Lies To Hide

I.

Bonne lecture !

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Isyra, présent

Aujourd'hui est un jour qui ressemble étrangement à tous les autres jours que j'ai vécus au cours des six dernières années. Le réveil sonne, et je sors du lit avec la même routine bien ancrée. Je m'habille rapidement, en enfilant des vêtements confortables.

Après m'être habillé, je me rends à la salle d'entraînement, un endroit où je peux vraiment me défouler et libérer toutes les tensions accumulées.

Lorsque j'arrive devant la salle d'entraînement, j'entends des souffles haletants et des bruits de coups résonnant à l'intérieur. Cela me motive encore plus à entrer. En poussant la porte, je découvre ma sœur, qui est déjà en pleine action. Elle est perchée dans un coin, concentrée, en train de frapper avec force dans un sac de frappe, sans gants. Son énergie est palpable, et je ne peux m'empêcher d'admirer sa détermination.

Ma sœur jumelle a toujours été un grand exemple, on s'est beaucoup apporté, elle et moi. Je sais que notre enfance est loin d'être quelque chose de normal et que ce n'est non plus quelque chose de très courant dans les familles normales. Parce que la mienne est loin, très loin d'être sainte.

Je m'approche d'elle, observant ses mouvements puissants et précis. Chaque coup qu'elle porte semble être le résultat d'un entraînement acharné et d'une volonté inébranlable. Je me sens inspirée par son engagement, ce qui me pousse à me joindre à elle. Ensemble, nous partageons ce moment d'intensité, où le monde extérieur disparaît et où seules comptent la sueur et l'effort.

Alors que nous continuons à nous entraîner, je réalise que cette routine quotidienne est plus qu'un simple exercice physique. C'est un moyen pour nous de nous connecter, de nous soutenir mutuellement et de nous dépasser. Chaque jour passé dans cette salle devient une occasion de grandir, non seulement en force physique, mais aussi en résilience mentale. Et même si chaque journée semble similaire, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre et à découvrir, tant sur nous-mêmes que sur notre relation.

-Tu vas te faire mal si tu continues, sœurette.

Elle ne s'arrête pas et reste concentrée dans ses comptes. Ma sœur est l'une des seules personnes à qui je tiens car je n'ai jamais eu de vrais amis. Selon mon père, avoir des sentiments n'est pas une bonne chose, ça rend faible. De plus, tu n'as peur de perdre personne durant le combat.

La famille, je n'en ai pas réellement. Seulement une sœur jumelle sur qui je peux compter et mon meilleur ami, mais je le considère plutôt comme mon grand frère.

Je commence à enfiler mes bandes qui étaient sur le banc et monte sur le ring en appelant ma sœur qui ne se fait pas prier pour arriver en moins de cinq secondes.

- Tu ne t'échauffes pas ? Me demande-t-elle.

- Non, tu penses que sur le terrain j'aurais le temps? Je vais leur demander d'attendre pour ne pas me fouler une cheville ?

Elle ne répond pas, mais ses yeux le font pour elle-même en les levant vers le haut.

Ma sœur et moi sommes de vraies jumelles, seuls quelques petits défauts nous différencient. J'ai les yeux verts de ma mère, alors que Bruna a les yeux marrons comme notre père, et j'ai les cheveux longs alors que les siens sont mi-longs.

On commence à se tourner autour avant d'attaquer, elle commence par un crochet du droit, sauf que je l'esquive et part d'un coup vers le centre de son corps pour enrouler mes deux bras qui se serrent autour de sa taille en me jetant par terre avec elle. Son dos s'abat avec force sur le sol, elle ne peut presque plus bouger, je la retourne et m'assois sur elle pour lui faire une clé de bras.