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Lundi 29 août, 11h30 :

Comme chaque matin, je me dirige pour aller au travail, me préparant mentalement à une journée ordinaire, qui ressemble à toute les autres. Sauf que cette fois si, c'est mon dernier jour.

Je n'ai pas dormi de la nuit, fatigué de mes pensées.

Forcée de porter un masque, ce masque qui sonne faux : le sourire.

Une fois arrivé, je pousse la porte d'entrée en changeant le sens de la pancarte afin d'y afficher « ouvert », je pose mes affaires, mets mon uniforme.

Le service du midi commence, peu à peu les clients arrivent, je les installent et les conseils. Je prend leurs commandes, les sers et donne les additions.
Tout sa sans répit. Chaque interaction avec les clients ou le personnel me semblent répétitif.

Ce job qui aurait pu être un moyen d'explorer le monde a travers les yeux des clients était devenu pour moi une routine sans couleur, sans saveur.

Une série d'heures monotones se superposants.
Je n'éprouve plus la même satisfaction qu'au début, sans réussir à me réjouir des petits sourires quotidiens que l'on m'accordait, bonheur non-partagé.

Ce changement dans ma tête est tellement radical, je ne comprend pas, tout ce que je vis deviens fade. Je me sens lasser de tout. Pourquoi ?
Pourquoi mes pensées influencent tant mon être ?

Bon, je vais arrêter de partager mon aigreur, en espérant que refasse surface le bonheur.

Ma journée de dure labeur se termine à 21 heures. En recevant ma paye.

Le service du soir n'est pas terminé, mais un collège a pris le relais. Je dis au revoir à mes coéquipiers, et quitte ce restaurant pour la dernière fois, sûrement.

En sortant, je ressentis un soulagement. Apaisé de cette journée.

Même si désormais je dois trouver un nouveau travail, je suis satisfaite de cette première expérience qui m'a fait grandir.

Je prend une aspiration d'air frais, le soleil descend progressivement devant moi.

Soudainement, je me sens propulsé en avant, mon corps s'aplatît sur le sol.
Je me redresse rapidement, quelqu'un m'attrape par le col.

Face à moi, cette personne que je redoute tellement, qui m'a victimisé durant mon enfance.

Face à moi, mon cauchemar ambulant, cette fille que je déteste tant.

Face à moi, cette demoiselle, dont je souhaite ne jamais avoir de ses nouvelles.

Face à moi, il y a Sophia.

Sophia : écoute moi bien petite clocharde.

***: écoute nous bien !

Je croise le regard de Lilya qui arrive par derrière. Elle se croit trop dans un film américain elle, qui lui dit ?

Syham : le feu de mon âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant