PHARAON, MY ONLY LOVE

CHAPITRE 8

PHARAON, MY ONLY LOVE.

🦜💚

Le pire est que t’étais la seule personne que j’ai aimé à en détester.

J’inspire et expire une bonne minute en face de l’immense porte qui me sépare de ces gens tout aussi beau qu’arrogant. Je devais laisser mes soucis de cotés et donner le meilleur de moi même puisqu’après tout je suis une danseuse mais pas non plus avec un statut suffisamment élevé pour gouter aux meilleurs  prestiges et je vous laisse savoir que c’est par tous ces problèmes ambigus qui rode tout autour de moi.

J’ouvra péniblement les portes, Le tissu de mon bas froissait sous mes doigts tremblant alors que je l’ajuste une dernière fois.
Le parfum entêtant de myrrhe que j’avais choisi avec soin emplissait la pièces sous des nombreux regards approbateurs. hélas ce n’était qu’un parfum de tromperie qui me répugnait.
Je me mire au passage grâce à un majestueux miroir doré posé sur le mur, une étrangère me souriait

Je m’avance donc vers les autres danseuses et leur passe le bonsoir dont elles répondent timidement.
J’arborais la pièce tranquille mais mouvementée, je voulais fuir au fond je ne voulais plus vivre au fond.

_ Hé les filles, nous interpelle cléo, c’est maintenant, dépêchez-vous finit-elle par nous ordonner sans poser un regard sur moi.

Elles hochent la tête et se pressent à sortir.

Mon cœur a légèrement arrêté son battement avant de retentir en furie dans ma poitrine lorsque j’entendis sa voix malveillante qui resonnent encore dans mes tampons.

Il est vrai que le milieu de la danse ici est très compétitif et qu’il fallait constamment renouveler pour se démarquer et jouir d’un statut social plus qu’élevé pour une danseuse en plus d’ammaser les paillettes mais se rabaisser à ce point c’est ignoble.

Pour moi qui me suis déjà présenté dans des cabarets, Les gens m’ont souvent stigmatisés et m’ont traités de "femme légère et d’aucune mœurs " c’est bien regrettable voyez-vous ?
mais je n’allais pas laisser des stéréotypes me déterminaient puisque c’est bien moi zira El-bibti une leur dans la nuit et un saphire sous les rochers mais je ne connais juste pas ma valeur je suppose pour la scandé sur tous les toits.

C’est sous un cœur lourd que nous fiment une entrée des plus belle accompagné par les rythmes poétiques de la terre d’egypte à l’aide de nos instruments  comme le rababa, corde frotté similaire au violon, ainsi que des flûtes à bec iconiques ,appelé nay, nous permettaient de nous exposer pleinement.
On entendait l’excitations dans leurs réactions et du desir dans leur yeux presque pervers.
Nous executions gracieusement des pas sensuels devant ces intellects. C’est ainsi que nous posions notre danse pendant des longues minutes en faisant les belles mystérieuses grâce à nos voiles et nous mettions en valeur par nos magnifique vêtements sous leurs regards admiratifs.

____

Après mettre désaltérer je m’introduis furtivement dans la salle des invités. Bien des regards se pose sur moi, mais je ne le voyais pas, j’avais les yeux fixés sur un seul homme : seth, lové dans  un canapé, si sûr de lui.

Je m’approchais, mon sourire forcé ne trompait personne.

_ Mon seigneur pourrais-je vous parler un instant ?

_ Bien-sûr, ma belle Fit-il en levant ses yeux sur moi, un sourire indolent aux lèvres.

Nous nous écartions de la foule, se réfugiant dans un coin plus tranquille pour une discussion au calme.

_ seth, j-...

Non. Je ne devrais même pas lui parler de ça je ferai mieux de m’en aller avant de commettre une bêtise.
Je me retourne mais il me fait savoir de pas bouger,  j’execute.

_ tu peux me parler pour quoi que c’est soi je te l’offrirai, ne crains rien ma fleur du désert dit-il d’une voix rassurante.

Je me sentais Presque soutenue et entendue pour une fois et non dégouté par sa personne, ça m’à tout de suite redonner confiance.

_ je dois te parler de Delilah. Elle a... elle a dépassé les limites, ma voix à peine audible.

Il hausse un sourcil, un air amusé sur son visage mi-ange mi-démon

_  ah oui ? Et qu’à donc fait ma petite Delilah ?

J’hésite les mots me manquant. Je souffle et je décris l’incident tout en évitant les détails les plus cruels. Je parlais de peur, de honte et de la violation de mon intimité.

J’ai bien vu qu’il m’écoutais mais d’un air ennuyeux.
C’était tellement blessant.

_Mais enfin, zira, tu exagères !  Delilah est une jeune fille espiègle, elle ne voulait pas te faire du mal voyons,  me parle-til comme une gamine.

Ma colère refait surface à ses mots.

_  ESPIÈGLE ?  Tu appelles ça de l’espièglerie? C’est de la cruauté seth ! Tu ne te rends donc pas compte de ce que j’ai enduré ? Comment je me suis senti si seule ?

Il s’approche alors de moi, un regard perçant en poche.

_ calme toi zira, Tu es trop sensible.

Il pose sa main sur mon bras, je le repousse vivement.

_ Ne me touche pas seth ! Je crie les larmes aux yeux, je ne suis pas un objet seth ! Je suis une femme et  j’ai droit au respect !

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