Pas de quartier

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Kol partit à vitesse vampirique poursuivre sa victime. On entendit l'homme crier. Je regarda la rive en face de moi.

Rebekah : mais quel coffre, celui-là. Il aurait dû se faire ténor. Ça aurait mieux fini pour lui.
Freya : est-ce bien nécessaire ?
Rebekah : ça dépend. Tu veux qu'on soit forts, ou tu sauvera Klaus seule ?
Freya : les cris me gênent, j'essaie de percer le sort de dissimulation.
Elijah : Kol ! Veux-tu bien arrêter ?

On entendit Kol tuer l'homme.

Elijah : merci. Tu disais ?
Freya : Klaus est à la Nouvelle-Orléans. Sous terre, je crois.

Kol arriva.

Freya : impossible d'être plus précise tant qu'on n'est pas en ville.
Hayley : ça risque que poser problème.

Je me tourna vers eux. Elle nous montra son téléphone.

Hayley : j'ai des contacts là-bas. Tu t'en doutes, ça grouille de vampires qui nous détestent tous. Quoi qu'on fasse, il faudra faire vite.
Freya : je ne comptais pas faire la tournée des bars ni m'éterniser. Mais il faut y aller.
Kol : pas aujourd'hui.
Rebekah : Klaus a assez souffert, non ?
Kol : si. Et je suis mort deux fois. Avec Marcel, je risque de passer à trois. Il faut l'attirer hors de la ville. Quand il sera parti...
Isabella : j'ai déjà laissé ma fille seule trop longtemps. Si tu as peur...
Kol : c'est du bon sens, El. Tant que Freya n'a pas tiré assez d'antidote de son otage, Marcel ne fera qu'une bouchée...
Elijah : assez. Nous sommes tous en danger. Klaus sera libéré aujourd'hui même si pour ça je dois réduire la ville en cendres.

On se dirigea vers le convoi vide qui nous sert de moyen de transport.

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Klaus :

Je toucha ma peau là où Marcel m'a enfoncé la lame.

Isabella : il a fallu que tu l'énerves. Encore.

J'ouvris les yeux.

Klaus : Isis.
Isabella : pas vraiment. Je suis le fruit de ton imagination. Je sers à faire oublier ta souffrance à ton cerveau. Comme la dernière fois que Marcel t'a planté ce couteau. Ton subconscient crée l'illusion de ma présence pour fuir une douleur insoutenable. Comme celle que tu subis.
Klaus : je supporterai la douleur.
Isabella : oui. Mais la solitude, en plus ? La grande peur de ta vie : finir profondément seul, dans le noir.
Klaus : ne parle pas de ça.
Isabella : l'agacement, c'est aussi de la sublimation. Ce n'est pas à moi que tu en veux mais à toi. D'être dans ce pétrin. Tu as le droit de l'admettre. Je suis ta femme quand même. Et puis, je ne suis pas là.
Klaus : tu me manques, Isis.

Je lui souria.

Klaus : j'ai honte que tu me voies ainsi. Tu croyais qu'il y avait une lumière en moi, Cami aussi y croyait. Que je pourras éclairer la vie de notre fille. Mais au dehors se presse une légion de vampires réclamant ma mort. Celui que j'appelais "mon fils" m'a condamné dans ce cachot. Je n'abrite aucune lumière. Je suis les ténèbres, faites homme.

Elle s'accroupit devant moi.

Isabella : tu es ce qui a maintenu notre famille en vie. Tu nous as permis de gagner du temps et ils se sont réveillés. Tu le sens, avoue. Le lien qui te connectait à eux est rompu. Ils sont éveillés. Tu sais qu'on viendra te sauver.
Klaus : vous seriez faits prisonniers. Marcel tuera Elijah.
Isabella : dans ce cas, trouve seul comment sortir d'ici.
Klaus : oui.

5 ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant