Willow
Je rentre encore avec le chauffeur privé de mes parents. Le professeur particulier qu'ils m'ont payé me regarde faire mes devoirs sans que j'ai besoin de lui.
Tous les soirs, lorsque je rentre chez moi, je n'ai rien d'autre à faire. Je pourrai me réjouir diriez vous, mais parfois, je ne sais pas, j'aimerai avoir une vie normale. Mon père est à la tête d'une grande entreprise et ma mère est mannequin alors bien sûr, ils sont riches. Et je déteste ça. Enfin, je ne déteste pas avoir des parents fortunés, ce n'est pas un problème d'avoir de l'argent mais ils adorent le montrer et pas de la meilleure des façons. C'est ça qui me reste en travers de la gorge. Ils aiment montrer la différence qu'il y a entre le voisinage et eux. La maison est gigantesque : cinq chambres avec leur salle de bain, toilettes et dressing, une bibliothèque, une salles de billard, deux salons, une salle de cinéma, une grande cuisine etc., etc..
Sachant que nous ne sommes que trois, nous n'en utilisons même pas la moitié, toutes ces richesses ne servent à rien d'autre qu'à impressionner, rabaisser ou encore intimider les gens.
C'est en partie pour cela que je n'invite jamais mes amis chez moi.
Et je ne vous ai pas parlé du jardin avec sa serre, sa terrasse, sa piscine, ses hamacs et tout un tas d'autres trucs inutiles... Mon père cède à absolument tous les caprices de ma mère, on a donc une trentaine de domestiques qui font tout à notre place, loin est l'époque où elle faisait le ménage et la cuisine, je ne sais même pas si elle l'a déjà fait un jour en y repensant. Grand mère aussi a des domestique... Parfois, j'aime bien aller aider Grace en cuisine, mais ce soir, je préfère sortir.
Je sors dans le jardin, tout au fond, ce trouve mon petit nid d'amour. Un chaine immense où à trois ou quatre mètre du sol, dans les branches, j'ai aménager un petit salon super cosy. En été je viens y rêver ou alors quand la situation est trop tendue à la maison, je m'y réfugie pour regarder les étoiles et refaire le fil de ma journée, enveloppée dans le plaid que ma tricoter ma grand mère paternel. La seule qui soit vraiment proche de moi mais elle ne vient que très rarement à la maison, elle et maman ne s'aime pas trop...
Cette année, j'ai plus de chance, je suis avec tous mes amis, même Joyce, qui est arrivé cette année mais que je connais depuis un petit moment déjà. Et puis il y a aussi ce garçon, Zack, nouveau lui aussi dans ce collège/lycée ( beaucoup trop mignon pour n'être QUE mon ami d'ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire ). L'année s'annonce bien, de plus le médecin a enfin accepté de réduire mon traitement contre le cancer.
Ce dernier n'est apparu que quelques mois auparavant, j'ai fais des crises assez sévères en troisième, mon cœur ralentissait et je finissait par m'évanouir. Aujourd'hui, il m'arrive encore de faire des baisses de tensions mais elles sont moins fréquentes et surtout moins violentes. Heureusement ou pas, le cancer ne touche que mon cœur. D'après les spécialistes, si je ne trouve pas rapidement un donneur, je risque de crever dans quelques mois.
Mais ça, mes amis n'en savent rien du tout et je ne veux pas leur dire, je ne veux pas qu'ils s'inquiètent. Je souhaite vivre mes derniers mois normalement, aussi bien que possible, d'autant plus que mes parents n'en ont rien à faire, ils ne cherchent même pas à me guérir...
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A Cinq Comme Un
ParanormalZack, Joyce, Bryan, Alex et Willow sont des adolescents américains à la vie durs. Pourtant, ils gardent le sourire et sont là les uns pour les autres. Lorsqu'ils se retrouvent tous dans la même classe à la rentrée du lycée, de nouveaux liens se forg...