𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

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« Parfois, l'amour n'est qu'une illusion, une douce mélodie qui se brise dès les premières notes. »

Wallen
New York
Deux ans plus tôt

              Mes yeux, imbibés de larmes, se posent sur lui, une main pressée contre ma poitrine, là où mon cœur souffre d'une douleur indescriptible. Des gémissements de douleur s'échappent de mes lèvres tremblantes. Chaque inspiration est un défi, comme si l'air refusait d'entrer dans mes poumons. Mes membres tremblent, si violemment que mes jambes menacent de céder à tout instant. La douleur est si intense, comme si une main invisible me serrait les entrailles à chaque battement de cœur.

Je voudrais disparaître pour échapper à cette souffrance, pour ne plus ressentir cette douleur poignante. Mon cœur est comme transpercé par des milliers de couteaux, prêt à se briser en mille morceaux.

— L'amour ne dure pas éternellement, le mien s'est éteint il y a longtemps, Wallen, m'avait-il d'une voix tranchante quelques minutes auparavant.

À cet instant, mon cœur se fige, déchiré par ses paroles douloureuses. Mes doigts se crispent sur ma poitrine, comme si mon cœur risquait de tomber, incapable de supporter une telle douleur.

Son corps imposant reste stoïque, aucun signe d'émotion ne traverse ses yeux, aucune douleur ne se dessine sur son visage. Ses mèches brunes retombent faiblement sur ses yeux. Ses yeux sombres, ancrés dans les miens larmoyants, me fixent sans la moindre émotion. Les mains dans les poches de son costume noir, il reste devant moi, me regardant gémir de douleur.

Ressent-il la même douleur que moi ?

Mon cœur se serre en voyant qu'il semble insensible, qu'aucun sentiment ne le traverse. Son corps se dirige vers la petite table de nuit près de notre lit, où il dépose son alliance ainsi qu'un dossier rempli de documents. Comprenant ce qu'il y a dedans, mes jambes fléchissent sur le sol, je serre ma peau jusqu'à la marquer, mes pleurs redoublent autant que ma douleur. Mes yeux se ferment, refusant de regarder la principale cause de ma souffrance.

Un sursaut me secoue lorsque j'entends la porte de notre appartement claquer violemment.

« Il est parfois plus courageux de laisser partir quelqu'un que de s'accrocher à un amour qui n'existe plus. »
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J'espère que le prologue vous a plu ! Le chapitre 01 sera bientôt disponible.
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