Le temps file sous l'ombre de l'épée de DamoclèsLe parfum de la liberté danse sur mes lèvres
Mais le corps demeure prisonnier dans sa cage dorée
Doucement, l'âme glisse sous le poids du silence
Et l'air se fait rare, étouffant
Les yeux mémorisent chaque détail
Le souffle noyé dans des rires amers
Chaque trait du visage, enraciné dans l'esprit
Soigneusement préservé, redoutant le spectre de l'oubli
Une lutte s'installe au creux du cœur
Au rythme des battements des souvenirs
Portés par les échos d'une joie disparue
Et l'horizon se dérobe dans un sourire absent
Des larmes muettes libèrent des perles salées
L'innocence perdue chante au creux de l'oreille