Chapitre 28

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Bonsoir la teams ❤️






Parfois, on avance dans la vie comme si on portait un masque. Un sourire pour cacher nos peines, des rires pour dissimuler nos larmes. On se lève et on avance, et on espère que personne n'a les fêlures de notre cœur. Mais en silence, beaucoup.
Nous traversons des tempêtes, des doutes qui rongent de l'intérieur, des rêves qu'on a enterrés parce qu'on n'y croyait plus. Parfois, les moments les plus sombres de notre vie révèlent la lumière que l'on porte en nous.
La vie. Ce mot coûteux et simple contient en lui toute notre existence. Un mystère, une énigme que l'on tente tous, sans relâche, de comprendre, de déchiffrer. Mais qu'est-ce que la vie, sinon une suite de battements de cœur, un chemin jalonné d'émotions et de réussite et d'épreuve ?
La vie, c'est d'abord l'éveil. Le premier souffle, celui qui nous arrache à l'inconnu pour nous plonger dans le monde où chaque instant devient une possibilité. Elle est ce battement d'aile fragile, cette flamme vacillante toujours prête à s'éteindre, mais que nous protégeons farouchement.
Elle est faite de contrastes : la joie éclatante et la douleur profonde, les rencontres innombrables et les séparations déchirantes. La vie, c'est ce mélange subit de douceur et de tempête, de moments suspendus dans l'éternité et d'instants qui filent comme du sable entre nos doigts.
Et pourtant, n'est-ce pas justement dans cette fragilité, dans cette imprévisibilité, que la vie prend toute sa saveur ? Ce n'est pas la perfection que nous cherchons, mais l'expérience, ce goût si particulier.
Vivre, c'est accepter de ne pas tout contrôler, c'est apprendre à embrasser l'incertitude, à savourer chaque instant sans savoir ce que demain nous réserve. C'est ce lever malgré les chutes ! Rêver malgré les doutes Aimer malgré les peurs

Ces deux femmes, malgré tout leur vécu, ont su se relever. Depuis leur naissance, elles ont tout partagé, joie comme peine. Leurs liens dépassent même le cadre d'amitié : elles étaient maintenant des sœurs, chacune d'elles complète son autre et apporte une force qui pousse son autre à avancer, même quand la route est dure, semée d'incertains. Elles sont leurs propres miroirs où elles se reconnaissent mutuellement, qui les rappellent qui elles sont et d'où elles viennent. Le chemin était long, mais elles ont pu gérer haut la main. L'une a été stigmatisée jusque parce qu'elle a eu le malheur d'épouser un psychopathe, mais elle préfère les laisser dans le bain se concentrer sur son enfant. En y parlant,, Dede étaitcouchéeée à côté de sa meilleuramie,ie, les yeriséssés sur plafond,ond, les mains surventre,ntre, se projetant dans leurs futurs et celuBB.u BB.

– Si c'est une fille, on l'appellera Magui, si c'est un garçon, Mohammed (PSL).

Dit Dede sur un ton plein d'émotions.

– (Psl) tout à fait d'accord avec toi.

Lena dépose ses mains sur le ventre de sa copine.

-...

– Et je suis trop fière de toi, puce ! Tu gère tellement bien, tu sais. De toutes façons, c'est même surprenant de rester si jovial. Ça me ravie de te voir sereine avec l'enfant d'Idris dans ton ventre... là, tu fais preuve de discernement et de bravoure. Sache que tu ne seras jamais seul, moi, ta plus-que-sœur, je serai la maman et son père en même temps et il ne manquera de rien. Je rew mi douma nagou mouk moufiy niaw.

Reprend Lena. La sincérité se lisait dans ses yeux inondés : son amour pour Dede était incommensurable. Sachant pas quoi dire, Dede éclate en sanglots, mettant son visage sur le coup de son amie qui ne tarde pas à sangloter elle aussi.

– Mon amour, shiniiiiiiiiiiiiiiif...

Fit Dede.

– Souma nekon ki dhi mayé do dioy dara mais yallah bakhna

Lui dit Lena avant de la prendre dans ses bras.

– Je t'aime tellement, puce.

Pleure Dede

— Moi aussi, je t'aime, shiniiiiiif... Tu sais ce qui me semble bizarre, Shniiif... Avec Idi ? Shniiiiif ....

Finit par poser Lena sa question, alors Dede lui reporte son attention, s'essuyant les larmes.

– En effet, ça me semble chelou le fait qu'Idi te rend ta liberté lors du procès juste comme ça, heiiiim, tu n'as même pas demandé le divorce en plus. C'est très facile

— Huuuuuuuuuuum, je me disais la même chose. Il n'est pas du genre à céder aussi facilement, je suis sûre qu'il y a aigu sous roche. C'est trop facile ême

– J'ai peur. Mareme Diallo

– Heeey, peurs de quoi même ? Il est en prison et risque la perpétuité, frère, je te rappelle.

La rassure depuis un lourd silence.

— Mais ça va maintenant finir ces rêves horribles qui t'empêchaient de dormir ?

Demande Bijoux
– Au fait, ce n'est pas totalement fini, mais c'est plus comme avant, ça n'arrive que deux ou trois fois dans la semaine.

Explique son amie.

– Alhamdou lilah, si tu continues les séances chez le psy, ça finira par partir, c'est déjà bien le fait que tu réussis à dormir seul.

— Weiiiiiii Huuuuuuuum, finissons de parler de Dede et toi, comment vas-tu ? Ça gère ?

Soupir Dede en se redressant un peu

– Shiiiiiiiiiiiip, je ne sais pas, en tout cas j'essaye de faire de mon mieux.

– Lena Tu essayes ? Salopard ! N'est-ce pas qu'on a la maîtrise ? Tu devrais être certifié en ce moment : continue de jouer l'autre mois, gagne du terrain en attendant.

— Qu'elle prend tout, hein ? Je n'ai pas encore son temps, en tout cas, chaque deux jours, elle me rend mon mari.

– Ton mari avec qui tu ne parles même pas, et Allah, pourquoi cet enfant est comme ça ?

– Je suis comment ?

– Un mois chez ton mari, je te dis un mois, quatre longues semaines, tu persistes à faire la folle, walahi Mbene lakoy wakh ni (je vais raconter à Mbene, tu verras).

— Mo damako, je te prête même mon téléphone si tu veux (tu penses que j'ai peur de cette femme ?) Tiens, je peux même te prêter mon portable.

— Oh putiiiin la vache. Bijoux niak gua diom the amo loy sous khana sakh gua setsi maman Marieme nimou la beugué (Bijou même, tu dois arrêter, au moins tu le fais pour tante Mareme, tu vois comment elle t'adore).

– Yaye dafma beurgueul legui dafmay setan rek, keur gua dhe louma saf lay def sonou ma sakh dhi solou sama ay culotte dal laleni may
(Maman est dépassée de mon comportement, elle dit que je suis une peine perdue). Je fais ce que je veux maintenant (je ne prends même plus le temps de faire une toilette avant le retour de mon cher mari).


Elle termine sous le regard outré de sa meilleure copine, la fixe un moment, ne sachant pas quoi dire.

– Je risque de commettre un crime walahi.

Fini par réagir Dede en manipulant son portable.


– Alloh, yaye Marieme ? Mane la Dede Marieme (c'est Dede à l'appareil)



- ...

– Je vais bien, oui, et toi ?

-...

– Alhamdou lilah... Sante yallah waw

— « Waaaa diaw, qu'est-ce que tu fous ? »

Fit Lena entre les dents voulant saisir le téléphone que sa poitrine change de position.

– Au fait, yaye Marieme, ta Ndakhté moné ma wakhla que Lena meuna dieul ndieul soubeu 📞



– QUOIIIIIIII ?

Se lève Lena brusquement.

-....


- Huuuum huuum .... Huuuum hummm 📞

Se retourne en ignorant les mouvements bavards de son ami.

-...


– Effectivement !📞

- ...

– Wi-Wi sera quelque chose de simple, juste la famille gnou gnonal 📞

- ...


– Merci Tata, merci bien 📞

-...

– Amiiiiiine 📞

-....

- Amine yaye📞


Et puis clique, elle coupe l'appel avec un sourire au coin.

— Je vais te brûler vif, toi.

– On verra ndakh digua seuy ou bien (on verra si tu vas continuer tes conneries) ;

Dit Dede en composant le numéro de la maman de Mamour pour l'expliquer avant que son plan ne tombe à l'eau. Maman Ndakhte était très enchantée de l'idée brillante qu'elle a. Elle la remercie et commence à mettre au courant les autres.

Dede ne s'est pas limité là. Elle force sa pote de la suivre dans la boutique de Zeynab.



Quelque part à Dakar :


À cette heure de la journée où toutes les femmes sont revenues du marché, commençant même leurs cuissons, elle attendait fermement son mari dans le garage. Ça fait plusieurs semaines maintenant que Pape ne lui laisse rien en partant au boulot. Chaque matin, c'est le même mensonge qu'il lui sort.

– « Worou ma darra »

Et pourtant, il conduit son taxi quand il lui sort : c'est foutaise, c'est vraiment se foutre de sa gueule. En ce moment, elle avait vidé tout son capital pour nourrir sa famille à lui.
Elle était posée sous une forte chaleur attendant son mari à pied ferme. Un des chauffeurs de taxi qui ne la quittait pas du regard depuis son arrivée décide de venir en elle.

— Ça va, Madame.

Dit-il en arrivant à son niveau, Léa lève le regard pour le fixer un long moment avant de reprendre.

– Je vais bien, merci.

– Khana Tu attends quelqu'un depuis tout à l'heure, je te vois assise là toute seule en train de jeter des regards de gauche à droite.

– Je cherche mon mari.

– Ton mari ?

– Mon mari, oui, Pape.


— Aaaaaah, okei Pape, le nouveau gars ? Donc il a une femme, lui ?

– Huuuum, wei, je suis son épouse.

– Je vois, il ne devrait pas tarder, mais est-ce que tu l'as appelé ? Et puis ne reste pas là sous cette chaleur.

– Je suis bien ici, merci.

Répond-elle sèchement.

Le Monsieur le fixe plusieurs secondes avant de partir.

Lea, de là où elle était assise, remuait le pied en se mordant la lèvre inférieure, parfois elle s'essuie le visage plein de sueur. Elle reste encore une dizaine de minutes avant que papa n'arrive. Sans lui laisser le temps de garder, elle se précipite vers lui.

Prise au dépourvu, Pape Manique a un tel point d'ignorer la cliente qui lui tendait son argent.

– My lovely !

Force-t-il un sourire alors que Lea jette son calebasse en bas, attachant sa grosse voile qui était sur sa tête sur le ventre ?

– Qu'est-ce que tu fais ici ?

Demande-t-il calmement en regardant de gauche et à droite ?

– Tu oses me demander ce que je fais ici ? YAO PAPE LOMA YABÉ ?

– Parle doucement, s'il te plaît.

– NOOON Je parle comme. JE VEUX DONNE MOI L'ARGENT DU DÉPENSE OU BIEN TOUT DAKAR VONT NOUS ENTENDRE AUJOURD' Hui, tu peux me croire quand je le dis.

– Viens par là, ma chérie Kay.


Tente-t-il de l'éloigner loin des regards, mais c'était sans compter sur Lea qui biff son bras ?

— On dirait que tu ne m'as pas compris de...KHARAL YAO MA WAN LA.

Elle fit en l'empoignant par le colle.

Très vite, les gens s'intéressent à leurs interactions, et automatiquement une foule se forme autour d'eux.

– LEA YAGUI MAY GUAGN YAO

(LEA, TU ME FAIS MAL)

– Je m'en fou complètement.

Dit-elle, une main sur la colle de son mari et une autre fouillant ses poches où elle sort quelque billet. Le Pape était outré et la honte le tua.

Il avait juste envie de la taper, mais il ne s'osait pas devant tous ses gens qui soutenaient Lea.

– Léa Arrête ce que tu fais, ne prend pas tout mon argent, ce n'est même pas encore acheté du gasoil.

Commence-t-il à se lamenter ?

– BIS BO GUENEU TÉ KEUR GUA THÉ BAYI WOFA DÉPENSE BI LOU GUEUN PIR LI LALAY DEF IMBÉCILE

(Si jamais tu réponds ça, je vais faire pire, imbécile !)

Lui relâche-t-elle violemment pour ramasser son calebasse avec lequel elle lui frappe sur la tête ? Pape ne reconnaît plus sa femme, Lea était comme possédée ses yeux écarté sa respiration habillé sa tête en bataille, elle faisait très peur

– Niaaaak diom ba dhe shiiiiiiiiip

(Aucune vergogne, shiiiiiiiiiiiiip)

Elle fit en se retournant pour partir.

La cliente qui attendait papa pour lui payer son argent, finit par le remettre à Lea, puis elle sort de son sac une somme de 25.000 fr, ce qui fait un total de 30.000 fr, sans compter ce qu'elle avait pris dans les poches de papa.

– Pourtant sama taxi bi y'a takh masiy soneu dhi daw goudi ak bethieul.

(Si c'est à cause de toi que je me décarcasse nuit et jour juste pour que tu ne manques de rien)

Dit Pape sous une léa rouge de colère.

-....

– Sama taxi bi, sama love si iao motakh douma si tayi.

– AY DOULE MOM YASSI TOK CHAMPION GUASSI
(NON, mais quel menteur agrégé)

Lâche Lea un rire amer prenant le sachet d'Auxerre fraîche qu'un des gars du garage lui tendait.

– Madame, rentrez chez vous à votre état, vous avez besoin de tout sauf ça.

Lui dit un autre. Lea les remercie en partant et l'un des chauffeurs qui s'était porté volontaire de la ramener, puisque son tour pour prendre des clients n'était pas encore venu.

Maman Ndaye, la cliente que le pape venait de descendre, suit Léa s'en aller avec un regard plein de pitié, simultanément elle se retourne vers Papa.

– Pourquoi êtes-vous comme ça, vous les hommes ? Votre femme est tellement gentille et adorable, moi, je l'ai vue juste deux ou trois fois, khamna lolo, sakh sakh, khamé wouma. Votre femme est d'une douceur incommensurable ; elle reste toujours souriante. Comportez-vous diantal man, vous avez une perle rare, autant en prendre soin...

Pape écoutait les vérités de la fille en se grattant la nuque.

– En plus, tu l'as laissé se faire raccompagner par une autre bonté divine.

S'étrangle Maman en le laissant pointer pour travailler la route.

Maman avait besoin d'une forte somme pour se changer sa garde-robe ; son père l'exigeait de mettre la voile. Et comme sa carte ne marche plus, elle est venue la retirer. Seulement, telle fut sa surprise lorsqu'on lui fit savoir qu'elle n'avait plus accès à ce compte. Son père a décidé de lui mener la vie dure, pensa-t-elle tristement en revenant prendre un taxi pour rentrer.


(***)

Dede et Léna venaient d'arriver dans la boutique de Zeynab, elles poussent la porte pour voir Zeynab, très sublime, en train de superviser ses employés qui rangent.

— Boooooosoir ici.

Fit de son entrée très joyeuse, Lena lui traînait les pieds comme une poupée.

– WAOUH ! Quel belle surprise, ça, c'est mes stars préférées.


Vient les accueillir Zeynab avec des bises.

– Tante Zeynab, comment ça va ?

S'enquérir de Dede

– Bien alhamdou lilah et toi yagui niaw rek

— Tu vois de

Rit Dede en touchant son ventre.

– C'est bien, yallah bakhna.

-....

– Venez, ne restez pas point là, prenez place.

Les invites Zeynab dans son salon d'honneur.

Dede prend la main de sa copine ; ensemble, elles se posent en face d'une Zeynab radieuse.

– Ma tante war guaniou diokh sa secret nak yagui pop ni
(Fait nous dire ton secret, tu restes toujours belle et bien soignée).

Lui dit Lena sous le rire de Dede.

– Nop sama dieukeur rek mom lay pisso souma kheuyé ziarko ak ben câlin mou mayma bisous fi ak fi, guisso dama am si ler gui sakh
(Mon secret, c'est Monsieur, mon mari, chaque jour que je me lève avec lui, mon étoile se brille, en plus il donne des bisous magiques).

Les filles se jettent un bref regard avant de pouffer de rire.

– Aaaaay tata koula bayi guafiy toudou ay bisous tonton Abdoul (Aaaaaaay tata, tu parles des bisous de tonton Abdoul)

Dit Lena gênée.

– Aaaaaaah Yao sa dieukeur doula bisoux ? Ton mari ne te donne pas de bisous, toi ? AAAAAAH BOULMA DIOMAL AKA FAUX GUAY DEF LOU RAW BISOUS BANDIT YIGUEN DONEU

(FAUX TIPE : TOI qui n'a pas froid aux yeux, c'est toi qui joue au sein ni touche en ma présence, dans la chambre, vous faites pire).

Lena baisse le regard jouant avec ses doigts pendant que Dede la fixe mal.

— MOOOOOOOOOOOOOOO ? Gni loulen dal ?
(Ais-je dit quelque chose de mal ?)

Reprend Zeynab perdu de la réaction de Lena

— Aaaaaaaah, tante Zey, si tu savais !

Remue sa tête de gauche à droite sous le regard curieux de Zey.

– Tata.k.ki ni dou wakh sakh ak dieukeurem, ba parei mom dou sangou 5 h terou dieukereum, mom han dieuleu goul sakh ndieul.
(Zee cela n'adresse même pas la parole à son mari, elle ne fait aucun effort même pour se soigner l'apparence pour l'accueillir et depuis lors elle n'a pas commencé à cuisiner).

Explique Dede sous le choc de Zeynab Lena voulait juste disparaître avec le regard de Zeynab.

- Tata j....

Commence à vouloir s'expliquer Bijoux, mais elle la coupe sèchement.

– Koula lathi ? Dagua am lo wakh ? Yao ana sa diogué ? Yao, son dieukeur dji est-ce que Khol guako bou bakh Bijou, Khol gua Daoud ANH BIJOUX MBAYE ?
(La ferme, je ne t'ai rien demandé, tu ne m'as rien à dire ; où est passée ta féminité ?) Non, mais est-ce que tu as bien regardé ton mari ? Bijou, t'as pas vu Daouda ? Han (BIJOUX MBAYE)

Son cris était tellement fort que Lena se bouche les oreilles en décalant.

– BA PARÉ YAO LO SOLE NI ? FISCAL ?
(En plus, toi, qu'est-ce que tu portes comme ça ?) UN FISAUX ?)

– 😂😂😂😂😂

C'était trop pour Dede Fisaux depuis le temps des lustres : elle n'a pas entendu ce mot, elle-même rigolait sur ses propres propos, Lena, elle avait envie de pleurer en se relookant.

– Gua diek tarou melnigua wara mel gua bayi sa khelmi dhi négligé comme ça toi (une fille belle comme toi et gâtée par dame nature, mais tu préfères jouer aux négligeants, de la sorte). TOI, TU M'AS HONTI, TU AS HONTI TOUTE LA RACE GRIOTTE GNÉGNO BALA MAGNSA, ET NOUS LAWBÉ, ON A PLEURÉ.

– Tante Zeynab do wakh nank yagui may titeul
(Tante Zeynab, parle doucement, tu me fais peur).

– Tu te tais et tu la fermes AMO LO WAKH HAN, HAAAAAAAAAAAAAN GUA KHAMNI NOP NAGN LA GUAY DOF DOF LOU ?
(Tu penses que seul l'amour va suffire dans un mariage ?) (CONTINUE BIEN À JOUER)

– Dina dhé 😂😂😂

Fit de mort de rire les manières de Zey la fumée, sûrement Lena allait sortir correcte ou embrouiller pour toujours avec Zey, soit ça passe, soit ça casse.


– KHANA LADIOMA YAO ? MALA DAKON FOUUUUF EUPON LA THIATH DADOU GUISGUEU SAMA DIEUKEUR KHALÉ BIMOU MA TAKAL SOUMA AMOUL WON ÉQUILIBRE KON ABDUL FATÉ NAMA, NDAKH LOUMA DONEU DIAY LOU NEK REK SABELLE GROSSISTE LAKO YOR, DA NIEUW REK KEUF LIMA MOM, MAIS COMME KHELMI DAMAKO TELON MOUTHIOU LOUMOU DAY NIEUWAT

(Tu devais me demander d'abord, j'étais plus belle que toi et plus coquette.) Mais tu vois où j'en suis avec lui. Si je n'avais pas d'équilibre à cette heure, vous n'entendrez plus parler de mon mariage avec Abdoul, car sa nouvelle épouse possède tout d'une femme. Elle a complètement chamboulé notre vie.

Lena écarte les yeux en l'écoutant.

– Daouda est un bel homme, ce n'est même pas un débat ça, beaucoup de filles lui courent après, il y a même des femmes de quarante ans ici qui combattent pour lui.

– Aaaaaaah ?

Grimace Bijoux sur une mine dégoûtée

— Ça, mom, je peux le confirmer, je connais pas mal de femmes ici qui lui courent après.
Affirme dede

– Déjà, ta co-épouse est ma cliente, je ne te le cache pas, heiiin ! Elle est très belle, seulement elle n'est pas assez huuuuum... comment pourrais-je l'expliquer ? Elle n'a pas de feux quoi, yaram bi mo manqué de vitamine, bobou dhi thiékaté lo kbaleyi manam da déssé degu, mais elle a de bon goût, ça, je ne devais même pas te l'expliquer, c'est pas du tout professionnelle de ma part. Mais c'est juste que Dama Lay khol ni sama bopou, tu me rappelles trop moi quelques années en arrière (tu me rappelles mon époque, j'étais comme toi).

– Merciiii

Lui dit Lena très touchée.

– Tu me remercieras lorsque je termine ce que j'ai en tête : vous êtes venus pile à l'heure même, il y a un nouvel arrivage, vous m'avez vue ranger avec les filles, non ?

– Effectivement !

Dit Lena Dede. Elle s'était mise à l'écart, faisant totalement confiance à Zeynab.

– T'as déjà passé à l'acte ?

– Huuuum ?

Fit Lena

– Mani ndakh rof nagn la sisa ana Nidiaye ? (Est-ce que Georges est-il rentré dans le garage ?)

– Non, pas encore.

– Donc ne touche pas à ça... Pour le moment, reste naturel, ne fait rien, tu le gardes juste précieusement, soit innocente, soulaye dieul et n'écoute la musique que dans son corps lorsque vous le faites trois fois successivement : c'est là que tu sortiras le grand jeu avec ça. Tothi sambari, tu connais ?


Zey parlait en mettant des trucs sur un sachet que Lena fixait avec un sourire aux lèvres.

– De ma part, je ferais de mon mieux pour que Ndiémé ne puisse les avoir maintenant. Legui nak ya mom sa thieu guelou gouye no kham defal thé nak kay ma wakhla man douma andak khale mouy dieul ndaré dhe sou néké lolou la legui guay wakh meuno gua deloma sama ay yeuf (Maintenant la balle est dans ton camp, et jeune fille, s'il a bien ce que je déteste, c'est l'échec, je ne veux en aucun cas, mais les éléments perdent leurs combats.)

– Shiiiii, tata, fait-moi confiance.

— Tu viens de réveiller Bijoux, tout à l'heure, on avait nédé Lena.

Rit Dede en tapant la main de Zeynab.

Lena avait repris confiance, contante, Zeynab lui offre un gèle intime qui est sa propre marque. Elle lui a aussi conseillé de passer chez Areindore et Saly pour changer de look, du coup elles sont passées se faire une beauté. Du gommage de corps au massage pédicure, manucure, coiffeur, elles étaient pleines à croquer, ce n'est qu'à 21 h qu'elles ont quitté.

Dans le taxi, Lena était en panique lorsqu'elle a vu tous ces appels manqués de Dave. Avec le cœur en battant, elle décide de l'appeler.


– Alloh ?

Elle fit d'une petite voix.

– Je me demandais si est-ce que t'es toujours concerné par notre mariage Bijoux.

Cette voix si calme et sereine ne présage rien de bon.

– Davo j.jjjj ...J'étais avec Dede Mare...

– Je m'en fiche d'où est-ce que t'étais passé ni avec qui t'étais, répond à ma question, si oui, je te rends tout de suite ta liberté.

– Attends,T'es sérieux là ?

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