凱撒 | 04

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  « J'crois que personne ne vit sans regret »
                                  ———

  «  J'crois que personne ne vit sans regret »                                        ———

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+ MICHAEL KAISER

Le contrôle. C'est ce qui m'a toujours permis d'avancer, d'obtenir ce que je voulais et d'imposer mon style. Être Kaiser, c'est ça. Et rien n'est plus efficace pour garder le contrôle que de jouer avec les gens. Surtout les femmes. Quelques sourires bien placés, un regard soutenu, une remarque subtile... ça marche à chaque fois. Pas besoin de longs discours ni de promesses. Juste le jeux.

Ce soir-là, en entrant dans le salon de l'hôtel où se détendait l'équipe du Blue Lock, je remarque quelques regards qui se tournent vers moi. Certaines filles présentes font mine de parler entre elles, mais je sais qu'elles m'observent. C'est trop facile. Et si je devais être honnête, c'est devenu une habitude, presque un automatisme.

Je m'approche d'un petit groupe, parmi lequel se trouve une assistante de l'équipe de presse. Elle me fixe avec une lueur d'admiration, ses yeux brillants me dévorant déjà. Je lui lance un sourire calculé.

— Bonsoir, dis-je, en la fixant un peu plus intensément que nécessaire. Tokyo est encore plus beau ce soir... ou c'est simplement que tu en fait partie ?

Elle rit, son visage s'empourpre et voilà, elle est déjà prise au piège. Encore une. J'écoute à moitié sa réponse, acquiesçant ici et là, offrant quelques répliques charmantes, suffisantes pour qu'elle se sente spéciale. Au fond, ça ne m'intéresse pas, et pourtant, cette manipulation m'amuse. C'est comme un sport pour moi.

Mais dans un coin de la salle, mon regard finit par tomber sur Yuna. Elle est adossée contre le mur, bras croisé, l'air de tout observer avec calme et précision. Contrairement aux autres, elle ne me regarde pas avec ce mélange d'admiration et de nervosité. Non. Elle me dévisage comme si elle voyait clairement ce que je faisais, comme si elle connaissait mon petit jeu par cœur.

Un frisson me traverse. Elle est la seule à qui mes petites manipulations n'ont absolument aucun effet.

Je sens une envie de la défier, de voir si je pourrais percer sa carapace comme je l'ai fait avec tant d'autres. Pourtant, je me retiens. Avec Yuna, ça ne marcherait pas, et je le sais. Tout ce qui fonctionne avec les autres se heurte à un mur lorsqu'il s'agit d'elle.

Une partie de moi trouve ça frustrant, et l'autre... presque fascinant. J'avance vers elle, laissant l'assistante derrière moi, et je la salue avec mon sourire habituel, ce sourire qui ferait fondre n'importe qui d'autre. Mais Yuna, elle garde son regard neutre, un petit sourire au lèvres, comme si elle savait déjà ce que j'allais dire.

Yuna, tu m'ignore volontairement, ou tu réserves ça aux grandes occasions ?

Elle lève un sourcil, comme si ma remarque l'amusait à peine, puis elle répond :

Yuna — Ce genre de sourire marche peut-être sur elles, Kaiser, mais tu devras trouver autre chose avec moi.

— Et si je te disais que c'est justement parce que ça ne marche pas sur toi que ça m'intéresse ?

Elle sourit, un sourire mince, presque indéchiffrable.

Yuna — Dans ce cas, je te souhaite une bonne chance. Mais avec moi Kaiser, il n'y a pas de raccourci.

Elle tourne les talons et s'éloigne, me laissant là, en pleine confusion. Une seule pensée me traverse à l'esprit alors qu'elle disparaît dans la foule.

Avec Yuna, rien ne sera facile. Mais c'est peut-être exactement ce dont j'ai besoin.

 Mais c'est peut-être exactement ce dont j'ai besoin

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        傲慢 ·      KAISER.     ·  BELONG TO ME

𝐁𝐄𝐋𝐎𝐍𝐆 𝐓𝐎 𝐌𝐄 ; 𝗆𝗂𝖼𝗁𝖺𝖾𝗅 𝗄𝖺𝗂𝗌𝖾𝗋 𝗑 𝗈𝖼Où les histoires vivent. Découvrez maintenant