me demande, au fil de cette errance,
Si l'amour pourra un jour retrouver sa lueur.

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