mon histoire

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Le 21 septembre 2021, ma vie a basculé. Ce jour-là, tout semblait normal. J'avais 11 ans, et comme tous les jours, je m'étais levée pour faire ce que j'aimais : danser le matin et jouer du piano l'après-midi. C'était une journée ordinaire, remplie de rires et de moments simples en famille.

Mes grands-parents fêtaient leurs 40 ans de mariage et étaient partis pour un voyage au Mont Saint-Michel. Ma mère avait tout organisé, et j'avais hâte de les retrouver à leur retour. En attendant, je profitais de ma routine : le soir, c'était notre moment en famille devant The Voice Kids, avec des sushis à partager.

Mais cette soirée-là, tout a changé. Au milieu des rires, ma grand-mère a appelé, son ton affolé me faisant immédiatement comprendre que quelque chose n'allait pas. Elle a demandé à mon père de venir au téléphone. Mon cœur s'est mis à battre plus vite. Quelques instants plus tard, ma mère est entrée, pâle et inquiète. « Va dans ta chambre avec ton frère et ta sœur, » a-t-elle dit d'une voix tremblante.

Mon frère, curieux, m'a demandé ce qui se passait, mais je n'avais aucune idée. J'ai senti une anxiété grandissante alors que nous montions à l'étage, impatients mais inquiets.

Peu après, ma mère est revenue, les larmes aux yeux. « Votre grand-père a eu un malaise... Il a fait un arrêt cardiaque sous la douche, » a-t-elle déclaré, sa voix se brisant sous le poids de l'annonce. À ce moment-là, mon monde s'est effondré.

Mon grand-père, celui qui m'avait appris à faire du vélo et à aimer la course, celui avec qui j'avais Fait des course , n'était plus là. Les souvenirs de ses rires et de ses conseils me submergeaient. Je ne pouvais pas croire qu'il m'avait quittée.

Les jours qui ont suivi furent un véritable tourbillon d'émotions. J'étais chez ma tante avec mes cousins, mais l'absence de mon grand-père pesait lourdement sur mon cœur. J'ai souvent regardé les étoiles, espérant qu'il pouvait m'entendre et ressentir ma tristesse.

Finalement, j'ai décidé de transformer ma douleur en quelque chose de beau. J'ai recommencé à danser et à jouer du piano, comme pour lui rendre hommage. Chaque mouvement, chaque note, était une manière de le garder vivant en moi.

Quand je monte sur scène aujourd'hui, je me souviens de lui. '' je suis fière de toi '' me murmure-t-il dans mes pensées.

Ma passion pour la danse et la musique est devenue un moyen de célébrer sa vie, de montrer que même dans la tristesse, il y a de la beauté. Je sais qu'il serait fier de moi, et cette pensée m'accompagne chaque jour.

La veille de son enterrement, alors que le chagrin m'étreignait le cœur, je me suis retrouvé sur la scène d'une église, entouré par les membres de l'orchestre. J'ai joué un concerto de Mozart, les notes s'élevant comme un hommage. Chaque mesure résonnait dans l'air, portée par la douce lumière filtrée à travers les vitraux colorés. Je n'avais pas la force d'affronter la perte, mais je savais que je devais le faire pour lui. Mes doigts dansaient sur les touches, une mélodie chargée d'émotions, chaque son un adieu, chaque vibration un souvenir. Dans ce moment suspendu, j'espérais qu'il pouvait m'entendre, qu'il ressentait cet amour qui transcende la douleur.

Ça c'est mon histoire et je voulais vous la partager c'est elle qui vous fait ressentir des émotions dans mes histoires...

Le Bazarbook d'une PotterheadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant