Chapitre 3 : Le masque de la force

9 0 0
                                    

Quand on porte une douleur en silence, on devient expert dans l'art de faire semblant. Je riais aux blagues de mes camarades, je participais aux discussions banales, et je souriais quand il le fallait. À l'extérieur, j'étais « normal ». Mais à l'intérieur, un gouffre s'était formé, et je sentais que je glissais lentement vers le vide.

Parfois, je m'imaginais confier mes sentiments à quelqu'un, un ami ou même un professeur. Mais chaque fois que j'envisageais de parler, une petite voix dans ma tête me retenait : « Ils ne comprendront pas. Ils te jugeront. » Alors, je me taisais.

Je m'efforçais de tenir bon, mais ce masque que je portais devenait de plus en plus lourd. Il y avait des nuits où je m'effondrais en larmes, la tête enfouie dans mon oreiller pour que personne ne m'entende.

Au-delà du silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant