L'un ou l'autre

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Je regarda Hope et Klaus depuis le balcon.

Klaus : qui se targue de parler en connaisseur doit avoir goûté à chacune des variétés.

Je souria. Il lui tendit une premier pâtisserie.

Klaus : tiens.

Hope prit une bouchée.

Hope : c'est trop bon.
Klaus : t'ai-je déjà raconté l'histoire de mon premier beignet ?
Hope : non.
Klaus : non ? Tu vas adorer.

Il se leva et la mit sur sa chaise.

Klaus : il y a fort longtemps, trois nonnes quittèrent la France. Elles sont venues ici, elles sont entrées sans hésiter dans notre cour et nous ont présenté, à ton oncle Elijah et moi, un plateau de ces pâtisseries plutôt disgracieuses, couvertes de sucre. Il va sans dire que nous avons été fascinés. Nous les avons installées à demeure.
Hope : pourquoi sont-elles venues ici ?
Klaus : parce qu'il fut un temps, ou nous étions vus comme de la royauté. On pourrait même aller jusqu'à dire que j'étais un roi. Ce qui ferait de ta magnifique mère une reine et de toi une princesse.

J'arriva vers eux.

Isabella : bonjour.

J'embrassa la tête de ma fille, puis embrassa Klaus.

Isabella : On va dire qu'un chausson à la pomme, c'est comme un fruit.
Klaus : il n'y a pas de mal à satisfaire son goût pour les sucreries. Tant que c'est avec modération.
Isabella : d'accord.

Je regarda ma fille.

Isabella : N'en mange pas trop, tu auras mal au ventre.

Elle hocha la tête. Hayley arriva.

Hayley : on peut parler ?

On alla un peu plus loin.

Hayley : vous avez vu Elijah ?
Isabella : On le croyait avec toi.
Hayley : je ne l'ai pas vu depuis hier soir, quand il est parti chez Marcel.

Klaus me regarda. Je sortis mon téléphone et envoya un message à Freya.
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Marcel : vous pouvez entrer, Klaus et Isabella.

Klaus ouvrit les portes et on rentra dans l'appartement.

Marcel : que me vaut cette mauvaise surprise ?
Klaus : Je croyais qu'on était en trêve.
Marcel : c'est le cas. Sinon, j'aurais fait autrement quand Davina a voulu ton sacrifice.
Isabella : cette trêve s'étend-elle à mon beau-frère, malgré vos griefs si vivaces ?
Marcel : oui. Je veux retrouver Sofya et arrêter le Néant. Tant qu'on veut la même chose, on peut tous jouer gentiment. Que se passe-t-il ?
Klaus : laisse-moi l'idée de sauter aux conclusions, mais la dernière fois que mon frère a été vu, il venait ici. Te parler.
Marcel : vous croyez que je le séquestre ?

Klaus arriva devant Marcel.

Marcel : sérieusement ?

Je regarda Marcel.

Isabella : non. Mais on aimerait savoir qui le retient.
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Je raccrocha et arriva dans le bureau où sont déjà les garçons.

Isabella : Freya me dit que Vincent a un plan. Il n'y a qu'un petit souci : on se méfie de lui.
Marcel : Vincent m'a aidé à maintenir la paix, Bells. Il connaît le pouvoir du Néant, il est le mieux placé pour trouver un plan.
Klaus : j'en ai un, moi aussi. Trouvons cette chose et ses acolytes, massacrons-les tous, entassons les corps dans un temps dédié aux ennemis de ma famille.
Marcel : bien sur. Il n'y a qu'un petit souci. Sofya serait parmi les victimes, et je ne veux pas qu'elle meure.
Klaus : allons, Marcel. Ce n'est pas le moment d'être sentimental. Jette un collier de perles du balcon et tu trouveras une remplaçante.

5 ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant